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Les notions de Base en Comptabilité Général I - L’Entreprise et la Gestion II -

Les notions de Base en Comptabilité Général I - L’Entreprise et la Gestion II - La méthode et le modèle comptable 1- Nécessité et utilité de la comptabilité 2- La Normalisation Comptable Marocaine et le PCGE 3- Les Systèmes d’Organisation Comptable : le Système Classique 4- Les Etats de Synthèse III – Les finalités de la comptabilité financière I- L’Entreprise et la Gestion Le pilotage de l’entreprise, consiste à faire des choix, à prendre des décisions dans le but de réaliser les objectifs. L’objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisationd’un profit financier. La plupart des décisions sont des décisions courantes qui engagent l’entreprise sur le court terme. Exemple : décider du programme de fabrication de la journée. D’autres décisions engagent l’entreprise sur le moyen terme et le long terme. On parle alors de décisions stratégiques. Exemple : Choix de produits, prix, distribution, communication, organisation humaine et matérielle. L’ensemble de ces décisions constitue la gestion. Une gestion efficiente tient compte des contraintes économiques et juridiques propres à l’environnement de l’entreprise et s’appuie sur des outils d’aide à la décision. La comptabilité générale est un de ces outils. I – NOTION D’ENTREPRISE : 1 – DÉFINITION : L’entreprise est une combinaison de moyens humains (personnel) et de moyens matériels (capital technique et capital financier) dans le but de la fabrication et la commercialisation de biens et de services. La création de l’entreprise est généralement motivée par la réalisation de bénéfice. 2- RELATION DE L’ENTREPRISE AVEC SES PARTENAIRES : Dans le cadre de ses relations (économiques, financières, sociales) avec ses partenaires, l’entreprise génère des flux (mouvements) ayant un caractère réel (physique) et un caractère monétaire. Les flux, quelle que soit leur nature, sont généralement des flux entrants (achat de marchandises, achat de matières premières, recrutement de salariés, demande de crédits bancaires….) ou des flux sortant (vente de marchandises, vente du produit finis, payement des salaires). Les flux économiques se classent en deux catégories : Externes : Réalisés avec un partenaire (extérieur à l’entreprise) Internes : Réalisés à l’intérieur de l’entreprise Flux Réels : Qui portent sur un bien ou un service Financiers : Qui portent sur tout moyen de règlement (espèces, chèque, carte bancaire ou crédits) Remarque : Les échanges réalisés avec un partenaire entraînent deux (ou plusieurs) flux économiques de même valeur mais de sens contraire I - La méthode et le modèle comptable : 1- Nécessité et utilité de la tenue de la comptabilité A – DÉFINITION DE LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE : La comptabilité est une technique qui permet l’enregistrement des opérations effectuées par une entreprise en vue d’établir des états de synthèse (Bilan, Compte de produits et charges…) qui permettront de connaître la situation de l’entreprise. Mais la comptabilité est également une source d’information pour : Analyser le fonctionnement de l’entreprise : montant et évolution des recettes, montant des consommations de matières premières…Cette analyse débouche sur la réalisation des prévisions. Contrôler le fonctionnement de l’entreprise : savoir si les prévisions sont réalisées et prendre les décisions correctives si c’est nécessaire. La comptabilité comprend les branches suivantes : La comptabilité générale dont la tenue est obligatoire (toute entreprise est obligée de tenir une comptabilité), c’est à dire tenir des livres comptables (documents comptables spéciaux) et de faire une fois par an un inventaire de ses biens et dettes ; La comptabilité analytique, facultative, encore appelée comptabilité de gestion, dont le but est de fournir toutes les informations utiles aux décisions à prendre. La comptabilité est une mémoire écrite qui garde fidèlement la trace des valeurs, des opérations et des résultats. C’est l’organisation qui permet de fournir des éléments de calcul économique. De ce point de vue, elle est indispensable car les opérations de l’exercice sont toujours très nombreuses. Pour remplir ce rôle, la comptabilité doit répondre à des règles de présentation et d’évaluation dans toutes les entreprises de telle sorte que le lecteur des documents annuels puisse les comprendre, les interpréter et les comparer sans aucune difficulté. De ce point de vue la comptabilité peut être un langage commun à tous les partenaires économiques. C’est ce qu’a voulu le Législateur marocain en instituant, par la Loi 9-88 du 25-12- 1992, le premier Plan Comptable Général des Entreprises (PCGE) annexé à cette Loi. La comptabilité générale est un système d’information qui permet la collecte de l’information comptable afin de l’enregistrer, de la classer et de la traiter.  