1 FRANCK BANCEL -Nationalité : Français -Université : Université paris saclay -
1 FRANCK BANCEL -Nationalité : Français -Université : Université paris saclay -Profession : • * Professeur à ESCP Europe. • *Docteur en Sciences de Gestion (Grenoble II) et Habilité à Diriger des Recherches (Paris IX Dauphine), * Franck Bancel a dirigé le Mastère Spécialisé de Finance de ESCP Europe et celui de l’ESA- Beyrouth. *Il a été Doyen Associé à la recherche de ESCP Europe de 2002 à 2006, *Directeur du programme Ph.D. du Campus Paris de 2003 à 2006 * Directeur du Comex du Labex Réfi de 2011 à 2013. *Il est aujourd’hui le Directeur académique de la chaire BNPP/ESCP Europe « Innovations et transformations financières ». Recherches : Thèmes de recherche * publié de nombreux ouvrages (Le coût du capital : théories, mesures et pratiques, Revue Banque, 2014 – Flexibilité et choix des investissements, Economica, 2002 – La gouvernance des entreprises, Economica, 1997, etc.) et articles dans des revues comme Journal of Applied Corporate Finance, Financial Management, European Financial Management, Revue d’Economie Financière, Revue d’Economie Industrielle, Discipline : * spécialisé en Finance d’entreprise, Finance internationale, Ingénierie Financière et Gouvernance des entreprises. * Fiche de lecture 4 : Il s’agit d’un article sous le titre « De la difficulté de mesurer le cout du capital » ALBAN LHUISSIER -Nationalité : Français -l’origine : britannique -Profession : -Investment Professional at Intermediate Capital Group (ICG) -Credit Suisse -PosteAssociate – Leveraged Finance & Sponsors -PosteAnalyst - Leveraged Finance & Sponsors - stagiaire d’été chez sociétés générale CIB et actualisation de l’évaluation des risque lies aux machine et àux l’équipement de travail -burgos a pepsico - analyste d’été QUENTIN LATHUILLE • -quentin lathuille est d’origine britannique c’est le vice président chez francisco Partner base a londres avant de rejoindre francisco partners , quentin faisait partie de la division investment banking de morgan stanley a londres avec un accent sur le secteur de la technologie il a etudie MS en mathématique appliquées de supelec et MS en administration des affaires et finance de l’ESCP-europe paris entre 2010 et 2013 2 Introduction Dans le monde des entreprises, le coût moyen pondéré du capital (CMPC) est un indicateur clé à la fois pour les actionnaires et pour les créanciers de la société, utilisé pour définir la politique d'investissement de l'entreprise, le CMPC permet également aux créanciers d'évaluer la fiabilité d'une société. Le point maintenant. Le coût du capital ou coût moyen pondéré des capitaux, est une notion fondamentale en finance puisqu’il sert à la fois pour la sélection des investissements et l’évaluation de l’entreprise. Le coût du capital ne dépend que du risque de l’actif économique et il préexiste à la structure financière. E En effet, c’est en fonction du risque de cet actif économique et de la structure financière que les créanciers et les actionnaires vont déterminer le taux de rentabilité qu’ils exigent sur les dettes et les capitaux propres de l’entreprise. Ce n’est que pour des raisons de commodités de calcul que le coût du capital est souvent calculé comme la moyenne pondérée du coût des capitaux propres et du coût de l’endettement net. Dans ce cadre les questions qui se posent à ce niveau sont : - Qu’est-ce que le cout moyen pondéré - Quels sont les paramètres nécessaires à l’estimation du CUMP Pour répondre a ces questions nous allons traiter deux axes le premier axe abordera la définition du CUMP et le deuxième axe les paramètres nécessaires à l’estimation du CUMP I- Définition du cout unitaire moyen pondéré Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) est un des concepts clefs de la finance d’entreprise. Déterminer la VAN d’un projet ou la valeur d’une entreprise suppose de connaître le CMPC pour actualiser les cash-flows futur , la détermination du CMPC suppose d’appliquer le cadre théorique proposé par la finance d’entreprise. Le CMPC se définit de la manière suivante : . . Avec : 3 - E : Fonds propres ; - D : Dettes - kE : Coût des fonds propre - kD : Coût des dettes - t : Taux d’impôt Tableau 1 – Paramètres nécessaires au calcul du CMPC II- les paramètres nécessaires à l’estimation du CUMP L’estimation des valeurs numériques • Le taux sans risque [Rf] est souvent considéré comme étant correctement mesuré par le taux d’intérêt d’un titre émis par un État présentant un très bon rating . Le choix de la maturité du titre a cependant des conséquences importantes sur la mesure (taux court versus taux long). La crise de la dette souveraine a également posé de nouvelles questions sur la nature même de ce qu’était un actif sans risque. • La prime de risque de marché (E(Rm) – Rf) peut être estimée ex post ou ex ante. Dans le premier cas, cela suppose de comparer en longue période la rentabilité d’un indice de marché et des obligations d’État (ou des bons du trésor). Dans le deuxième, on déterminera le taux actuariel qui égalise les cours de Bourse des firmes cotées et les cash-flows futurs dégagés par ces sociétés. La prime de risque de marché sera obtenue en soustrayant à ce taux, le taux sans risque. • Le taux d’imposition Selon l’enquête de l’Association for Financial Professional, seuls 29 % des financiers utilisent le taux d’imposition marginal des entreprises du pays dans lequel la société paie ses impôts. Ceci pourrait s’expliquer par la difficulté Valeurs numériques à estimer L’estimation du bêta Taux sans risque (Rf) Période d’estimation Prime de risque de marché (E(Rm)– Rf)) Indice de marché utilisé pour la régression Coût de l’endettement (kd) Fréquence des rendements des titres Taux d’imposition (TR) Formule utilisée pour un bêta endetté/ désendetté Structure du capital (ratio de levier – Vd / Ve) Les ajustements effectués 4 d’estimer ce taux sur une base consolidée pour les entreprises opérant dans plusieurs pays. Nous avons retenu un taux marginal de 40 % aux États-Unis en additionnant la moyenne des taux des impôts locaux au taux de 35 % d’imposition fédéral sur le revenu des sociétés. • Le levier financier (Vd/Ve) retenu peut provenir de l’observation des entreprises comparables. Il peut également être « décrété » de manière ad hoc comme le levier cible (et défini sur la base d’un rating cible). • Le coût de la dette (kd) peut être estimé par application directe du MEDAF (à partir d’un bêta de la dette). Dans la pratique, on considère le plus souvent le coût de la dette pour la classe de risque de l’entreprise considérée. L’estimation du bêta des capitaux propres • La période d’estimation estimer le bêta des capitaux propres nécessite de disposer des rentabilités historiques d’une action et d’un indice de marché, Une longue période d’estimation conduit à des valeurs plus précises du bêta (car il y a plus de données dans la régression). Néanmoins, des données récentes constituent souvent une meilleure indication de la situation actuelle de l’entreprise. • La fréquence l’utilisation de rendements mensuels permet de diminuer l’importance d’évènements exceptionnels en moyennant les retours sur une période importante, mais conduit à une diminution substantielle du nombre de points utilisés pour effectuer la régression. • Le portefeuille de marché le choix du portefeuille de marché est également fondamental. Comme il n’existe pas en tant que tel, la plupart des praticiens choisissent d’utiliser un indice de marché relativement large afin d’être aussi proche que possible du cadre théorique. • Les ajustements * Pour l’instabilité dans le temps :une fois sa valeur brute estimée, le bêta peut également être ajusté pour tenir compte de l’instabilité dans le temps. ;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;; *Pour l’effet de levier financier :Dans un monde sans impôt et sans dette risquée (Modigliani et Miller, 1958), le bêta ajusté de l’effet de levier financier (βu, ou bêta désendetté) peut être obtenu par la formule suivante : . βe βu = Vd 5 1 + Ve . . Dans un univers avec impôts, la déductibilité des frais financiers modifie les conditions du calcul du bêta désendetté qui devient égal à : (βu = βe /(1 + (1 – T)( Vd/ Ve) ) ). Cette approche développée par Hamada (1969 et 1972) met en lumière le fait que le bêta des capitaux propres dépend du levier financier et du risque de l’activité économique Conclusion Cinquante ans après son introduction, le CMPC est un des concepts les plus utilisés en finance d’entreprise. Cependant, malgré un cadre théorique rigoureux, il n’y a pas de consensus sur les méthodes d’estimation des paramètres nécessaires à son calcul. la détermination du CMPC suppose d’appliquer le cadre théorique proposé par la finance d’entreprise. Le coût du capital est un concept qui peut être mis en œuvre dans des contextes et des environnements très différents. Ex-ante, le coût du capital permet de sélectionner les projets d’investissement et d’évaluer les actifs. uploads/Finance/ fichede-lecture-4.pdf
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- Publié le Mar 15, 2021
- Catégorie Business / Finance
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