INTRODUCTION Les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus com
INTRODUCTION Les entreprises évoluent dans un environnement de plus en plus complexe et changeant. Elles se confrontent aujourd'hui à plusieurs problèmes : des privatisations, de la dérégulation des services, des marchés saturés, une compétitivité accrue, des clients plus exigeants et moins fidèles, etc. Dans un tel environnement, la compétitivité des entreprises dépend de plus en plus de leur flexibilité et de leur capacité d'innover, tant dans leur structure organisationnelle, leur mode de production que dans leur mode d'échange avec les clients et les fournisseurs L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés de la formation ainsi que la pratique journalière des tâches auxquelles je suis affecté. Dans ce rapport Je m’emploierai dans un premier temps à préciser les principales caractéristiques de la banque économique , ainsi que son rôle pour la bancarisation au Maroc . Je présenteraidans un deuxième temps , Wafacash sa création, sa mission, ainsi qu'un aperçu historique de ce leader du marché du transfert d’argent, Dans la deuxième partie je vais préciser les principales caractéristique de la banque économique au Maroc . Puis je présenterai Hissab Bikhir analyserai son environnement et identifierai la stratégie adaptée face à la concurrence introduction a la banque econimique : Une banque est une entreprise qui fait le commerce de l'argent. Elle peut exercer différentes activités : recevoir et garder pour le compte de ses clients leurs fonds, proposer divers placements (épargne), fournir des moyens de paiement (chèques, carte bancaires, etc.) et de change, prêter de l'argent, intervenir sur les marchés financiers pour son compte ou celui de sa clientèle et plus généralement se charger de tous services financiers. On distingue les banques commerciales des banques d'investissement selon le type d'activités qu'elles exercent. Le concept de dette est fortement associé au mécanisme de creation monetaire dans le système financier moderne. En tenant un registre des comptes et permettant des transferts entre ces comptes, les banques facilitent les échanges économiques. La monnaie scripturale, écrite dans les comptes des banques, représente maintenant plus de 90 % de la masse monetaire, la quantité de monnaie en circulation, au-delà des billets de banque et des pieces de monnaie. Le rôle de la monnaie scripturale est amplifiée par l'effet multiplicateur du credit permis par le système de réserves fractionnaires, principe encadré par la loi et les règlements internationaux qui permet aux banques de prêter plus que leur capitaux propres et de soutenir ainsi l'activité économique dans les directions qu'elles jugent opportunes. Une dette correspond à une création de monnaie, son remboursement à une destruction de monnaie. Les banques sont soumises à une législation stricte d'exercice et de contrôle. En particulier, la collecte des dépôts, la distribution de crédits et les services de paiements « bancaires » (chèques, cartes de paiement, virements, etc.) sont des activités réservées aux établissements bancaires et sont soumises à autorisation préalable en raison de l'importance de ces activités dans l'économie d'un pays. Elles assurent pour l'État la traçabilité des opérations financières et contribuent à la lutte contre les trafics Étymologie : Au XVIe siècle , la banque est « la table de changeur ou de commerçant , le lieu où se fait le trafic, le commerce de l'argent » [1] . Le mot correspond à une forme féminine de « banc » et dérive de l'italien « banca » introduit en France lors de l'installation des banques italiennes à Lyon. L'usage de telles « tables » est attesté dans les temps plus anciens : La Bible rapporte que Jésus , chassant les marchands du temple, bouscule les « tables des offrandes et des changeurs » Dans le monde orthodoxe grec, la « trapeza » désigne la table où, dans les monastères, les pèlerins viennent déposer leurs offrandes. Aujourd'hui, en grec moderne, le terme « trapeza ou Τραπεζα » signifie également « Banque ». Définition juridique : Dans une définition plus juridique les banques sont les institutions financières qui réalisent des opérations de banque telles que définies par la loi et qui sont soumises aux dispositions législatives et règlementaires correspondantes. En France l'article L311-1 du code monétaire et financier donne la définition suivante : « Les opérations de banque comprennent la réception de fonds du public, les opérations de crédit, ainsi que les services bancaires de paiement ». Les tendances récentes enregistrées dans l'activité bancaire sont : • La concentration financière et le développement d'organismes financiers gigantesques et polyvalents (banque de dépôt, assurance, gestion de l'assurance vie, gestion de fortune, banques d'affaires, change, société de bourse, etc.) Ce mouvement brouille les distinctions anciennes, d'autant plus que la banque fabrique désormais des produits