Introduction : La salle des marchés constitue l'interface entre les investisseu
Introduction : La salle des marchés constitue l'interface entre les investisseurs (banques, courtiers, ...etc...) et le marché des capitaux. C'est l'endroit de tous les échanges, de tous les paiements, de tous les contrôles. Différentes nominations sont aussi d'usage : dealing room, Trésorerie/change, ..... Une salle des marchés se décompose en 3 entités : Le Front-Office : négociation. Le Middle-Office : contrôle, suivi des risques. Le Back-Office : saisie ,suivi ,contrôle. - le Back Office, véritable service administratif de la salle des marchés, a en charge la saisie des transactions, le suivi et le contrôle de leur paiement et donc des versements y afférents. En terme d'organisation, on peut considérer 4 étapes : Tout part du client, particulier ou institutionnel qui passe son ordre d'Achat ou de vente auprès d'un cambiste clientèle qui, à son tour, le transmet au cambiste marché. Le middle office puis le back office rentre alors en oeuvre de façon à contrôler la transaction et à en assurer la réalisation concrète. La salle des marchés apparaît donc comme l'étape ultime d'une démarche de placement financier bien souvent initié dans sa banque. Elle reste un endroit méconnu qui donne parfois lieu à toutes sortes d'affabulations, on parle alors « d'antre », de « cage aux fauves » 1- Le Front-Office Etendu à toutes les entreprises avec la notion de « service commercial » pour signification, le front office d’un établissement financier (banque d’investissement ou société de gestion d’actifs) désigne l’équipe des opérateurs de marché qui sont présents dans une salle de marché. Au sein de ces salles de marché, seuls les traders « sales » (« ventes » en anglais) sont en réalité en contact avec la clientèle, et ils ne sont pas nécessairement spécialisés sur un segment de marché (devises, produits dérivés, actions, etc.). Les traders sont en revanche spécialisés par « desks » (« bureaux »), chaque trader ayant en général un horizon de temps différent, certains d’entre eux pouvant être habilités à passer des opérations en dehors de la salle de marché et même en dehors des horaires de bureau. Face aux « scalpers » qui essaient de nouer et de dénouer des positions de marché le plus rapidement possible pour dégager des bénéfices, les « day traders » cherchent à anticiper une variation de cours sur une seule séance en position acheteuse ou vendeuse afin qu’un profit soit dégagé lors du débouclage des positions en fin de la journée. Si tel n’est pas le cas, les positions qu’ils ont prises restent « ouvertes », et il faut financer ces positions auprès du desk de trésorerie des salles de marché concernées, un coût dit de « portage » étant lié à ce financement. Le « day to day » trader accepte ainsi de garder des positions « overnight », c’est-à-dire d’une séance de marché à la suivante. D’autres types de traders, dits « swing traders » conservent pour leur part des positions ouvertes sur plusieurs semaines, ce qui signifie qu’il leur faudra le cas échéant absorber des fluctuations défavorables à court terme et/ou payer les appels de marge nécessaires auprès des organismes de compensation concernés. - Les grands métiers du front office Les principaux métiers du front office sont la spéculation (sur initiative des traders et/ou des clients), l’arbitrage (en général sur une même valeur cotée sur plusieurs marchés financiers ou encore entre un marché au comptant et un marché à terme), l’intermédiation (métier de base du trader consistant à dégager des gains sur des opérations d’achat et de vente de produits financiers pour une clientèle), et enfin le market making (« maintien de marché ») qui consiste à animer l’achat et la vente de produits financiers spécifiques en vertu de relations contractuelles avec une place financière. Tel est bien souvent le cas lorsque l’établissement financier concerné est l’émetteur de produits peu liquides, comme les warrants ou les certificats, qu’il s’engage alors à coter en permanence sous la forme d’une fourchette de cotation comprenant un prix proposé à l’achat (« bid ») et un prix proposé à la vente (« ask »). Cette fonction de diffusion d’information des market makers des front office est appelée « contribution ». Les front office concernés sont alors équipés de serveurs de contribution, qui transmettent les cours (fruits de transactions réalisées) sur le réseau d’ « intégrateurs » comme Bloomberg ou Reuters. - Outils des front office Les front office des établissements financiers sont équipés de serveurs affichant des dépêches et des cotations en temps réel, mais aussi des historiques de cours, des classements de fonds, des outils d’analyse des émetteurs, des outils de calcul des consensus ou d’analyse de la performance des titres financiers négociés. Des outils de contrôle du niveau des engagements pris viennent compenser l’utilisation de « robots de trading », bien plus rapides que les ordres d’origine humaine. 