Choisissez une valeur COURS GRAPHIQUES ACTUS Deuxième pays où l'on dénombre le
Choisissez une valeur COURS GRAPHIQUES ACTUS Deuxième pays où l'on dénombre le plus Deuxième pays où l'on dénombre le plus grand nombre de banques derrière la grand nombre de banques derrière la Côte d'Ivoire, le Sénégal est de plus en Côte d'Ivoire, le Sénégal est de plus en plus convoité par les groupes bancaires. plus convoité par les groupes bancaires. La récente implantation de la Banque du La récente implantation de la Banque du Mali en est une illustration. Analyse des Mali en est une illustration. Analyse des facteurs explicatifs de cette attractivité facteurs explicatifs de cette attractivité avec Ismaël Diouf spécialiste des avec Ismaël Diouf spécialiste des questions bancaires, par ailleurs, CEO du questions bancaires, par ailleurs, CEO du cabinet P&C. cabinet P&C. Après l'obtention de son autorisation d'installation au Sénégal en 2019, la Banque de développement du Mali s'est déployée à Dakar !n avril 2021. Il est également annoncée l'ouverture prochaine d'une succursale de Bridge Bank Group Côte d'Ivoire dans la capitale sénégalaise. Cette forte ruée de ces établissements de crédit pousse à s'interroger sur les raisons de l'attractivité de la place !nancière de Dakar, mais aussi de l'impact de l'implantation de ces nombreuses banques sur le !nancement de l'économie réelle. En e"et, le dernier rapport de la BCEAO consacré au paysage bancaire de l'UEMOA montre qu'à la date du 31 décembre 2020, le Sénégal comptait 26 banques dont 22 !liales et 4 succursales derrière la Côte d'Ivoire où l'on dénombre à la même période 29 banques dont 26 !liales et 3 succursales. L'expert en droit bancaire et avocat, Ismaël Diouf, analyse les raisons du dynamisme de la place !nancière. Il dit noter de réels atouts de la capitale sénégalaise caractérisés par la présence sur son sol de sièges d'institutions !nancières dont l'autorité de régulation que constitue la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), la Banque Européenne d'Investissement, de !liales de grands groupes internationaux, et la présence d'intermédiaires !nanciers tels que des banques, des professions de services comme des sociétés d'audit, d'avocats, d'informaticiens. M. Diouf évoque également une relative stabilité politique et sociale qui tranche avec le contexte sous régional, un climat des a"aires (création récente des tribunaux de commerce) de con!ance et le renforcement de l'échange des informations entre les établissements bancaires par la création des bureaux d'information du crédit. Toutefois, nuance Ismaël Diouf, cette attractivité est à relativiser si l'on se réfère à la situation des autres pays comme le Maroc où il est noté une dynamique bancaire plus perceptible. D'après lui, il est prématuré de faire de Dakar un hub des a"aires parce que la présence importante d'établissements bancaires ne peut pas servir à elle seule de baromètre pour dé!nir une place !nancière. Il explique que rien que la prise en compte du taux d'inclusion !nancière – 18,98 % de la population active (Source BCEAO) – et son corollaire, une faible épargne, ruinerait toute velléité en ce sens. Pire, observe-t-il, le nombre d'entreprises de droit sénégalais présentes à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières n'excédait pas jusque récemment trois unités, ce qui laisse deviner la faible taille du tissu économique sénégalais composé majoritairement de PME plus ou moins formalisées et un marché des produits dérivés réservé à des initiés du monde des a"aires, l'o"re bancaire étant par ailleurs très peu novatrice. L'équation du !nancement de l'économie L'équation du !nancement de l'économie et de l'accès aux crédits et de l'accès aux crédits Le constat est presque unanime, l'accès aux !nancements demeure une sempiternelle problématique pour les agents économiques dans l'économie sénégalaise. En e"et, l'on constate que malgré la présence d'une panoplie de banques, l'équation de l'accès aux crédit reste entière. Les derniers chi"res disponibles situeraient le taux de bancarisation aux environs de 20%. Un taux jugé faible comparé à celui des autres pays de l'Union comme le Togo (25,1%), Bénin (24,8%), Burkina (23,2%). " Il faut balayer l'idée selon laquelle plus il y a de banques, plus la concurrence entraîne une baisse du coût du crédit et par conséquent l'économie domestique devient plus prospère ", analyse Ismaël Diouf. Il appelle à élargir le spectre et à s'interroger sur la véritable capacité des banques de la zone UMOA à !nancer seules des projets structurants de 30 milliards de FCFA au regard des normes prudentielles qui interdisent aux établissements de crédit de détenir sur une seule signature des engagements supérieurs à 65% de ses fonds propres de base. A son avis, tous les indicateurs révèlent un sous !nancement de l'économie, la mobilisation des crédits bancaires pour le !nancement de l'économie atteignant à peine 30% des !nancements disponibles (pour exemple au Maroc, le taux est de 115 %). Le spécialiste des questions bancaires constate également que l'analyse structurelle des crédits laisse ressortir que plus de 80% des crédits béné!cie principalement aux grandes entreprises et à l'Etat (même si la part de l'Etat du Sénégal a considérablement chuté dans le crédit domestique suite à l'émission de l'eurobond de 2,2 milliards de dollars en 2018), laissant ainsi en rade les PME. Par ricochet, avance-t-il, seuls 500 milliards de francs CFA de la commande publique sur un total de 2 000 milliards de francs CFA sont exécutés par les PME sénégalaises. Une solution et non des moindres qui reste à explorer, selon Ismaël Diouf, est le patriotisme économique qui devrait être la sève nourricière du système économique sénégalais et cela devra nécessairement passer par la création d'une ou de plusieurs banques à capitaux sénégalais mues par la quête de souveraineté économique. Un doux idéal. Cependant, il convient de mentionner qu'à la date du 7 avril 2021, les emplois du système bancaire sénégalais se sont inscrits en hausse de 843,0 milliards (+12,5%) en variation annuelle pour s'établir à 7 609,3 milliards, sous l'e"et principalement de l'augmentation substantielle des concours à l'Administration Centrale et à ses démembrements, sous forme de crédits ou de souscription à des titres publics et, dans une moindre mesure, des crédits au secteur privé. Ibrahim WANE, Dakar Ibrahim WANE, Dakar La Rédaction Publié le 10/06/21 09:49 Tweeter J’aime 173 Partager ACTUALITES RELATIVES 11/01/2022 Les Etats-Unis soutiennent les sanctions de la CEDEAO contre le Mali 11/01/2022 Bénin : L’in!ation augmente à 5% en décembre 2021 10/01/2022 Air France suspend ses vols vers le Mali 10/01/2022 Les premiers véhicules ‘’Made in Côte d’Ivoire’’ sortent d’usine 10/01/2022 Côte d’Ivoire : La production industrielle bondit de 6% à "n octobre 2021 10/01/2022 Sanctions de la CEDEAO : Le Mali prêt à engager le bras de fer 09/01/2022 La CEDEAO durcit le ton et sanctionne lourdement le Mali 09/01/2022 UEMOA : Le climat des a#aires se ra#ermit de 7% en novembre 2021 SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE Pour poster un commentaire, merci de vous identi"er. Basculer sur la version classique du site Copyright 2021 sika!nance.com - Tous droits réservés. 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- Publié le Mar 30, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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