Introduction Chapitre I : Le fond monétaire international « FMI ». 1. Définitio
Introduction Chapitre I : Le fond monétaire international « FMI ». 1. Définition du « FMI » 2. Les missions et objectifs du « FMI » 3. L’administration du « FMI » a) Le conseil des gouverneurs b) Le directeur général et le conseil d’administration 4. Le financement du Fond Monétaire International « ses ressources » a) Les quotes-parts « les parts du capital » b) Les emprunts 5. Les emplois du FMI a) La tranche de réserve b) La tranche de crédit 6. Les critiques du FMI a) Les critiques politiques b) La critique des Alter mondialistes c) La critique du « consensus de Washington » d) La critique « structuraliste » e) La critique « libérale » Chapitre II : Banque mondiale 1. Présentation 2. Objectifs 3. Missions et stratégies 4. Ressources 5. Administration 6. Filiales 7. Critiques Chapitre III : La banque des règlements internationaux « BRI » 1. Définition 2. Structures administratives 3. Ressources 4. Rôle Conclusion Bibliographie : 1. Patrick Lenain « le FMI » Edition la Découverte Paris 2002 2. Jean Yves Gall « Dictionnaire de l’économie A-Z ». 3. Dictionnaite d’économie et des sciences sociales Hatier 2005. 4. Microsoft & Encarta 2006 : BIRD. FMI. BRI. Introduction : La fin de la seconde guerre mondiale est propice à la création d’organisations internationales chargées d’établir une coopération entre les nations et de préserver les conditions d’une paix durable. La conférence de Breton Woods, pour sa part a donné naissance à plusieurs organisations : le FMI « fond monétaire international », la BIRD (généralement appelée Banque Mondial). Les délégués ont voulu plusieurs organisations séparées mais agissant toute dans les économies et les finances. Quelles sont les missions prévues pour ces différentes institutions ? Chapitre I : Le fond monétaire international « FMI ». 1. Définition du « FMI » : Fond monétaire international dépendant de l’organisation des nations unies « ONU » qui a pour objectif de réguler les désordres monétaires internationaux. Il est créer en 1944 suite à la conférence de Breton Woods qui réunit aujourd’hui 184 Etats. 2. Les missions et objectifs du « FMI » : - Promouvoir la coopération monétaire internationale et assurer la stabilité des changes. - Œuvrer en faveur d’une croissance équilibrée des échanges commerciaux transnationaux, par la mise en place d’un régime multilatéral des transactions c’est-à-dire mener toutes les actions possibles visant à lever les restrictions pouvant entraver le commerce international. - Le FMI conseille les paye membres en matière de politique à l’échelle mondiale aussi elle procure une assistance technique aux banques centrales et en matière de Comptabilité. - Le FMI a également comme tâche d’accorder des crédits aux pays rencontrant des difficultés dans leurs balances des payements, ou qui sont destinés à financer des politiques d’ajustement et de réformes économiques. 3. L’administration du « FMI » : a) L’administration du FMI : Le conseil des gouverneurs constitue la plus haute autorité du FMI, au sein de laquelle l’ensemble des pays membres sont représenté. Chaque Etat y nomme un gouverneur ainsi qu’un suppléant. Le conseil se réunit une fois par an au cours de l’assemblée général du FMI. Ses membres sont également amener à siéger en comité « comité monétaire et financier, comité du développement… » b) Le directeur général et le conseil d’administration : Sous la présidence du directeur général, 24 membres du conseil d’administration se réunissent trois fois par semaine. Les cinq plus importants contributeurs du FMI sont : « USA, Japon, France, G.B, Allemagne ». De même que la Chine, la Russie et l’Arabie Saoudite, disposent de droit d’un administrateur. Les 16 restants, sont désignés pour un mondât de deux ans, par un collège de pays. 4. Le financement du FMI : Pour atteindre ses objectifs, le FMI fait appel à deux sortes de ressources « les quotes-parts et les emprunts ». a) Les quotes-parts « les parts du capital » : Les parts du capital financement les prêtent aux pays qui ont besoin d’équilibrer leurs balances des payements. Ses parts du capital sont détenus par les membres du FMI. Le montant d’une quote-part est déterminé par la richesse du pays et sa performance économique, donc le montant de la quote-part varie en fonction du poids relatif au pays en question dans l’économie mondiale. Exemple : En 2003, la contribution la plus forte et celle des Etats-Unis qui représente 18% de l’ensemble devant le Japon avec 6,33%, France et Grande Bretagne avec 5,02%. La plus petite quote-part est celle de l’Ile de Palau 0,01%. b) Les emprunts : Vue l’ampleur des dernières crises économiques, comme celle du Mexique, qui suscite à débourser d’énormes sommes d’argent, vingt cinq milliards de dollars, c’est pour cela que le FMI a fait recours à l’emprunt en plus des quotes-parts pour faire face à ses obligations internationales, dans le cadre des accords généraux d’emprunts « A.G.E » que le FMI assigné avec les dix pays les plus riches en 1961 « USA, France, Allemagne, G.B, Japon… » qui consiste a placé l’excédent des pays pour prêter aux FMI qui les prêtera aux pays qui ont en besoin. 