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1 LETTRE D’INFORMATIONS LETTRE D’INFORMATIONS LETTRE D’INFORMATIONS LETTRE D’INFORMATIONS ECONOMIQUES STRATEGIQUES ECONOMIQUES STRATEGIQUES ECONOMIQUES STRATEGIQUES ECONOMIQUES STRATEGIQUES INTERNATIONALES INTERNATIONALES INTERNATIONALES INTERNATIONALES Numéro 199 31 janvier 2010 Mieux comprendre Mieux comprendre Mieux comprendre Mieux comprendre ce qui va se produire ce qui va se produire ce qui va se produire ce qui va se produire en 2010 en 2010 en 2010 en 2010- - - -2011… 2011… 2011… 2011… Les politiciens contraindront Les politiciens contraindront Les politiciens contraindront Les politiciens contraindront les Etats à la banqueroute les Etats à la banqueroute les Etats à la banqueroute les Etats à la banqueroute MAIS sauveront LA Banque MAIS sauveront LA Banque MAIS sauveront LA Banque MAIS sauveront LA Banque « Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le péché. Les banquiers possèdent la terre. Prenez-la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et, en un tour de main, ils créeront assez d’argent pour la racheter. Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage, laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits ». Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941, seconde fortune d’Angleterre. L’oligarchie de Wall Street L’oligarchie de Wall Street L’oligarchie de Wall Street L’oligarchie de Wall Street poursuit un rêve… poursuit un rêve… poursuit un rêve… poursuit un rêve… Le 17 février 1950, James Paul Warburg déclarait à la tribune du Sénat américain : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir s’il sera créé par conquête ou par consentement ». Ce membre éminent du Council on Foreign Relations (CFR) appartenait à une célèbre famille de banquiers juifs de Hambourg, très impliquée dans de sombres coups. En effet, explique l’éminent historien Antony Sutton : en 1920, l’oncle Felix Warburg prit la tête de la Kuhn, Loeb & Co, autre banque juive considérable associée aux Rockefeller depuis 1911 et qui servit de cheville ouvrière dans le financement occulte de la Révolution russe par les Etats-Unis, ainsi que dans celui du régime nazi, au début des années trente. Pas étonnant que Jacques Attali, admiratif devant ces puissants qui considèrent les peuples comme du « bétail », ait publié, il y a plus d’une vingtaine d’années, un ouvrage au titre évocateur : Sigmund Warburg : un homme d’influence… c’était le père de James Paul Warburg. Après quatorze années de présidence à l’Elysée, et peu de temps avant de mourir, François Mitterrand décide de laisser son testament politique dans un ouvrage écrit par Georges-Marc Benamou : Le dernier Mitterrand, publié en 1997. Le président socialiste confiait : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente… […] Ils sont très durs les Américains. Ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ». Plusieurs années avant, dans une conférence de presse du 4 février 1965, le Général de Gaulle s’exprimait au Palais de l’Elysée. « A l’issue de la Conférence de Gênes, en 1922, on a reconnu à la livre et au dollar le privilège d’être tenues automatiquement comme équivalentes à l’or pour tous paiements extérieurs, tandis que les autres (devises) ne l’étaient pas. Puis la livre a été dévaluée en 1931 et le dollar en 1933. Avec la Seconde Guerre mondiale, les monnaies européennes furent ruinées par l’inflation. Possédant la majeure partie de l’or de la planète, les Etats-Unis tiraient un avantage évident. Il pouvait paraître naturel que les autres Etats fissent entrer indistinctement des dollars ou de l’or dans leurs réserves de change. Ce système s’appelait le Gold Exchange Standard ». Mais, estime le Général de Gaulle, « les conditions qui ont pu, naguère, susciter le Gold Exchange Standard se sont modifiées… Les monnaies des Etats de l’Europe occidentale sont aujourd’hui restaurées, à tel point que le total des réserves d’or des Six équivaut aujourd’hui à celui des Américains. Il le dépasserait même si les Six décidaient de transformer en métal précieux tous les dollars qu’ils ont à leur compte ». Aujourd’hui, « il existe un déséquilibre en quelque sorte fondamental. Pour toutes ces raisons, la France préconise que le système soit changé ». « La France, pour sa part, est prête à participer activement à la vaste réforme qui s’impose désormais dans l’intérêt du monde entier »1. Ce que De Gaulle contestait, c’est le fait que les Etats- Unis puissent s’endetter à volonté sur le dos des autres nations au motif que le reste de l’économie mondiale avait besoin de dollars pour garantir sa propre 1 Extraits de Discours et Messages, Charles de Gaulle – Plon, 1970 – pages 330 à 334. 