FEDERACIÓN SINDICAL MUNDIAL LETTRE DE CONVOCATION DU CONGRÈS CONSTITUTIF DE L’U
FEDERACIÓN SINDICAL MUNDIAL LETTRE DE CONVOCATION DU CONGRÈS CONSTITUTIF DE L’UIS DES SYNDICATS DE LA FSM DE PENSIONNAIRES ET RETRAITÉS “Il SERAIT UTILE POUR LA CLASSE OUVRIÈRE RASSAMBLER SYNDICALEMENT LES PENSIONNAIRES DE TOUTE LA PLANÈTE” INTRODUCTION.- Cette lettre de convocation est le résultat de l'acceptation et mise en œuvre des décisions du 16ème Congrès de la FSM (avril 2011) et de son Conseil Présidentiel réalisé en Afrique du Sud (février 2012), en relation à l'organisation dans la FSM des Pensionnaires et Retraités (PeR). A ce fin un Comité Préparatoire s'est réuni à Athènes le 9 mai 2012 et a convenu: <<travailler dès à présent à la préparation pour l`année 2013, à Barcelone, en Espagne, du Premier Congrès des syndicats de classe des Pensionnaires et Retraités (PeR) attachés à la FSM. >> Plus tard, les dates exactes seront précisées avec 6 mois d`anticipation. Nous ajoutons à la fin une copie du compte rendu des accords pris dans ce Comité Préparatoire. Il sera envoyé, avec cette lettre de convocation, une enquête afin que dans chaque pays soient recueillis les renseignements élémentaires de la réalité des Pensionnaires et Retraités (voir enquête à la fin) Les détails de la convocation (dates, visas, documents, etc.) se concrétiseront avec suffisamment de délai. Confirmer votre participation par email à l'adresse ci-dessous FSM Bureaux Centraux: contact@wftucentral.org Quim Boix: quimboix@quimboix.es MOTIVATION.- La création d'une UIS (Union Internationale de Syndicats) dans la FSM, regroupant et coordonnant syndicats de classe de Pensionnaires et Retraités (désormais PeR) de tout le monde, constituera un pas de plus dans la bonne direction marquée par le 16ème Congrès de la FSM. Nous sommes dans une longue et réelle crise structurale et systémique du capitalisme. Nous savons que les luttes syndicales de la classe ouvrière ont avancées chaque fois que ont eu une finalité politique et pas seulement économique. Actuellement toutes ces luttes peuvent provoquer des ruptures avec le système capitaliste, en partie grâce au développement de la conscience de classe dans la classe ouvrière mais aussi dû à l'énorme et croissante productivité du travail. Considérations toutes bénéfiques pour les PeR. Dans ce contexte ils existent beaucoup de pays au monde où les travailleurs n'ont même pas le minimum de droits sociaux. C'est pour cela que le droit à une retraite et une pension dignes (c'est-à-dire à celles qui permettraient vivre dignement) est une conquête encore à atteindre dans beaucoup trop de pays. Par conséquent dans les pays où ce droit existe nous devons agir avec l’internationalisme prolétarien qui caractérise la FSM et lutter pour que le droit à une pension de retraite, clairement située au-dessus du seuil de pauvreté, soit une réalité pour tous. Par ailleurs, ils existent aussi beaucoup de pays au monde où le syndicalisme de classe se soucie d'organiser syndicalement, mais aussi de forme autonome et spécifique, les PeR. Sans cette particularité, le Congrès Mondial, que nous sommes en train de convoquer avec cette lettre, il ne serait pas possible. Aujourd`hui, dans trois continents : Amérique, Asie et Europe, nous avons des syndicats de classe où les PeR s`organisent. Nous devons également considérer qu`ils existent des pays avec une longue tradition syndicale et qui, en plus, disposent du droit à une pension et à une retraite, mais dans lesquels les syndicats de classe prêtent peu d`attention aux PeR. Dans des nombreux cas, les PeR qui ont une activité syndicale dédient peu de temps à un travail spécifique en direction des PeR. Ils participent plutôt à une activité syndicale générale. D`autre part, nous devons considérer que les PeR est un collectif beaucoup plus important qu`on le pense. Un collectif qui peut lutter sans avoir peur d`être licencié. Selon le pays considéré, nous sommes entre le 20 et le 30 % de la population qui exerce le droit au vote. Nous sommes également des gens avec une longue expérience syndicale et politique, mais nous sommes aussi des dirigeants formés dans le combat et disposés tous, malgré notre âge avancé, à lutter contre le capitalisme. Comme l’a dit le Président de la Fédération des PeR du PAME, le camarade Takis Mavrodóglu, “nous sommes des vétérans ex-travailleurs, mais nous continuerons la lutte pour nos droits à côté de notre classe”. C`est vrai que parfois l`âge est source de problèmes, surtout de santé et mobilité, mais ce qui doit nous motiver c`est savoir profiter (au bénéfice de la position de classe du syndicalisme) de la grande potentialité du collectif évoqué. Et pour cela nous devons l'organiser et le coordonner. Dans la longue