Gestion de la trésorerie Réalisé par : Encadré par : Mr. Année universitaire202

Gestion de la trésorerie Réalisé par : Encadré par : Mr. Année universitaire2021/2022 UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Tanger Filière des sciences économiques 2 REMERCIEMENTS 3 Sommaire Introduction générale………………………………………………..…-6- Partie I. Description de La trésorerie : …………………………....……… -7- Chapitre 1 : Fonctionnement de la trésorerie : …………………….....................-8- Section 1 : Définition et principes de base :……………………………………………………. -8- A. Définition de la trésorerie : ……………….…………………………………….……….….. -8- B. Les recettes et les dépenses : ……….………………………………………………….…..... -8- C. Le cash-flow………………………………………………………………………….……… -10- Section 2 : Equilibre de la trésorerie et prévisions :……………..…………………………… -11- A. Equilibre……………………………………………………………………………………... -11- B. Prévisions de trésorerie……………………………………………………………………… -12- Chapitre 2 : Organisation comptable de la trésorerie (cas de l’ONCF) :…..... -16- Section 1 : Principe de comptabilisation des opérations de trésorerie :…………………...... -16- A. Cas des retraits…………………………………………………………………………….… -16- B. Cas des dépôts………………………………………………………………………………... -16- Section 2 : Journaux auxiliaires :…………………………………………………………........ -16- A. Tenue des journaux auxiliaires…………………………………………………………… ...-17- B. Arrêt des journaux auxiliaires…………………………………………………………….....-17- Section3 : Vérifications …………………………………………..……………………...…….. -18- A. Vérification des opérations et justification des soldes…………………………………….. -18- B. Vérification des intérêts et des livres auxiliaires…………………………………………... -19- Partie II. L’environnement de La trésorerie :….……………..…………….. -20- chapitre1 : opérations d’encaissement et de décaissement …………...................... -20- Section1 : Opérations sur le Maroc :…………………………………………………………. -21- A. Au niveau de la comptabilisation des dépenses.………………………………………….. -21- B. Au niveau de la comptabilisation des recettes…………………………………………….. -23- Section2 : Règlements sur l'étranger :……………………………………...………………… -23- A. Le contrat commercial………………………………………………………………………. -23- B. Le titre d’importation………………………………………………………………………..-24- C. Le règlement financier…………………………………………………………………….. .. -25- Section 3 : La caisse :………………………………………………………………..………-30- A. Paiements…………………………………………………………………..………...……..... -31- B. Encaissements…………………………………………………………………………..…… -31- C. Etat des menues dépenses…………………………………………………………….…….. -32- Chapitre 2 : Réalisation d’autres tâches de la Trésorerie……………………... -33- Section1 : A travers la relation avec les banques ………………………………………….….. -33- Section2 : A travers la relation avec autres organismes…………………………………........ -34- Conclusion………………………………………………………..……………........ -73- Bibliographie. ………………………………………………………………….......-74- 4 Introduction générale 5 Suivant l'importance qu'accorde le dirigeant de l'entreprise à la trésorerie, la place de celle-ci varie dans l'organigramme de l'entreprise. Ainsi la trésorerie peut être un service, une division ou même une Direction. Certaines entreprises se sont organisées en sous-fonctions : front-office (opérationnel) back-office (administrative) middle-office (control) Les tâches attribuées à ces cellules sont : Les règlements Maroc faits en Dirhams (MAD). Les transferts sur l'étranger réalisés en Devises. La gestion des comptes bancaires. La gestion des remises de chèques et des versements à distances. Le contrôle des agios et des conditions bancaires. Figure n° 1 : organigramme de la trésorerie . . Partie I. Description de La trésorerie Chapitre 1: Fonctionnement de la trésorerie Section 1 : Définition et principes de base A. Définition de la trésorerie : La trésorerie d’une entreprise à un instant donné est égale à la différence entre ses emplois de trésorerie (placements financiers et disponibles) et son endettement bancaire et financier à court terme. C’est le cash dont elle dispose quoi qu’il arrive (même si la banque décidait de cesser ses prêts à court terme) 6 et quasi immédiatement (le temps seulement de débloquer ses placements à court terme). Autrement dit, la trésorerie est égale à la différence entre le fonds de roulement fonctionnel de l’entreprise et son besoin en fonds de roulement, donc il paraît que l’existence de disponibilités (l’encaisse) n’implique pas forcément l’existence d’une trésorerie positive. Il s'agit alors d'assurer l'équilibre des recettes et des dépenses à tout moment en contractant les emprunts nécessaires ou en plaçant les fonds disponibles, et en tout lieu en effectuant les mouvements de fonds nécessaires. B. Les recettes et les dépenses : L’entreprise est animée par des flux de recettes et de dépenses qui peuvent être classés en quatre grandes catégories: - flux d’exploitation qui proviennent des opérations courantes :  Encaissement des ventes,  Décaissements des achats,  Salaires et des autres consommations de l’entreprise. -flux d’investissement et de désinvestissement : paiement des acquisitions d’outils industriels (usines, machines) ou commerciaux (magasins, campagnes publicitaires) ou de participations financières (achats de titres), encaissements liés à la vente des mêmes éléments. - flux purement financiers liés aux opérations d’emprunts ou de prêts de l’entreprise et plus exceptionnellement à l’apport de fonds par les actionnaires ou associés. - flux annuels de « répartition » du bénéfice : lorsque l’entreprise dégage un supplément de richesse, elle doit en allouer une partie à l’Etat et aux salariés (impôt sur les sociétés et participation) et elle peut en distribuer une partie à ses actionnaires ou associés. En ce qui concerne les recettes les plus utilisées dans la fonction de la trésorerie :  Les recettes de l'activité principale de l'entreprise : Elles sont encaissées soit par des caisses régionales soit par la trésorerie. Le règlement en caisse se font : en espèces, par chèque ou encore par inscription à un compte courant faisant l'objet d'un règlement périodique. Le principe de l'unité de trésorerie nécessite le versement par les caisses à la trésorerie de leur fonds disponibles. Le versement s'effectue aux banques ou à la poste. Ces fonds sont centralisés à des comptes gérés par la trésorerie.  