République Algérienne Démocratique et Populaire Ecole nationale supérieure de l
République Algérienne Démocratique et Populaire Ecole nationale supérieure de la statistique et de l’économie appliquée E.N.S.S.E Exposé sur : Membres participants : *Chala Mohamed *Taleb Ayoub Plan de l'exposé I. Introduction …………………………………………………………………………....... II. Les hypothèses …………………………………………………………………………....... III. L’analyse …………………………………………………………………………....... IV. Les critiques …………………………………………………………………………....... V. Conclusion …………………………………………………………………………....... Référence : - H. Guitton « la monnaie ». - G. Caire , A. Figluizzi, V. Leliévre « économie monétaire et financière » 2eme Édition. - Wikipédia l'encyclopédie libre. Irving Fisher (1867 - 1947) I ntroduction Irving Fisher (1867 - 1947) mathématicien et économistes américains, il s'est intéressé principalement à la micro-économique du consommateur, à la théorie du taux d'intérêt et à la monnaie. L’origine du plan proposé par I. Fisher se situe dans l'analyse des limites et insuffisances de la réforme de la banque d'Angleterre en 1844 et des théories de l'école de la circulation pour éviter les crises bancaires et stabiliser le système monétaire. Irving Fisher va procéder à une formalisation et une actualisation de la « vieille théorie quantitative de la monnaie » (selon sa propre expérience), mais sont en rechargées les caractéristiques essentielles. L es hypothèses : Fisher a tiré une relation de causalité entre la monnaie et prix. Pour cela il lui est nécessaire de poser trois hypothèses primordiales : - Supposons que la vitesse de circulation de la monnaie soit relativement stable. -Supposons aussi que le niveau des prix ne puisse pas baisser rapidement à court terme. - supposons que La production effective est égale à la production de plein emploi (toutes les ressources sont employées). L 'analyse : L’équation de Fisher MV=PT M = stock de monnaie en circulation. P = niveau des prix. V = vitesse de circulation de la monnaie. T = volume des transactions Sous les hypothèses précédentes, toute variation de la quantité de monnaie en circulation dans l'économie ΔM implique une variation proportionnelle du niveau général des prix ΔP. Exemple : si les autorités monétaires décident d'augmenter la masse monétaire de 5 %, alors les prix augmenteront automatiquement de 5 %. Ainsi si M double, V et T étant constant, alors P double : « un volume supérieur de monnaie achetant le même volume de marchandises, il faut que les prix montent ». Autrement dit le niveau des prix est normalement le seul élément absolument passif de l'équation générale des transactions. Le calcul de la vitesse de circulation de la monnaie V nécessite de connaître pour une période T la quantité M de monnaie disponible et le montant P des richesses créées pendant cette période. P et M doivent être dans la même unité (devise). V= On suppose que le produit PT est égale PNB donc V= Le coefficient obtenu indique combien de fois une unité monétaire à circuler en moyenne durant l'année (période). Ce pendant Fisher atténue quelque peu la théorie quantitative en évoquant en dehors des « effets normands et définit » des effets transitoires de la masse monétaire sur l'activité réelle. En effet, afin de mieux prendre en compte l'importance croissante aux États-Unis des dépôts à vue dans des bilans bancaires, Fisher propose une seconde version de l'équation quantitative. En appelant M la quantité de monnaie métallique et fiduciaire et M` la quantité de monnaie scripturale, et V et V` leurs vitesses de circulation respective, se transforme en : MV + M`V` = PT La variation de la masse monétaire peut alors engendrer des cycles de « prospérité » et de « dépression » du fait d'un ajustement retardé des taux d'intérêt, il prend l'exemple d'une progression de la masse monétaire fiduciaire M, suite à une hausse de la production mondiale d'or (les découvertes massives d'or aux États-Unis) ou suite à une multiplication des billets par la banque centrale. Dans un premier temps, si l'augmentation de M se traduit bien par une hausse du prix des biens, par contre le taux d'intérêt augmenterait plus modérément. En conséquence, les entreprises dont les recettes nominales sont en progression, on profiterait pour investir en empruntant un taux d'intérêt réel avantageux, engendrant ainsi une certaine période de prospérité, est une création de monnaie scripturale indigne (hausse de M' supérieure à la hausse initiale de M), les prêts faisant les dépôts. Mais dans un second temps, cette progression de la demande de fonds prêtables ferait remonter les taux d'intérêt, accroissant les charges financières de remboursement des entreprises, déprimant ainsi l'activité et freinant la demande d'emprunt et donc la création de monnaie scripturale. À la fin du cycle, le niveau nominal des taux d'intérêt ayant rejoint le niveau général des prix, et le rapport M sur M' retrouvé sa position habituelle, la production nationale en volume revient à son niveau initial, et la hausse finale des prix (ΔP) est strictement proportion à la hausse totale de la masse monétaire (ΔM + ΔM'). L es critiques : Les principales critiques émises concernant la théorie de Fisher portent logiquement sur deux des trois hypothèses nécessaires à la causalité de la monnaie et les prix : - la vitesse de circulation de la monnaie peut être très instable sur le court terme. - l'économie n'est pas toujours en situation de plein emploi : si le sous-emploi des facteurs de production est important, alors une hausse de la masse monétaire peut permettre de relancer la croissance, i.e avoir plus d'effet sur les quantités échangées T que sur les prix. - la connaissance statistique des prix : nous avons un indice des prix de détail, un indice des prix de gros, mais nous n'avons pas un indice synthétique de l'ensemble des uns et des autres. Donc nous avons des indices généraux mais non des indices universels. - difficultés à connaître T il est très difficile de connaître l'ensemble des transactions qui se font dans l'année à l'intérieur d'un pays. C onclusion : D’un point de vue politico-économique, la théorie quantitative de la monnaie établit donc que la banque centrale, qui contrôle l'offre de monnaie, contrôle du même fait, en dernier ressort le taux d'inflation. Par conséquence, si la banque centrale préserve la stabilité de l'offre de monnaie, le niveau des prix sera également stable. uploads/Finance/ fisher.pdf
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- Publié le Jan 28, 2022
- Catégorie Business / Finance
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