5. Les emplois du FMI : Les moyens du FMI, sont mis à la disposition des pays membres, selon deux principales formules portant le nom de tranche de réserve pour l’une, et de tranche de crédit pour l’autre. a) La tranche de réserve : Chaque pays dispose d’une tranche au sein du FMI, à laquelle il peut faire appel à tout moment, en cas de besoin de financement d’un déficit de la balance du payement. Elle est accordée généralement sans conditions préalables, son usage est très libéral, c’est-à-dire que le Fond laisse au pays demandeur la total liberté et autonomie d’utiliser cette tranche pour résoudre leur déficit. Elle est appelée aussi la tranche Or, car son montant ne doit pas dépasser 25% de la quote-part de la nation et qui correspond aux 25% de la souscription effectuée en Or ou en devise. b) La tranche de crédit : Les tranches de crédits ont donné lieu à l’ouverture de plusieurs guichets selon le type et la gravité de besoins de financement de balance de paiement, exprimés par les différentes nations, et les types de financements correspondants. Le plus important de ces financements est l’accord Stand by ou de confirmation, qui constitue la première tranche de crédit à laquelle un pays peut prétendre après la tranche réserve. Elle est aussi limitée à 25% de la quote-part du pays. Elle est destinée à résoudre un déficit de balance des payements qui est conjoncturel. En contre partie, le pays doit s’engager à adopter un programme économique pour éliminer les difficultés rencontrées. Au-delà de cette barre de 25%, les financements vont rentrer dans les tranches supérieures de ce crédit et qui exigent l’application de mesures de plus en plus dures, et généralement, l’adoption du programme d’ajustement structurel. Donc, plus le montant demandé est grand, plus est la gravité du déficit et plus sont sévères les ajustements et les réformes à appliquer. Ces mesures se résument généralement, dans l’instauration d’un système économique plus libéral, incitation de l’initiative privée, réduction du rôle économique de l’Etat pour le rétablir dans sa fonction de régulateur, assainissement des finances publiques, rétablissement de la réalité des prix des facteurs et des biens sur le marché, restructuration des entreprises etc. Ces redressements entraînent, généralement des problèmes sociaux tel le chômage, la baisse du pouvoir d’achat, la pauvreté…etc. Ce qui rend réticent les pays pour recourir à ce genre de programme sauf s’ils n’ont d’autres choix que le FMI. 6. Les critiques du FMI : Le FMI est une institution souvent critiquée, même si ces critiques reconnaissent son existence comme indispensable. Les reproches viennent de différents angles : a) Les critiques politiques : Dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, la conditionnalité a été critiquée par les pays en développement qui ont accusé les « programme d’austérité » de bloquer leur développement et de détériorer leur situation local. Le FMI a aussi souvent été pris comme « bouc émissaire » par des gouvernements qui l’ont utilisé pour faire accepter à la population des réformes difficiles sans avoir à en supporter les conséquences politiques. De graves incidents ont ainsi suivi la mise en place de programme de stabilisation dans certains pays d’Amérique latine (notamment au Brésil et en Argentine) ainsi qu’en Afrique. Les gouvernements se sont déclarés « forcés » de mettre en œuvre des programmes de stabilisation pour obtenir les crédits du FMI et de la Banque mondiale et donc pour avoir accès aux crédits bilatéraux et au rééchelonnement de leur dette. Les programmes préconisés par le fonds se sont ainsi vus accuser d’ « être néfastes à la croissance et au développement », de toujours recourir à une « cure d’austérité » d’accroître la pauvreté, et de forcer le remboursement des dettes contractées auprès des banques commerciales. Le directeur général du fond nommé en 2000, Host Köhler, a entrepris de simplifier cette conditionnalité. b) La critique des Alter mondialistes : Le mouvement des ONG contre uploads/Finance/ le-fmi-gioa.pdf
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- Publié le Dec 05, 2022
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