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Ecole Doctorale Recherche et Analyse Scientifique en Economie et Gestion FSEG T

Ecole Doctorale Recherche et Analyse Scientifique en Economie et Gestion FSEG Tunis Les 8èmes doctoriales de la FSEG Tunis, 2021 FICHE DE PARTICIPATION A remplir lisiblement (les informations demandées doivent être traitées sur ordinateur et non manuscrites) et envoyer à l’adresse e-mail suivante : doctorialesfsegtunis@gmail.com Au plus tard le 09 octobre 2021 I- Informations personnelles 1/Nom & Prénom : Ghariani Meriam 2/ CIN : 14760908 3/ Tél GSM : 93634237 E-mail: meriam.ghariani@fsegt.utm.tn 4/Date de la 1ère inscription : 2020/2021 5/Directeur de recherche : Mme Feryel Ouerghi 6/Spécialité : Sciences économiques 7/Laboratoire ou unité de recherche : LAPE 8/Ecole doctorale : Recherche et Analyse Scientifique en Economie et Gestion 9/Statut : Etudiant x Enseignant Autre à préciser 10/Objet : Pré-soutenance Avancement des travaux x Papier de recherche II- Travaux de thèse 1/Titre de la thèse : « Impact de l’économie sociale et solidaire sur le développement économique : Cas de la Tunisie. » 2/Axe de recherche et problématique : - Axe de recherche : L’Economie Sociale et Solidaire (ESS). - Problématique : Quel est l’impact de l’économie sociale et solidaire sur le développement économique ? III- Etat d’avancement en thèse Peu avancé Avancé Très avancé 1/Revue de la littérature x 2/Partie conceptuelle x 3/Opérationnalisation des concepts x 4/Questionnaire ou guide d’entretien x 5/Analyse des données (quantitatives ou qualitatives) x 6/Rédaction x 7/Thèse déposée non IV- Synthèse des travaux à présenter (10 à 15 pages) *Cette fiche est créée par l’Ecole Doctorale Recherche et Analyse Scientifique en Economie et Gestion FSEG Tunis en 2013. E-mail : doctorialesfsegtunis@gmail.com Facebook : Ecole Doctorale FSEG TUNIS Campus Universitaire - B.P. 248 - El Manar II - 2092 Tunis Tel: +216 71 872 258 / +216 71 870 277 Fax: 71 872 104 / 71 872 222 ADIF, Identifiant fiscal : 1505986/Q/P/N/000 I- Introduction : « Nos sociétés modernes se heurtent à un ensemble de problèmes qui les mettent en péril. Partout, dans des proportions certes très différentes, la pauvreté, la malnutrition, le chômage et le mal-être touchent les êtres humains. Les déséquilibres écologiques ne rendent plus possible la croissance économique et le niveau de la consommation humaine atteint dans les pays riches » (Draperi, J. , 2011). De ce fait, il est nécessaire d’intervenir au niveau économique ainsi qu’au niveau social, en se focalisant sur la place de l’éthique dans l’économie. Dans cette perspective, un concept plus dynamique qui présente des solutions alternatives à ces problèmes socio-économiques, susceptibles de restructurer l’économie de marché. Une telle démarche, alternative au capitalisme, qui cherche à modifier le système économique et social, en impliquant les secteurs public, privé et le tiers secteur, c’est le cas de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) (RIPESS, 2015). Cette dernière remarque nous amène à la formulation du questionnement central de notre travail de recherche : Quel est l’impact de l’économie sociale et solidaire sur le développement économique en Tunisie ? Afin de répondre à la problématique soulevée dans notre thèse, la structure de notre travail sera organisée de la manière suivante : Un chapitre introductif : revue de littérature. Dans ce chapitre, nous proposons en revue les différents concepts qui constituent les éléments clés de notre thématique : l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Ainsi, nous exposons la différence entre l’ESS et le concept de la responsabilité sociale des entreprises. Le premier chapitre révèle un état des lieux empirique de l’Economie Sociale en Tunisie. Au niveau de ce chapitre on va étudier l’évolution des dépenses du Ministère des Affaires Sociales et leur impact sur le bien-être subjectif. Dans le deuxième chapitre, on va exposer le concept de l’entrepreneuriat social en Tunisie, qui est dérivé du concept de l’Economie Sociale et Solidaire. En premier lieu, en 1 examinant empiriquement l’impact de ce dernier sur le développement régional. Ensuite, on va étudier l’impact de l’entrepreneuriat social sur l’économie tunisienne. Et enfin dans le troisième chapitre, on va entamer la notion de l’entreprise sociale, en identifiant la valeur économique créée par les entreprises sociales comme base pour la création d’emplois de qualités, par le biais de l’innovation sociale. II- Présentation des concepts clés : 1. L’Economie Sociale et Solidaire (ESS) : L’Économie Sociale et Solidaire peut être définie sous plusieurs orientations, car il n’y a pas de définition commune partagée à l’échelle mondial. D’une perspective théorique, l’ESS est une démarche multidisciplinaire qui a pour but de rapprocher l’économie et le social. Elle regroupe trois termes : • « Économie » : fait référence à la production de biens et/ou de services qui favorisent une augmentation nette de la richesse collective, en supposant