Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Le meilleur investissement concerne l’investissement humain touchant à la forma

Le meilleur investissement concerne l’investissement humain touchant à la formation professionnelle des jeunes, à leur insertion dans le marché du tra- vail et au soutien qui peut leur être apporté à travers l’encouragement à la création d’entreprise. EXTRAIT DE L’ALLOCUTION DE SA MAJESTE LE ROI HASSAN II AU CONSEIL DES MINISTRES LE 23 DECEMBRE 1993 “ “ L PRESENTATION ....................................................5 DE L’IDEE A LA CONCEPTION D’UN PROJET........................................................9 PHASE DES ETUDES DE FAISABILITE 1 • ETUDE ECONOMIQUE DU PROJET ..................11 2 • ETUDE TECHNIQUE DU PROJET.......................14 3 • ETUDE FINANCIERE DU PROJET ......................15 METHODOLOGIE POUR ETABLIR LE COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL ET POUR CALCULER LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT....................17 PHASE PRATIQUE DE REALISATION DE L’ENTREPRISE 1 • LES FORMES JURIDIQUES DE L’ENTREPRISE AU MAROC ........................21 2 • LES SOURCES ET DEMARCHES POUR LE FINANCEMENT DU PROJET.................27 3 • CANEVAS D’ETUDE ET DE MONTAGE D’UN DOSSIER DE CREDIT ............................34 4 • LES AVANTAGES CONSENTIS PAR LES POUVOIRS PUBLICS POUR CREER UNE ENTREPRISE .............38 5 • ASPECTS DE LA LEGISLATION DU TRAVAIL..............................................41 PHASE DE DEMARRRAGE DE L’ENTREPRISE 1 • ADAPTATION AUX BESOINS DE MANAGEMENT ET DE PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE .............43 2 • ADAPTATION AUX EXIGENCES DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE ............44 3 • ADAPTATION A LA NOUVELLE FONCTION DE CHEF D’ENTREPRISE ...............................44 ANNEXES ..................................................47 S O M M A I R E L L e travail indépendant fait partie d’une culture ances- trale au Maroc. La pénurie de débouchés qui a carac- térisé le marché de l’emploi durant la dernière décennie a favorisé un regain d’intérêt pour ce type de tra- vail . En effet, les enquêtes menées par le Conseil National de la Jeunesse et de l’Avenir confirment cette tendance. La part des jeunes qui pensent créer leur propre entreprise est passée de près de 15% des jeunes diplômés qui étaient à la recherche d’un emploi en 1991 à plus de 36% de l’ensemble des jeunes marocains âgés entre 15-34 ans selon les résul- tats de l’enquête menée au début de 1993. Soit un effectif potentiel de plus de 3 millions de jeunes (dont les 2/3 sont des citadins et 36% sont de sexe féminin). On peut souligner à ce niveau que près de 20% de ces jeunes ont déclaré avoir entamé effectivement les démarches en vue de concrétiser cet objectif. Le Conseil National de la Jeunesse et de l’Avenir a largement contribué à la promotion de cette dynamique. En effet, le Conseil, avec la participation active de l’Etat, des collectivités locales et du secteur privé, a rapidement mis en place une cel- lule de réflexion pour informer, assister et appuyer les jeunes diplômés désirant créer une entreprise. Le Programme d’Information et d’Assistance à la Création d’Entreprise (PIACE) voyait ainsi le jour en Juin 1991. Pour consolider cette politique d’auto-insertion, le Conseil a été à l’origine du relèvement du plafond du crédit jeunes promoteurs de 500.000 DH à 1 million de dirhams et d’une réflexion approfondie sur les zones d’activités économiques en concertation avec la Direction Générale des Collectivités Locales. De même, afin de rendre permanente la dyna- mique créée, il a entamé la mise en place progressive des cellules du (PIACE) au sein des chambres professionnelles aux niveaux local et régional. Enfin, il a obtenu l’adhésion de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) pour permettre le parrainage des jeunes promo- teurs par les grandes entreprises. 5 G U I D E D E S J E U N E S C R E A T E U R S D ' E N T R EP R I S E PRESENTATION L Parallèlement, et pour donner les mêmes chances d’accès à la création d’entreprise à tous les jeunes marocains, le Conseil, dans le prolongement des travaux de la deuxième Session consacrée à «l’emploi des jeunes en milieu rural», a élaboré une méthodologie d’approche pour la Promotion des Activités Economiques en Milieu Rural par l’encourage- ment de l’initiative privée (PROMAR). Ce programme repo- se sur une démarche qui visant à aider les élus locaux à prendre en charge la promotion du développement local et la diversification des activités économiques surtout en milieu rural. Dans cette perspective d’appui à la dynamique de création de l’entreprise, l’Initiative Royale de créer un Fonds pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes constitue un levier consi- dérable en permettant de lever l’essentiel des contraintes auxquelles