vendus hors bilan et gérés par des entreprises ad hoc (par exemple les SPV, Spécial Purpose Véhicule, et les produits de la titrisation) non soumis actuellement à la législation bancaire. La mondialisation est une autre force qui a modifié considérablement le périmètre traditionnel des banques. • Parallèlement la désintermédiation financière a vu des fonctions de financement autrefois exclusivement assurées par le secteur bancaire s'effectuer sans son concours. Aujourd'hui il existe plusieurs types de banques en fonction des activités qu'elles entreprennent (banque de dépôt, banque d'affaire, banques spécialisée dans un type de prêt, banque généraliste etc), des relations qu'elles entretiennent avec leur clientèle (relations impersonnelles au coup par coup : spot banking ; Relations plus personnalisées au long terme). Dans chaque zone monétaire, l'activité bancaire se trouve être supervisée par une banque particulière : la banque centrale qui assure l'émission des billets et définit la politique monétaire. Histoire de la banque : L’histoire de la banque suit les grandes étapes de l’histoire de la monnaie même si certaines opérations coutumières des banques, (comme le prêt à intérêt) sont observées et attestées depuis la plus haute antiquité ( voire selon certains avant même l’invention de la monnaie ). Les esquisses : Antiquité et haut Moyen Âge Les Trapézites sont en Grèce antique l’équivalent de ce qu’on appellera les changeurs ultérieurement. La trapezita, en italien, est la table sur laquelle s’installent ces spécialistes du change des billets qui achètent et vendent les différentes pièces de monnaie qui circulent en Italie. Ces spécialistes, dont les noyaux [pas clair] sont protégés, reçoivent des dépôts et peuvent jouer un rôle d’intermédiaire notamment dans les commandites maritimes. Ils peuvent à l’occasion faire des crédits, mais n’ont aucun monopole. Les temples stockent également les monnaies et peuvent à l’occasion les prêter. On retrouve la même situation à Rome avec les monetarii qui sont associés aux ateliers de frappe des monnaies et les argentarii qui sont les financiers de l’époque. Les ordres supérieurs romains disposent de vastes fortunes et se livrent à des activités de spéculation et de prêt. Ne pouvant exercer ces activités en nom propre ils utilisent largement des prête-noms qui s’enrichissent de cette façon et deviennent également des financiers pratiquant le crédit. Un droit commercial nait qui donne force de loi aux pratiques financières malgré la réticence des moralistes qui n'acceptent que le revenu foncier. Cette situation typique de l’antiquité où il y a des banquiers mais pas de banque au sens institutionnel, va se perpétuer dans toute la période du haut Moyen Âge. La régression monétaire qui caractérise cette période et l’interdit religieux contre le prêt à intérêt, réduisent en Europe les activités de change et de crédit au profit du troc. Les circuits de commerce qui demeurent, ainsi que les opérations monétaires des rois, permettent à une petite collectivité de financiers, généralement syriaques ou juifs, de poursuivre les activités de prêts, de placement des émissions de monnaies frappées effectuées par les ateliers monétaires et de spéculation sur les différences de cours entre l’or et l’argent entre les différentes places européennes et Byzance, et surtout de change car chaque grand seigneur ou chaque grande ville a le droit de frapper sa propre monnaie à cette époque. C’est à partir de ces bases hésitantes que l’expansion économique, politique et commerciale du XIII e siècle siècle va voir s’affirmer le rôle des financiers privés et se constituer les premières banques dans la mouvance des pouvoirs religieux, étatiques et commerciaux La finance italienne et les premières banques Le mot banque apparaît dans la langue française au milieu du XV e siècle [1] . Du Ve au XIe siècle, l’activité de changeur de monnaie, qui demeure d'ailleurs la fonction essentielle des banquiers, se développe compte tenu de la prolifération des devises. Les banquiers lombards, qui sont à l'origine des marchands de céréales, apportent alors deux innovations fondamentales, à la base de l'essor du capitalisme occidental : le compte à vue, rendu possible par l'invention concomitante de la comptabilité en partie double et la lettre de crédit. Désormais, les marchands peuvent circuler et commercer plus sereinement, sans avoir à transporter des sommes importantes sur les routes encore peu sûres d'Europe. À partir du XII e siècle et des croisades, ces marchands lombards se rassemblent dans des guildes, ne devenant réellement des banquiers qu'à la fin du XIIIe siècle lorsqu'ils inventent des fictions juridiques pour pouvoir pratiquer le prêt à intérêt[2]. Les premières banques sont familiales, citons les Médicis uploads/Finance/ introductio1.pdf
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- Publié le Jul 23, 2022
- Catégorie Business / Finance
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