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CHAPITRE 1 Trois chemins vers la création d’entreprise 1 - Relire notre histoir

CHAPITRE 1 Trois chemins vers la création d’entreprise 1 - Relire notre histoire économique A - Créer mon entreprise, une entreprise pour moi : Dans les sociétés de libre entreprise qui vivent en Europe depuis le début de l’ère industrielle, chacun a le droit de créer une entreprise, son entreprise et il peut y poursuivre plusieurs objectifs :  Gagner sa vie et devenir riche.  Le pouvoir de tenir la barre soi-même ses affaires et souvent ses semblables disant « Indépendance » supposée au départ.  En plus important c’est « la puissance », c’est-à-dire l’influence sociale sur son environnement et au-delà mais aussi cette forme de considération qu’est la reconnaissance sociale. Il existe de nombreuses bases pour l'entrepreneuriat personnel, mais Exprimant des dimensions spécifiques de la création d’entreprise, nous Appelons toutes ces performances "pour moi" ou "pôle ». Par conséquent, toutes ces réalisations "pour moi" sont désormais constituées par les médias de masse pour le grand public, et pour les élèves du secondaire grâce à la fourniture d'aveugles, aux programmes éducatifs des entrepreneurs et à la vulgarisation précoce, il faut un sens économique étroit. Il s'agit bien sûr d'une vision particulièrement réduite de l'économie, et nous reviendrons sur ce point. B - Créer notre entreprise, une entreprise pour nous Le mouvement socialiste mais aussi le christianisme social, puis plus tard le solidarisme enfante une forme économique fragile mais pleine d’avenir. Je propose d’appeler ces comportements entreprenants, la manifestation économique d’un « pour nous ». Le deuxième pôle apparaît dans le champ de la pratique économique au sein de la société, et nous le nommerons dans les années 1830, puis réapparaîtrons en France dans les années 1980, à savoir l'économie sociale. Il permet d'élargir la responsabilité personnelle sans perdre de vue la justice sociale. Une nouvelle configuration est née qui met en présence deux rapports à l’économie illustrée par le schéma ci-dessous : C - Créer leur entreprise, une entreprise pour eux : À leur tour, les églises, les églises, les communautés locales et les pays doivent créer et organiser une autre « économie » pour les pauvres, les mendiants, les chômeurs, les exclus, les handicapés et les négligés. Nous appelons cette économie une économie caritative ou une économie autosuffisante. P. 3 La décoration a été mise en place : juxtaposer et articuler les deux tiges, en face Dans la double relation de complémentarité et de conflit, chacun Deux pôles trouvent que l'autre est trop important ou ralentit Logiquement, mais chacun prouve son existence des manières suivantes un autre. 2 - Le triangle des « trois pour » Le paysage économique des différents acteurs à leur naissance est alors structuré par trois pôles, que figure le schéma ci-après : Veuillez noter que le socio-économique « pour nous » fait référence à une catégorie de personnes, c'est-à-dire la catégorie fondatrice des entreprises propriétaires, à savoir les travailleurs rémunérés, les artisans, les consommateurs, les agriculteurs, les pêcheurs, etc... Et nous excluons d'autres catégories comme "non- membres", ce qui nous amène parfois à dire que le socio-économique est un rassemblement égoïste collectif. Nous verrons plus loin que la réalité concrète est plus complexe mais cette vision non totalement dénuée de vérité. 3 - La création d’entreprise en France de 1997 à 1994 Les trois types de création d’activités économiques que nous venons de repérer se sont presque simultanément manifestés ces trente dernières années, comme en témoignent des articles significatifs présentés dans la bibliographie : ils renvoient sans équivoque aux trois pôles précédents que nous avons choisi de nommer « pour moi », « pour nous » et « pour eux », ce qui nous a paru le plus parlant. Commençons dans l’ordre chronologique de leur apparition explicite pour la période de l’après-68. P. 4  Le pôle du « POUR NOUS » C’est l’époque du « passage à l’économie » différente, parallèle, alternative de nombreux acteurs des luttes et mouvements sociaux de la période précédente. Ce « pour nous » deviendra d’ailleurs quelques années plus tard – avec l’évolution des publics clients des BG – peu à peu aussi un « pour eux », au service des chômeurs créateurs de microprojets, dans l’économie privée classique. Cette même année 1980, l’économie sociale officielle, dont les dirigeants ont vingt ans de plus que les « alternatifs soixante-huitards », publie à son tour une charte9 qui manifeste son renouveau dans notre pays. Dès 1977, sous l’impulsion d’Henri Desroche et Lucien Pfeiffer, Michel Rocard et François Soulage ont appelé les composantes de ce « tiers secteur » groupées au sein du CNLACMA à revendiquer le terme ancien de Charles Gide et l’économie sociale réapparaît.  