histoire du mouvement ouvrier mondial, ils sont relativement récents les victoires sociales arrachées au capitalisme par les PeR. Une partie de ce collectif arrive à cette condition avant l`âge de la retraite à cause de problèmes de santé; dans la plupart de cas c’est à cause de l’âge que les PeR arrivent à la retraite, une fois fini la période d`exploitation directe du capital. Ce sont les grandes conquêtes du syndicalisme de classe durant le XXème siècle dans toute la planète, qui ont permis, d`une part accéder au droit à la retraite, et d`autre part pouvoir fixer l`âge du départ à la retraite. Sans oublier que ces conquêtes dans le monde capitaliste sont aussi, en grande mesure, conséquence de l`influence de la victoire de la Grande Révolution Socialiste d`Octobre 1917 en Russie. Par ailleurs, le fait que dans l`URSS, et dans d`autres pays socialistes, les travailleurs avaient le droit à la retraite (à cent pour cent du salaire) après 25 ans de travail, a représenté en général un énorme pas en avant, et en particulier un grand point d`appui dans le luttes syndicales européennes et mondiales. De cette façon, dans beaucoup de pays, le droit à la retraite universelle reconnu par les lois bourgeoises a été conquis. Variant l’âge de départ à la retraite et les conditions requises pour y accéder du degré de lutte ouvrière dans ces pays. Néanmoins, l’âge de départ à la retraite à 60 ans a été toujours le référent. Également a été conquis pour les femmes le droit de partir à la retraite plus tôt que les hommes, jusqu’à 5 ans en moins, et pour certaines professions à risques (le travail dans les mines, par exemple) le droit de pouvoir partir à la retraite 10 ans plus tôt que l’âge générale légal. Tous ces droits, qui ont été conquis et améliorés grâce à la lutte ouvrière pendant le XXème siècle, sont actuellement, dans plusieurs pays, en nette récession ; du fait que le capitalisme profite de sa crise structurelle et de la soumission du « syndicalisme jaune », coordonné dans la CSI, au capital. Ainsi, des droits conquis après des années de luttes, disparaissent aujourd’hui, soit le nombre de paies reçues par an, soit les montants de celles-ci et les critères employés pour les calculer. Pareillement en ce qui concerne l’âge pour y avoir droit. Le capitalisme, cohérent avec sa logique d’exploitation, attaque en permanence les conquêtes ouvrières. Et avec cette philosophie crée les Fonds Privés des Pensions (FPP). D’abord comme complément de pension publique, ensuite comme une succulente affaire financière soutenue par la grande banque, mais aussi par les dirigeants syndicaux du pacte social appartenant à la CSI, Confédération Syndicale Internationale, soumise au capital. Tous ensembles pour mieux détruire les droits conquis par les travailleurs. Dans les dernières années nous assistons à des graves pertes de droits des PeR. Par exemple au Portugal et en Grèce où le capital a supprimé des paies extraordinaires ; en Espagne, en France et dans d’autres pays où l’âge de la retraite a été retardé, diminuant également le montant correspondant à la retraite. Cela a été possible grâce à la soumission des syndicats aux désirs du grand capital. Même situation vivent actuellement les anciens pays socialistes, où s’est implanté le vol capitaliste. À ce sujet est intéressant le refus par référendum des citoyens de Slovénie à pouvoir retarder l’âge de la retraite à 65 ans, et cela afin de conserver l’âge de la retraite qu’ils avaient dans l’époque socialiste, à 57 et 58 ans. Néanmoins, il y a aussi des pays où ces dernières années les droits des PeR se sont vus accroître, en particulière en Amérique Latine où les victoires sociales sont très significatives et où, au même temps, on avance dans des positions anti impérialistes. Outre Cuba, pays qui conserve son identité socialiste démontrant que c’est la classe ouvrière qui a le pouvoir et qui gouverne, le Brésil, le Venezuela, l’Equateur, la Bolivie, etc., ont fait des progrès sociaux très importants, dissimulés toujours par la presse bourgeoise, voir même attaqués par celle-ci. Un exemple à remarquer c’est celui de la Bolivie, pays où il y a quelques mois l’âge de la retraite a été descendu à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes, âge, pour ce dernier collectif, qui descend à 49 ans si les femmes ont 3 enfants ou plus. Pour compléter cette brève analyse et pour la rédaction des documents qui serviront de base dans les débats du Congrès que nous convoquons ici, nous uploads/Finance/ lettre-de-convocation-du-congres-constitutif-de-l-x27-uis-des-syndicats-de-la-fsm-de-pensionnaires-et-retraites.pdf
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- Publié le Jui 16, 2022
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