TOURA Mohamed 2017 1 Remarque : ce document ne traite pas de manière exhaustive

TOURA Mohamed 2017 1 Remarque : ce document ne traite pas de manière exhaustive le sujet. Attention : Le même sujet peut être posé mais par une autre problématique. Pour les personnes ayant des remarques, elles peuvent me contacter soit par mon compte facebook soit par e-mail. Compte Facebook : Toura Mohamed E-mail : touraesma@gmail.com Sujet : Libéralisation du taux de change : opportunité ou menace Dans un contexte national caractérisé par l’ouverture croissante de l’économie marocaine sur l’extérieur. Le Maroc veut accompagner le processus d’ouverture en changeant son régime de change. Les autorités chargées de cette réforme présente comme argument que le système actuel n’est plus adapté au contexte national actuel. Ceci nous conduit à poser la problématique suivante : Quelle sera l’incidence de transition du Maroc vers un régime de change flexible ? Afin de répondre à cette problématique, nous exposerons, dans un premier temps, le régime de change actuel (I). Dans un deuxième temps, nous évoquerons, les risques de change flexible (II). I-Régime de change actuel Le Maroc adopte, depuis des années, un régime de change intermédiaire. Or, il est devenu critiquable. 1-Régime de change intermédiaire Le régime de change en tant que moyen de la politique économique joue un rôle prépondérant étant donné qu’il affecte l’activité économique. Le Maroc est doté depuis des années de régime de change intermédiaire. Ce dernier indique un rattachement de la monnaie nationale à un panier de devises. Pour le Maroc, sa monnaie est rattachée à deux monnaies étrangères à savoir le dollar avec 60% et l’euro à hauteur de 40% avec une bande de fluctuation fixée par la Banque centrale. Cette pondération des proportions a été fixée sur la base des transactions du Maroc avec le reste du monde. Selon la Banque centrale, le régime dont dispose aujourd’hui le Maroc ne rime pas avec son ouverture. 2-Inconvénients du régime de change intermédiaire Comme tout régime de change, le régime de change intermédiaire a des avantages et des inconvénients. En fait, le régime de change actuel permet à la fois la maîtrise de l’inflation, l’amélioration du climat de confiance et d’amortir la spéculation. En revanche, ce régime TOURA Mohamed 2017 2 affecte l’économie marocaine du fait qu’il contribue à l’épuisement des réserves de change en cas de crise, chose qu’il peut mettre le pays en situation délicate. Aussi, le régime actuel surévalue la valeur du dirham, ce qui influe la compétitivité de l’économie nationale. C’est la raison pour laquelle, le Maroc veut basculer vers un régime de change flexible. II-Risques de change flexible Le passage vers un régime de change flexible nécessite une panoplie de conditions pour sa réussite. 1-Pré-requis du système flexible Pour se prémunir contre les éventuels risques de régime de change flexible, le Maroc devrait remplir un certain nombre de conditions. D’après la Banque centrale, le Maroc bénéficie d’une conjoncture aussi bien nationale qu’internationale propice. D’abord, les fondamentaux macroéconomiques sont bien maîtrisés. En effet, l’économie nationale a des réserves de change confortable. De même, les déficits, que ce soit extérieur ou intérieur sont aussi acceptables. Pourtant, le régime de change flexible a ses risques qui peuvent bouleverser toute l’économie. 2- Risques de passage vers la flexibilité Les risques de régime de change flexible sont tributaires des spécificités de chaque économie. Le Maroc, quant à lui, ce passage peut engendrer des risques. En premier lieu, la réaction des acteurs économiques, notamment en termes de spéculation qui peut créer une certaine instabilité du système financier. En deuxième lieu, la libéralisation du taux de change aura pour conséquence une hausse des prix importés. Cette hausse peut provoquer une inflation qui va à son tour impacter le pouvoir d’achat. En dernier lieu, les services de la dette extérieure vont s’accentuent en cas de dépréciation. Le Secteur privé va être affecté lui aussi. En revanche, il peut y avoir des effets positifs. En conclusion, la libéralisation du taux de change a des risques majeurs. Mais, il a aussi des effets positifs en matière d’impulsion des exportations, d’attrait des investissements directs étrangers et le drainage des recettes touristiques puisque la valeur du dirham sera moins chère qu’auparavant. Cette petite analyse nous conduit à s’interroger sur la réaction des autorités monétaires en cas d’échec de régime de change flexible. TOURA Mohamed 2017 3 Bibliographie  AIFUI Saloua (2017) : "Etude de l’impact d’un régime de change flexible au Maroc sur l’inflation", Mémoire pour l’obtention de diplôme d’ingénieur d’Etat.  Alain Nonjon (2011) : "La Guerre des monnaies" édition ellipses", France.  Aziz RAGBI (2013) : "ciblage de l’inflation et flexibilisation du régime de change au Maroc",Thèse de doctorat en Sciences Economiques,Université Mohammed V Rabat- Agdal.  Bakhti.J et Sadiki.M.A (2013):" Effets de la devaluation du dirham sur l’économie marocaine"Cahiers du Plan N°42.  Bank AL-MAGHRIB (2017) : "Réforme du régime de change".  Driss EFFINA (2017) : "Flexibilisation du régime du taux de change au Maroc : pourquoi maintenant ?"  Mohamed BAROUDI(2017) :" le Maroc vers un régime de change flexible, quel impact sur les prix ?", Mémoire Pour l’obtention de diplôme de Master.  Paul KRUGMAN, Maurice OBSTFELD et Marc MELTIZ "Économie internationale "10e édition nouveaux horizons.  Omar BAKOU (2014): "The Suitable Exchange Rate Regime for the Moroccan Economy", International Journal of Economics and Financial Issues, Vol.4, No.3, pp 612-621.  Yves,S. et Bernard,B. (2007) :"Initiation à la macroéconomie",Dunod, 9e édition,Paris. uploads/Finance/ liberalisation-du-taux-de-change-au-maroc-toura-mohammed.pdf

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  • Publié le Mar 26, 2021
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