2 fabrication de monnaie. En contraignant les autres nations à accepter le dollar comme LA devise d’échange et de réserve internationale, les Etats-Unis se comportaient comme un dictateur percevant l’impôt de la part des pays vassaux. En effet, poursuit le général de Gaulle : « Le fait que beaucoup d’Etats acceptent, par principe, des dollars au même titre que de l’or, pour les règlements des différences qui existent à leur profit dans la balance des paiements américaine ; ce fait entraîne les Américains à s’endetter gratuitement vis-à-vis de l’étranger. Car ce que les Américains doivent, ils le payent, tout au moins en partie, avec des dollars qu’il ne tient qu’à eux d’émettre. Etant donné les conséquences que pourrait avoir une crise qui surviendrait dans un pareille domaine, nous pensons qu’il faut prendre à temps les moyens de l’éviter. Nous estimons nécessaire que les échanges internationaux soient établis comme c’était le cas avant les grands malheurs du monde, sur une base monétaire indiscutable et qui ne porte la marque d’aucun pays en particulier. Quelle base ? En vérité, on ne voit pas qu’il puisse y avoir, réellement, de critère, d’étalon, autre que l’or ». Dans cette courte conférence, le Général de Gaulle « osait » signifier au cartel bancaire que la France refusait désormais la vassalité envers les financiers des deux premiers conflits mondiaux. Mais avait-il conscience de l’existence de ce cartel ? Connaissait-il cette déclaration du président américain Thomas Woodrow, commentant la prise de contrôle de la Banque centrale américaine, en décembre 1913, par le cartel bancaire ? « Je suis un homme très malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de la nation, donc, et toutes nos activités sont aux mains de quelques hommes. Nous sommes devenus un des gouvernements les plus mal dirigés, le plus complètement contrôlé et dominé dans le monde civilisé. Nous ne sommes plus du tout un gouvernement d’opinion libre, ni un gouvernement par la conviction et le vote de la majorité, mais un gouvernement par l’opinion et la coercition d’une poignée d’hommes dominants ». Comme l’Histoire l’atteste, les menaces du Général de Gaulle ne furent pas appréciées du tout par Wall Street2. La révolution de Mai 68, organisée par les 2 Trois présidents américains ont remis en cause le pouvoir des banquiers internationaux : James Madison (1751-1836) ; Abraham Lincoln (1809-1865) et John F. Kennedy (1917- 1963). Tous les trois furent assassinés par le cartel bancaire pour avoir remis en question la création monétaire privée ! Juste avant de mourir, James Madison dira : « L’histoire révèle que les banques privées utilisent toutes les formes d’abus, d’intrigues, de supercheries et tous les moyens violents possibles afin de maintenir leur contrôle sur les gouvernements par le contrôle de l’émission monétaire ». Quand le président Abraham Lincoln a eu besoin d’argent en services secrets américains, le contraignit à quitter la place ! Comme chacun le sait, l’agent révolutionnaire Cohn Bendit fut un pion important de ce coup d’Etat des banquiers américains. De nombreuses années sont passées et Cohn Bendit est toujours fidèle au poste pour mettre en œuvre, si nécessaire, une version néolibérale « écolo de gauche »… dans l’hypothèse où l’expérience néolibérale de droite se terminerait mal. Les banquiers internationaux Les banquiers internationaux Les banquiers internationaux Les banquiers internationaux placent leurs hommes placent leurs hommes placent leurs hommes placent leurs hommes Quand Georges Pompidou rencontre de Gaulle en 1944, ce dernier lui confie la direction du cabinet. Même durant la traversée du désert du général, la collaboration des deux hommes se poursuit. Directeur général de la banque Rothschild en 1956, Pompidou passera de nombreux week-ends avec Guy de Rothschild (le père de David et d’Edouard) au château de Ferrières. C’est Pompidou qui présentera à la famille son brillant secrétaire général adjoint, Edouard Balladur. Pompidou abandonne ce poste pour celui de uploads/Finance/ lettre-d-x27-informations-economiques-strategiques-internationales.pdf
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- Publié le Fev 22, 2021
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