Les recettes dites «hors activité principale»: Elles concernent des ventes de vieilles matières, des locations diverses, etc.…Il existe un problème particulier à ces recettes : le débiteur a l'initiative du mode de règlement, aussi la reconnaissance des sommes encaissées est souvent difficile. Ce problème est 7 résolu par l'utilisation des comptes "Avis de recettes" tenus au bureau des Clients et à la trésorerie qui ont pour charge de reconnaître la nature des recettes.  Les produits financiers : Il s‘agit généralement des intérêts bancaires créditeurs…Les produits financiers correspondent aux produits issus de l’endettement net et du placement de la trésorerie (en particulier les valeurs mobilières de placement). Parmi ces produits on trouve « les produits financiers hybrides », ils sont à base d’option (bon, obligation convertible) ou sans option (obligation remboursable en action, certificat d’investissement) et qu’on ne peut pas toujours classer immédiatement en capitaux propres ou en dette.  Les subventions de l’Etat (s'il y a lieu) : Ces versements viennent en couverture de la part de l'organisme dans les charges des emprunts et les dépenses d'établissement.  Les dépenses peuvent être classées comme suit : Les salaires et les pensions des retraités : réglés par virements postaux, virement bancaire ou par la caisse centrale. L’alimentation des caisses : la trésorerie adresse à la banque, auprès de laquelle l'agent bénéficiaire est accrédité, une mise à disposition de fond : elle demande à la banque de mettre à disposition de l'agent accréditif les fonds nécessaires. Les règlements en relation directe avec l'activité principale : Il s'agit des débours (argent avancé), des indemnités (somme allouée Pour dédommager d’un préjudice. Exemple : expropriation…), et des Remboursements (billets non utilisés…). Les règlements des fournisseurs Maroc et hors Maroc : Le mandatement est fait par le service de la comptabilité et le paiement par la trésorerie. Le paiement est effectué par chèque bancaire, postal ou par lettre de virement. Les impôts : Les entreprises sont assujetties à plusieurs impôts dont : Impôts précomptés sur les salaires et les pensions. Impôts sur l'activité (exemple : transport…) Impôts fonciers Les patentes et les taxes diverses. La Trésorerie établie un chèque à l'ordre du percepteur, la taxe douanière comprend en particulier la douane réglée pour le matériel importé. 8 Les charges financières comprennent les charges afférentes aux avances consenties par le gouvernement ou les établissements bancaires et les charges des emprunts à moyen et long terme. C. Le cash-flow : Le cash-flow est la capacité d’une entreprise à produire de la richesse, évaluée d’après l’ensemble de ses amortissements, de ses provisions et de ses bénéfices. Lié à la notion de surplus monétaire, le cash-flow est égale à la totalité des encaissements pour une période donnée « in flow »diminuée de la somme des décaissements « out flow »pour les opérations d’exploitation, d’investissement ou d’opérations financières. Il correspond à la marge brute d’autofinancement. Complément du résultat pour l’exercice d’une entreprise, il permet d’apprécier l’évolution de la trésorerie interne « dépenses et recettes ». Il décrit et apprécie-la capacité d’autofinancement à partir des données comptables fourni essentiellement par le résultat. On distingue généralement entre le cash-flow brut (la somme des impôts sur bénéfices industriels et commerciaux, des bénéfices distribués [dividendes] et non distribué [réserves, report à nouveau], des dotations aux provisions et des dotations aux amortissements) et le cash-flow net (cash-flow brut diminué des impôts industriels et commerciaux). Le cash-flow permet d’évaluer la capacité d’une entreprise à sécréter de l’argent et donc d’apprécier sa capacité d’autofinancement. Le choix entre les différents investissements peut se faire par la méthode du « cash-flow actualisé », défini comme la différence entre les flux d’entrée et les sorties de fonds. On détermine ainsi les recettes et les dépenses attendues des différents choix d’investissements projetés par la firme et, par-là, le cash-flow probables sur leur durée de vie en appliquant un taux d’actualisation. Cette méthode permet de choisir les investissements dont les cash- flows sont les plus profitables. SECTION 2 : Equilibre de la trésorerie et prévisions A. Equilibre : La politique de trésorerie passe en générale par trois uploads/Finance/ gestion-de-tresorerie2.pdf

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  • Publié le Mai 09, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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