R E V U E 2 6 D E C E M B R E 2 0 1 2 Note DU RÉDACTEUR 3 Lettre du rédacteur P
R E V U E 2 6 D E C E M B R E 2 0 1 2 Note DU RÉDACTEUR 3 Lettre du rédacteur Par Pierre Tournier Identification DES RISQUES 4 Un nouveau regard sur l’utilisation des notations de crédit Par Shuyi He 7 La trifurcation : Diviser pour conquérir le risque Par David Ingram et Daniel Bar Yaacov RÉaction à l ’Égard des risques 11 Montant forfaitaire et transfert des risques : Raison pour laquelle les promoteurs des régimes à prestations déterminées devraient envisager le transfert des risques dès 2012 Par Sean Brennan Culture du risque et divulgatioN DES RISQUES 15 Gestion du risque lié aux régimes de retraite : L ’importance de la supervision Par Susan Mangiero 20 J’ai longuement réfléchi dernièrement, moi aussi, à la question du risque Par James Ramenda Institut canadien des actuaires Casualty Actuarial Society Society of Actuaries Section Gestion Du Risque 2 | DECEMBRE 2012 | Gestion du risque Revue 26 • DÉCEMBRE 2012 Publié par le Conseil de la Section conjointe sur la gestion du risque de la Casualty Actuarial Society, de l’Institut canadien des actuaires et de la Society of Actuaries. Section 2013 Dirigeants Rédacteur Pierre Tournier courriel : Pierre.Tournier@allianzlife.com Dirigeants Stephen P. Lowe, FCAS, ASA, CERA, MAAA, Président Vice-président, ÀD Secrétaire, ÀD Trésorier, ÀD Membres du conseil Susan Cleaver, FCAS, MAAA Eugene Connell, FCAS, ASA, CERA, FICA, MAAA Louise Francis, FCAS, MAAA Barry Franklin, FCAS, ASA, CERA, MAAA Lloyd Milani, FSA, FICA, MAAA Glenn Meyers, FCAS, ASA, CERA, MAAA Mark J. Scanlon, FSA, CERA, FIA, MAAA Peter A. Schindler, FSA David M. Walczak, FSA, MAAA Stuart F. Wason, FSA, CERA, FICA, MAAA, HONFIA Fei Xie, FSA, FICA Personnes å contacter å la Society Kathryn Baker, rédaction courriel : kbaker@soa.org Michael Boot, associé courriel : mboot@soa.org Sue Martz, spécialiste de soutien aux projets courriel : smartz@soa.org Julissa Sweeney, conceptrice courriel : jsweeney@soa.org Ce communiqué est gratuit pour les membres de la section. Les numéros courants sont disponibles sur le site Web de la SOA (www.soa.org). Pour se joindre à la section, il suffit de mettre la main sur le formulaire d’adhésion affiché dans la page Web de la Section conjointe sur la gestion du risque à http://www.soa.org/jrm. Cette publication est fournie dans un but informatif et éducatif seulement. La Society of Actuaries n’endosse pas, n’émet ni une assertion ni une garantie relativement au contenu et renonce à toute responsabilité liée à l’utilisation ou au mauvais usage des renseignements qu’elle renferme. Cette publication ne peut être interprétée à titre de conseils professionnels ou financiers. Les idées, points de vue et opinions exprimés sont ceux des auteurs et ne sont pas nécessairement ceux de la Society of Actuaries. © 2012 Society of Actuaries. Tous droits réservés. Section Gestion Du Risque Institut canadien des actuaires Casualty Actuarial Society Society of Actuaries ARTICLES DEMANDÉS POUR LA REVUE GESTION DU RISQUE Votre concours et votre participation sont nécessaires et bienvenus. Tous les articles seront accompagnés d’une signature afin que vous en retiriez toute la reconnaissance que vous méritez pour vos efforts. Pour soumettre un article, veuillez communiquer avec Pierre Tournier, rédacteur, à Pierre.Tournier@allianzlife.com. Prochains numéros de Gestion du risque : DATE DE PUBLICATIoN DATE DE TOMBÉE Mars 2013 3 décembre 2012 Août 2013 1er mai 2013 Décembre 2013 2 septembre 2013 FORMAT DES ARTICLES Dans le but de favoriser l’efficacité quant à la manipulation des articles, veuillez utiliser le format suivant : • document en format Word • longueur de l’article : 500 à 2 000 mots • photo de l’auteur (la qualité doit être 300 ppp) • nom, titre, société, ville, état et courriel • une citation mise en oeuvre (phrase ou portion de phrase) pour chaque tranche de 500 mots • Times New Roman, police 10 points • fichier PowerPoint ou Excel original pour les éléments complexes Si vous devez soumettre vos articles par un autre moyen, veuillez vous adresser à Kathryn Baker, à la Society of Actuaries en composant le 847.706.3501. Veuillez faire parvenir une copie électronique de votre article à : Pierre Tournier, FSA, CERA Allianz Life Insurance Co. of North America courriel : Pierre.Tournier@allianzlife.com Ces derniers mois ont été marqués par d’importants événements générateurs de perte tenant à des erreurs de modélisation. Knight Capital Group a annoncé des pertes de 440 millions de dollars en l’espace de 45 minutes de négociation. On a pu déterminer que cette erreur provenait d’un logiciel récemment mis en place. En fin de compte, Knight a vendu environ 70 pour cent de ses fonds propres pour ne pas sombrer. Chez JPMorgan, on estime que les pertes liées à des