Le pôle du « POUR MOI » En novembre 1979 à Lille, un colloque de la revue Autrement fondée par Henry Dougier, cadre supérieur de multinationale reconverti dans l’édition nouvelle à l’affût des innovations sociales de la génération qui a eu 20 ans en 1968, lance le terme de nouveaux entrepreneurs. Nous les appellerons des entreprises de niveau 2. Cette même année 1980, l’économie sociale officielle, dont les dirigeants ont vingt ans de plus que les « alternatifs soixante-huitards », publie à son tour une charte9 qui manifeste son renouveau dans notre pays. De 1978 à aujourd’hui, le nombre annuel des créations d’associations n’a cessé de croître et le champ investi est de plus en plus large, comme en témoignent les travaux de Solange Passais et une étude de l’auteur sur les créations de 1901 à 1980 dans une ville de 20 000 habitants du Centre Ouest.  Le pôle du « pour eux » Après les nouveaux entrepreneurs collectifs, après les nouveaux créateurs individuels, voici que des travailleurs sociaux entreprenants et innovants sont devenus les entrepreneurs sociaux, ceux qui insèrent par « l’économique ». Cette dénomination initiale est d’ailleurs très floue, on devrait dire par l’activité économique de production ou par le travail en tant que salarié. La perspective est fondamentalement l’insertion professionnelle par la remise au travail des personnes dans l’activité économique dominante, c’est-à-dire « l’accompagnement vers l’emploi par le travail 19, principale source de remotivation, de redynamisation voire de qualification des sans emploi ». Inspiré par la démarche de Mohamed Yunus qui a créé la Gramen Bank, « la banque des pauvres », un système de microcrédit au Bangla Desh, l’économiste Maria Novak lance en France en 1988 avec le soutien des pouvoirs publics et de banques de l’économie sociale l’ADIE, association pour le droit à l’initiative économique. 4 - Première vue d’ensemble : trois voies distinctes Précisons pour le lecteur incrédule ou connaissant mal ces types d’entreprise que cette modélisation ternaire ne repose pas sur de « simples » critères moraux, mais relève de dispositifs réglementaires nationaux, loi de 1947, code de la mutualité, etc. pour le pôle coopératif, lois de 1998 contre les exclusions puis de 2002 et 2005 pour les personnes en situation de handicap pour le pôle « pour eux ». P. 5 Résumons les trois pôles identifiés ci-dessus en décrivant la logique spécifique des créateurs des trois différents types d’entreprises ; La complexité de leur évolution, leur dérive, et l’évolution possible des motivations et des actions des leaders seront discutées dans les chapitres suivants : 1 - Au pôle « POUR MOI », les entrepreneurs deviennent entrepreneurs montrez leur pouvoir personnel pour créer l'économie, puis La direction et l'accompagnement des entreprises de construction : elles nourrissent et Par conséquent, grâce à leur initiative de mettre constamment à jour la structure économique personnel. Aventure personnelle, envie d'autonomie et de vision A la fin de l'action. 2 - Dans la famille « POUR NOUS », l'importance et le public changent au fil du temps. Les groupes de pionniers travaillent de manière très variable avec le travail, la protection sociale, la consommation et leurs produits sont plus collectifs que les entreprises privées, et généralement Moins dur et moins « exclu » 3 - Enfin, dans le pôle « POUR EUX », des travailleurs sociaux, sont venus de l’entreprise classique, souvent soutenus par les pouvoirs publics, (ils recréent « du lien social »). Ces trois pôles se distinguent en tant que points d’entrée « en économique », en tant que chemin singulier de création d’une entreprise qui, elle, a des contraintes, une logique, un environnement en partie commune à toutes les entreprises. Les chemins sont donc appelés à se rencontrer. Une analogie s’observe entre ce modèle ternaire et le schéma de Karl Polanyi sur les trois principes qui structurent toute économie réelle. Pour eux REDISTRIBUTION uploads/Finance/ fcb.pdf