l’entreprise comme une forme d’organisation. • « Sociale » : elle fait référence non seulement à la rentabilité économique des activités mais aussi à leurs avantages sociaux. Par conséquent, la rentabilité sociale aide à améliorer le bien-être et à assurer une bonne qualité de vie à la société. • « Solidaire » : la solidarité est une valeur qui nous rend conscients des autres et nous amène à nous soucier de leur bien-être. Cela nous permet de mobiliser des ressources et de former des relations avec d'autres collectifs et mouvements sociaux pour bâtir des personnes et des organisations qui visent à construire un monde plus juste et démocratique. Selon le Réseau Intercontinental de Promotion de l’Économie Sociale Solidaire (RIPESS), l’économie sociale et solidaire est définie comme « une alternative au capitalisme et aux systèmes économiques autoritaires dominés par l’État. Dans l’ESS, les citoyen(ne)s jouent un rôle actif dans l’élaboration de toutes les dimensions de la vie humaine: économique, sociale, culturelle, politique et environnementale. L’ESS est présente dans tous les secteurs de l’économie : de la production à la finance, en passant par la distribution, l’échange, la consommation et la gouvernance. Elle vise à transformer le système économique et social, incluant les secteurs public, privé et le tiers secteur ». 2 1.1. L’origine de l’ESS : L’économie sociale et solidaire d’aujourd’hui est le résultat d’un pluralisme idéologique. Les multiples initiatives, apparues depuis le XIXe siècle, de types mutualises et coopératifs révéleront l’itinéraire de l’ESS. - Le solidarisme se base sur l’instauration d’une contre-société socialiste au cœur du système capitaliste, qui est le développement des coopératives de producteurs au niveau des petites communautés et sur la base des initiatives des citoyens (Defourny et Develtere, 1999). - Le christianisme social contribue aussi à l’expansion de l’économie sociale et solidaire. Son rôle est de lutter contre l’isolement des individus et leur absorption par l’État. Cette affirmation mène au concept de subsidiarité, ce qui signifie que l’instance supérieure ne monopolise pas les fonctions que l’échelon inférieur peut remplir. Dans cette logique, on trouve les premières caisses rurales de crédits et d’épargne (en Allemagne) fondées par F.G. Raiffeiden. - Le libéralisme encourage les associations d’aide mutuelles entre les travailleurs, d’où on parle du principe de self-help ou de liberté économique qui repose sur l’idée : la productivité de l’individu détermine son positionnement sur le marché. C’est l’associationnisme économique ou la coopération qui peuvent condenser l’état conflictuel de la redistribution (Asiminei, 2012). - Le solidarisme abordé par C. Gide (1847-1932), qui démontre que la compréhension protestante de la croyance n’a pas fait qu’alimenter « l’esprit du capitalisme » et elle a participé à la montée du mouvement coopératif. 1.2. Les organisations de l’ESS : L’économie sociale et solidaire comprend plusieurs organisations : Associations, coopératives, mutuelles et fondations 3 Association Coopérative Mutuelle Fonction Offre des services à ses membres et/ou à une communauté plus large Offre des biens ou des services à ses membres, mais également sous certaines conditions à la communauté en général Offre des services à ses membres et aux personnes à leur charge dans leur famille Types de produits, avantages Biens et services non-marchand mais aussi, de plus en plus souvent, marchands. Les membres et/ou la collectivité bénéficient de ces biens et services selon des modalités très variées. Biens et services marchands. Les membres bénéficient de ces biens et services au prorata de leurs transactions. Services essentiellement non marchands. Les membres bénéficient de ces services au prorata de leurs besoins. Membres Personnes physiques et morales Personnes physiques et morales Personnes physiques seulement Répartition du pouvoir Principe “ Une personne, une voix ” dans l’assemblée générale des membres Principe “ Une personne, une voix ” dans l’assemblée générale des membres Principe “ Une personne, une voix ” dans l’assemblée générale des membres Contributions financières Cotisations et/ou dons Lorsque le membre quitte, les cotisations payées ne sont pas remboursées Souscription de parts de capital et/ou contributions périodiques Lorsque le membre quitte, il récupère ses apports financiers Cotisations à payer périodiquement Lorsque le membre quitte, les cotisations payées ne sont pas remboursées Affectation du surplus N’est jamais distribué aux membres Doit être réinvesti dans la poursuite de l’objet social Est en partie ristourné aux membres Peut constituer une réserve pour améliorer les services et développer l’activité N’est jamais distribué aux membres Peut constituer une réserve et/ou permettre une baisse des cotisations ou une augmentation des avantages Source : Defourny, J., Develtere, P., 1999 p. 4 2. L’Economie sociale : La notion « économie sociale uploads/Finance/ fiche-de-participation-aux-doctoriales-2021.pdf