se heurtent les jeunes promoteurs (local, garan- ties, éligibilité des non diplômés au crédit, complément de formation et assistance au niveau du suivi des projets réali- sés). La ligne de crédit destinée à la participation au finance- ment des projets constitue le complément indispensable au «crédit jeunes promoteurs», rendu lui-même davantage plus souple et plus accessible aux jeunes diplômés, pour couvrir l’ensemble des jeunes entrepreneurs indépendamment du milieu de leur résidence et de leur niveau d’instruction. Cependant, l’impact positif d’une réunion des conditions favorables à la promotion de l’entreprise demeure large- ment tributaire des qualités intrinsèques du promoteur lui- même. La réussite de l’entreprise reste l’affaire de l’entrepreneur qui saura faire preuve de volonté, de créati- vité, de responsabilité et du sens du risque qui constituent les vertus réelles de l’esprit de l’entreprise. Aujourd’hui et malgré la persistance des containtes, la création d’entre- prises n’est plus l’apanage de quelques initiés : c’est réelle- ment une question d’hommes et d’idées. Jeunes créateurs d’entreprises ! 6 L Le document que vous avez entre les mains n’a d’autres ambitions que de vous familiariser avec les circuits menant à la création de l’entreprise: l’idée de projet et sa finalisa- tion, les évaluations subséquentes, les démarches et procé- dures indispensables pour créer votre entreprise, les règles de prudence durant la période de démarrage et les conditions pour une meilleure insertion de votre entreprise dans son environnement socio-économique. Afin d’appréhender l’ensemble des problèmes avec clarté nous vous proposons, tout au long de ce document, une réflexion méthodique détaillant chacune des étapes à par- courir. Nous espérons, à travers cette démarche, vous permettre de réaliser une harmonie entre vos aspirations personnelles et les éléments constitutifs de votre projet. Vous avez la volonté de gagner votre pari, nous avons celle de vous aider à le réaliser. Habib EL MALKI Abdellati LARAKI Secrétaire Général Président de Session 7 L L S i la source des idées de projets peut sembler inta- rissable eu égard aux besoins évoluants voire mutants des sociétés modernes, les idées porteuses demandent quant-à- elles, des recherches plus foul- lées avant de se préciser L’IDEE DE PROJET Un regard attentif sur l’envi- ronnement socio-économique et culturel qui nous entoure permet de déceler une multitu- de d’idées de projets tout aussi séduisantes les unes que les autres. Il s’agit d’identifier parmi ces idées celle qui est porteuse et qui conviendrait le mieux aux aspirations du promoteur. Le choix définitif repose sur la connaissance et l’appréciation des données de base qui caractérisent et influent sur l’activité étudiée. En particu- lier, l’existence d’un marché pour le produit issu de cette activité devient un passage incontournable pour toute idée envisagée. Aucun créateur aussi doué ne peut espérer réussir s’il ne propose pas un produit ou un service capable de répondre à un besoin insa- tisfait ou mal satisfait et s’il ne peut vendre ce produit ou ce service à un prix acceptable par ses clients et rentable pour sa future entreprise. Il s’agit donc de faire des évaluations sommaires et préliminaires de la faisabilité économique, tech- nique et financière des idées envisagées. Evidemment des évaluations plus détaillées por- teront sur l’idée retenue pour concrétiser le projet. Les méthodes d’approche seront présentées au chapitre suivant. CONCEPTION DU PROJET La conception du projet décou- le normalement des conclusions tirées aux termes de la phase d’analyses préliminaires. Si l’on veut bâtir un projet concret et cohérent, on doit au préalable se fixer des objectifs à atteindre dans tous les domaines d’intérêt pour le devenir de l’affaire pro- jetée. Il s’agit de faire des choix de trois types : N définition des biens et ser- vices à produire et de leurs prix en fonction des besoins du marché et des capacités poten- tielles de l’entreprise projetée ; N définition des facteurs de production à employer, c’est-à- dire choix des formules de financement, des équipements, des matières à utiliser et du personnel ; N sélection des procédés de fabrication, c’est-à-dire la combi- naison optimale des facteurs et la forme d’organisation interne. 9 1 2 Aucun créateur aussi doué soit-il ne peut espérer réussir s’il ne propose pas un produit ou un service capable de répondre à un besoin insatisfait et s’il ne peut vendre ce produit ou ce service à un prix acceptable par ses clients et rentable pour sa future entre- G U I D E D E S J E U N E S C R E A T E U R S D ' E N T R EP R I S E DE L’IDEE A LA CONCEPTION D’UN PROJET L Ces choix doivent prendre en compte les contraintes imposées par le marché, par la concurrence et par l’envi- ronnement institutionnel et réglementaire uploads/Finance/ guide-creation.pdf