2- Middle office : Le middle office est chargé d’établir un lien entre le front office et le back office. Son positionnement d’interface est enrichit par des fonctions de contrôle des activités et des résultats du front office. Son rôle est distinct et complémentaire de ceux du front office (opérations de marché) et du back office (suivi administratif des opérations). En fait, le middle office assure l’analyse des résultats de la salle de marché (front office), suit le niveau des risques pris par les opérateurs (traders) et gère en général les ressources informatiques communes au front office et au back office. Ce type de service n’est mis en place que dans les établissements financiers dont les volumes d’activité sont suffisamment importants. - Les fonctions des opérateurs de middle office En pratique, les opérateurs de middle office saisissent sur une base de donnée toutes les transactions effectuées par les traders et par les « sales » (les vendeurs qui se trouvent au contact direct de la clientèle). Ils chiffrent quotidiennement leurs gains et pertes (« profits and losts » - PNL) et alertent les opérateurs lorsque ceux-ci sont dans le « rouge » : les opérateurs de middle office sont ainsi chargés de contrôler les utilisations de lignes (niveau des engagements sur tous les types de produits financiers) et de surveiller le respect des limites imparties. Faisant la jonction entre le front office, qui initie les opérations sur les marchés, et le back office qui en assure la gestion administrative, le middle office est globalement dédié à la gestion des risques pris par les salles de marché. Le middle office contrôle le non dépassement des limites de position assignées à chaque trader, ainsi qu’à chaque segment de marché (devises, produits dérivés, actions, etc.). Font également l’objet d’un contrôle du middle office les limites d’engagement fixées à l’établissement financier dans ses relations avec chacune des contreparties dûment homologuées (tel acheteur ou tel vendeur de titres). Les opérateurs de middle office se chargent enfin des confirmations adressées aux contreparties de l’établissement (par fax, mail ou via un logiciel dédié). - Distinctions On distingue parfois un middle office « résultat », chargé de la comptabilisation des opérations et du calcul du résultat (appui des opérateurs par l’analyse en temps réel des positions prises) d’un middle office « avancé » ou « ticket processing » chargé de gérer un système d’information ayant trait aux risques auxquels les salles de marché s’exposent en temps réel, et d’un middle office de « contrôle » enfin qui vérifient exclusivement les utilisations de lignes. Les opérateur de middle office « contrôle » et « résultat » pourront parfois être relativement éloignés de la salle des marchés (notamment pour des raisons réglementaires), alors que les opérateurs de middle office « avancé » (qui évaluent le risque en temps réel) se trouvent en général dans les salles de marché au contact direct des traders. Le back office : Service d’appui d’un établissement financier, d’une banque d’investissement ou d’une société de gestion d’actifs, le back office assure toutes les activités de nature administrative qui sont nécessaires à la bonne fin des opérations financières (crédits, transferts de fonds ou de titres, etc.). Le back office garantit donc les « arrières » du front office, qui est pour sa part en charge de l’activité commerciale donnant lieu, sous l’ordre de clients, à des opérations de marché. Métiers du Back Office Le back office avait autrefois une simple fonction administrative appliquée aux opérations traditionnelles des banques. Tel n’est plus le cas aujourd’hui, et la qualification des personnes recrutées pour les postes de back office n’a cessé d’augmenter. Si le respect des échéances, des règles et des circuits des opérations financières lancées au front office est au cœur du métier du back office, c’est que la gestion, la comptabilisation et le contrôle de gestion de ces opérations sont ici en cause. Il s’agira d’organiser et d’assurer la saisie, le contrôle, le règlement/livraison et la prise en compte comptable des négociations de titres financiers effectuées en front office, mais encore de participer activement à la mise en place et à l’évolution des procédures et des systèmes d’information informatisés, avec pour objectif uploads/Finance/ introduction-salle.pdf
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- Publié le Dec 27, 2022
- Catégorie Business / Finance
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