Enregistrer (Saisir) : c’est l’opération qui permet d’inscrire tous les flux monétaires réalisés par l’entreprise  Classer (Organiser) : c’est le fait de classer toutes les opérations en fonction de leur nature (achat, vente, salaire…)  Traiter : c’est le fait d’analyser les opérations comptables afin d’en tirer les renseignements nécessaires à la bonne gestion (prévoir, analyser, comparer dans le temps et dans l’espace) La comptabilité peut être considérée sous plusieurs angles. C’est une technique mais c’est aussi un système d’information qui fournit une représentation de la réalité. La technique comptable est le moyen de traiter un certain type d’informations pour construire cette représentation. B – NOTION D’EXERCICE COMPTABLE : L’exercice comptable est la période durant laquelle la comptabilité est tenue par l’entreprise. Pour des raisons de normalisation, l’Administration a imposé à toutes les entreprises une période de 12 mois et généralement cette période coïncide avec l’année civile (du 1-1 au 31-12 de chaque année). C – LES SOURCES JURIDIQUES DE LA COMPTABILITÉ :  Loi comptable 9-88  Droit commercial  Droit fiscal  Droit de Travail ou Droit social 1- la Normalisation Comptable Marocaine et le PCGE On appelle Normalisation Comptable «l’ensemble des textes et des dispositions qui concourent à unifier la comptabilité, tout en lui donnant un maximum d’efficacité pour l’ensemble des partenaires économiques » La Commission de Normalisation Comptable, créée en 1986, a élaboré un «Code Général de Normalisation Comptable (GGNC) » qui constitue l’ensemble de références historiques et pratiques de la normalisation marocaine. Le CGNC comporte principalement :  une Norme Générale Comptable  un Plan Comptable Général des Entreprises Les objectifs que s’assigne la Normalisation Comptable marocaine sont :  Servir le chef d’entreprise et ses divers gestionnaires ;  Améliorer l’information externe à l’entreprise et notamment celle de ses partenaires : clients, fournisseurs, investisseurs, banquiers …  Faciliter l’enseignement et la formation ;  Se prêter aux traitements automatisés (informatique)  Etre en harmonie avec les règles comptables internationales ;  Fournir à l’Etat et à la Statistique Nationale une information fiable. 2-1/ la Norme Générale Comptable La Norme Générale Comptable vise non seulement les entreprises, mais aussi tous les agents économiques contribuant à la production nationale y compris les administrations, les banques, les organismes sociaux …. La NGC vise la présentation d’informations économiques et financières selon un dispositif de fond et de forme cohérent. Elle comprend : 2-1-1 Les principes comptables fondamentaux Les entreprises doivent établir des états de synthèse qui donnent une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de leur résultat. Pour obtenir cette image fidèle, l’entreprise doit respecter un certain nombre de règles qui sont la base d’un langage commun : les principes comptables fondamentaux. Ces principes sont au nombre de sept :  Continuité d’exploitation : selon ce principe, les comptes de l’entreprise sont tenus dans la perspective d’une poursuite normale de son activité. Il est abandonné si les conditions de cessation totale ou partielle de l’activité sont réunies.  Permanence des méthodes : l’entreprise établit ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles d’un exercice à l’autre.  Coût historique : en vertu de ce principe, les éléments du patrimoine restent inscrits en comptabilité à leur valeur d’entrée exprimée en unités monétaires courantes à la date d’acquisition.  Spécialisation des exercices : les charges et les produits de l’exercice doivent être rattachés à l’exercice qui les concerne effectivement.  Prudence : dès qu’une charge est probable, elle doit être enregistrée en comptabilité. Un produit n’est enregistré que lorsqu’il est certain. Les moins values sont toujours enregistrées comme charges et les plus values constatées entre les valeurs actuelles et les valeurs d’entrée des éléments de l’actif ne sont pas comptabilisées.  Clarté : les opérations et informations doivent être inscrites dans les bonnes rubriques sans compensation entre elles.  Importance significative : les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut affecter les évaluations et les décisions. Ces états ne doivent faire apparaître que les informations d’importance significative, c’est à dire celles qui sont susceptibles d’influencer l’opinion que les lecteurs peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’entreprise. 2-1-2 La description de l’organisation de la comptabilité et des traitements comptables et informatiques. 2-1-3 La description des méthodes d’évaluation : Ces méthodes doivent être détaillées et explicitées afin que les valeurs figurant dans les comptes et dans les états de synthèse, soient calculées de la même façon selon les mêmes critères chez tous les agents économiques, et soient donc comparables. La norme précise les différents modes d’évaluation à retenir en toute circonstance par l’entreprise pour la détermination de la uploads/Finance/ les-notions-de-base-en-comptabilite-general.pdf