opérations de couverture varient entre 2 et 8 milliards de dollars. Même si JPMorgan semble avoir les reins assez solides pour absorber ces pertes, la firme a essuyé une humiliation publique et subi des contrôles réglementaires renforcés. Ces événements connaissant une fréquence accrue, les gestionnaires du risque auront à s’occuper davantage des risques liés aux modèles. Face à ces événements très médiatisés, il nous faudrait réfléchir aux modèles utilisés par nos employeurs. Une erreur de modélisation pourrait-elle porter préjudice à votre entreprise? Dans quel cadre ces modèles s’inscrivent-ils et quels sont les contrôles prévus? Grâce à une sensibilisation aux risques liés aux modèles, nous pouvons réexaminer ceux que nous utilisons et favoriser une meilleure gestion de ces menaces si nécessaire. Cette édition trimestrielle comprend des articles portant sur des sujets variés. David Ingram et Daniel Bar Yaacov proposent un cadre pour comparer différentes stratégies d’atténuation des risques dans l’article intitulé « La trifurcation: Diviser pour conquérir le risque ». Shuyi He examine le rôle des cotes de solvabilité dans son article intitulé « Un nouveau regard sur l’utilisation des notations de crédit ». Il y explique comment, dans le cadre de cotes de solvabilité particulières, les titres peuvent présenter des profils de risque très différents, ce qui diminue la valeur globale des cotes elles-mêmes. Dans son article intitulé « Gestion du risque lié aux régimes de retraite : L’importance de la supervision » Susan Mangiero, Ph.D., présente le processus de gestion des risques selon le point de vue des fiduciaires. Ce document nous rappelle que l’obligation fiduciaire à l’égard des participants aux régimes ou des souscripteurs constitue également un argument de poids en faveur de politiques efficaces de gestion des risques. L’éditorial de James Ramenda, qui s’intitule « J’ai longuement réfléchi dernièrement, moi aussi, à la question du risque » porte sur l’état actuel du titre de CERA et le rôle des actuaires à des postes non traditionnels de gestion des risques. Il livre un point de vue intéressant sur l’évolution du travail actuariel en inscrivant les tendances actuelles dans une perspective à plus long terme. Pour finir, l’article de Sean Brenan, intitulé « Montant forfaitaire et transfert des risques » offre une solution intéressante aux conditions actuelles du marché pour les régimes de retraite. Il examine comment une gestion active de la conception des régimes peut permettre aux promoteurs de gérer leurs profils et d’atténuer les risques globaux associés aux régimes là où l’occasion se présente. Lettre du rédacteur Par Pierre Tournier Gestion du risque | DECEMBRE 2012 | 3 C H A I R S P E R S O N ’ S C O R N E R N O T E D u R É D A C T E U R Pierre Tournier, FSA, CERA, est actuaire adjoint dans le secteur de la gestion de la rentabilité à l’Allianz Life Insurance Company à Minneapolis. On peut le joindre à Pierre.Tournier@allianzlife.com. Un nouveau regard sur l’utilisation des notations de crédit Par Shuyi He renferment la même quantité d’information, quelle que soit la catégorie d’instruments à revenu fixe. Or, la dégradation des notations des produits de financement structuré, qui s’est produite durant la crise financière 2007-2008, a jeté un sérieux doute sur cette hypothèse. Selon Moody’s, le nombre de tranches de financement structuré qu’elle a elle-même revues à la baisse a été quasiment multiplié par huit, passant de 885, en 2006, à 6 801, en 2007. En valeur relative, l’année 2007 a connu un pic de fréquence des abaissements de notations, atteignant un taux record de 7,2 % de l’encours des tranches, soit cinq fois plus qu’en 2006. De plus, un tiers des abaissements concernaient les tranches notées triple A, lesquelles étaient généralement considérées par les investisseurs comme étant des placements sûrs. Contrairement à la grave dégradation du crédit qui a frappé les produits structurés, l’évolution des notations des obligations de sociétés référencées à une seule entité a été assez stable durant la crise. En 2007 et en 2008, respectivement, 1 411 et 1 322 obligations de sociétés notées par Moody’s ont fait l’objet d’un abaissement, soit un peu moins qu’en 2006. Pris ensemble, ces résultats indiquent que les notations des obligations de sociétés avaient été bien établies en fonction des risques sous-jacents dans l’économie, alors que les notations attribuées initialement aux produits structurés avaient été gonflées. Comparabilité des notations Ce gonflement des notations des produits structurés semble prouver qu’on ne peut uploads/Finance/ jrm-2012-iss26-french-pdf.pdf
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- Publié le Mar 24, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
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