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R a p p o r t d u G S – S P M a d a g a s c a r Page 1 Mapping des interventions des Partenaires Techniques et Financiers en faveur du Secteur Privé à Madagascar Etude au Niveau National Décembre 2009 Rapport du Groupe Sectoriel des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) Secteur Privé (GS – SP) M. Brice RANDRIANASOLO Consultant Sous la direction de M. Patrick J. GILABERT, Représentant de l’ONUDI à Madagascar, Maurice, Seychelles et Comores R a p p o r t d u G S – S P M a d a g a s c a r Page 2 SOMMAIRE INTRODUCTION .................................................................................................................................................. 3 I. CONTEXTE SOCIO ECONOMIQUE ............................................................................................................ 5 II. PRESENTATION DES DIFFERENTS PROJETS / INITIATIVES ..................................................... 6 1‐ Le secteur du Commerce et de l’exportation ..................................................................................... 6 2‐ Secteur agrobusiness et agro industries ............................................................................................. 9 3‐ Secteur de l’industrie et du tourisme ................................................................................................. 13 4‐ Secteur des Télécommunications et de la Communication ...................................................... 15 5‐ Secteur de la finance et microfinance ................................................................................................ 16 6‐ Les interventions multisectorielles .................................................................................................... 19 7‐ Secteurs des mines et infrastructures ............................................................................................... 25 8‐Les autres secteurs ..................................................................................................................................... 27 III. ANALYSES ET RECOMMANDATIONS ............................................................................................... 30 1. Aspects globaux………………………………………………………………………………………………………30 2. Analyse par secteur ..................................................................................................................................... 32 ANNEXES ............................................................................................................................................................. 36 Annexe 1 : TDR des experts en charge du mapping .......................................................................... 36 Annexe 2 : Tableau des actions .................................................................................................................. 37 Annexe 3 : Liste des programmes et projets du PADECI 2009 ..................................................... 48 Annexe 4 : Liste des documents consultés ............................................................................................ 50 Annexe 5 : Références des PTF Membres du GS SP ........................................................................... 51 R a p p o r t d u G S – S P M a d a g a s c a r Page 3 INTRODUCTION 1. Contexte et historique Dans le cadre du soutien apporté au développement socio économique de Madagascar, et à l’appui au Gouvernement pour la poursuite des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), la Communauté des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) à Madagascar a, depuis l’année 2003, commencé les réflexions sur la mise en place de la première génération du processus UNDAF (Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement), après avoir acquis l’établissement du CCA en juin 2003. Ces réflexions ont abouti à la formulation du CPAP (Country Program Action Plan ou Plan d’Action du Programme Pays) vers la fin de l’année 2004. Dans le cadre de ces programmes pays, le rôle accru que devrait assurer le secteur privé en tant que élément moteur du système productif d’un pays a été largement reconnu et valorisé, et ce à plusieurs titres : - la tendance vers « la prise en main du secteur productif » par le secteur privé, constituant un impératif pour la lutte contre la pauvreté et la faim, s’affirme de plus en plus dans le pays, - la participation du secteur à tous les processus ayant une incidence sur son développement et son cadre d’action, était déjà acquise, - la promotion de politiques et d’outils de gestions économiques visant à l’amélioration du cadre légal et institutionnel de gestion économique et de développement du secteur privé, a déjà commencé de manière encourageante ; Aussi, les programmes et cadres formulés sous l’impulsion des PTF, ont tous connu une entière collaboration de toutes les parties prenantes : le Gouvernement, le secteur privé et la société civile. 2. Engagement de Madagascar pour la poursuite des OMD Du côté national, Madagascar poursuivait la mise en œuvre de son Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté depuis la fin de l’année 2001. En octobre 2004, le Pays a atteint le point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvre Très Endettés (PPTE), ce qui a permis au pays de bénéficier d’un effacement de la dette de 2, 213 milliards de dollars, selon la Banque Mondiale. Cet effacement de dette a certainement pu permettre au pays de disposer de fonds additionnel pour mieux faire face aux différents défis que présentaient les OMD, dont un premier rapport de suivi a été élaboré en 2004. Faisant suite aux travaux du Projet du Millénaire et les recommandations de son rapport sur le plan pratique, la Communauté des PTF à Madagascar envisage d'appuyer le Gouvernement à réaliser l'étude d'évaluation des besoins sur les OMD. Les résultats de cette étude pourraient servir à l'élaboration du Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) de "deuxième génération" prévue pour la fin 2006. Les domaines de coopération retenus dans le cadre de référence des interventions opérationnelles, le Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement (UNDAF), couvrant la période 2005‐2009, cadrent parfaitement avec le DSRP qui était lui‐même élaboré en tenant compte des engagements du Gouvernement à réaliser les OMD. A la fin de l’année 2005, dans le cadre de cette perspective d’élaboration du DSRP de "deuxième génération", le Gouvernement de Madagascar a commencé la formulation du Madagascar Action Plan (MAP), ou Plan d’Action pour Madagascar, un nouveau cadre à établir dans le souci de permettre au développement socio économique du Pays, de connaître des « sauts qualitatifs », devant se concrétiser par des avancées importantes et rapides en matière de poursuite des OMD. Durant les phases préparatoires de la formulation de ce Plan, le Gouvernement a pris soins de « ne consulter que la partie nationale », afin que le document produit pouvait mieux tenir compte des aspirations et des besoins exprimés par la partie nationale. Toutefois, par la suite, R a p p o r t d u G S – S P M a d a g a s c a r Page 4 lorsque les questions liées au financement du Plan d’Action commençaient à émerger, l’association des PTF au processus était rendue incontournable. Pour que, finalement, l’entière adhésion des Nations Unies ainsi que toute la communauté des PTF dans le processus a été formelle en 2007. Ainsi, depuis l’année 2007, le MAP a effectivement pris le relais du DSRP. En conséquence, la révision de certaines dispositions inscrites dans les cadres globaux d’intervention des PTF était nécessaire. A cela s’ajoute la recherche incessante d’une meilleure formule de coordination des interventions des différents PTF dans le Pays. 3. Coordination des aides : la recherche de la meilleure approche A ce niveau, plusieurs initiatives ont été déjà enclenchées, sans avoir produit de résultat notoire. Par contre, à partir de l’année 2005, durant laquelle la « Déclaration de Paris sur l’efficacité des aides » a été signée, les débats sur l’effectivité de la coordination des aides ont pris une allure plus hardie. Car à cette époque, les normes et indicateurs définissant la qualité de cette « efficacité des aides » ont commencé à se formaliser. En 2006 et en 2008, le Gouvernement Malgache a participé à l’évaluation des avancées de chaque pays dans la mise en œuvre de la Déclaration de Paris, évaluation qui se réalise tous les deux ans avec l’OCDE. 4. Les Groupes sectoriels La crise sociopolitique actuelle qui sévit depuis la fin du mois de janvier 2009 a plongé le secteur privé malgache dans une situation grave. Mais elle a aussi mis en évidence la nécessité de concertation et de coordination entre les Partenaires Techniques et Financiers – PTF (organismes d’aides au développement, bailleurs de fonds) appuyant ce secteur. C’est pourquoi la mise en place d’un Groupe Thématique informel Commerce, Industrie, Secteur Privé (GT‐ CISP) a été proposée et décidée par l’Agence Française de Développement (AFD), la Délégation de la Commission Européenne (DCE) et l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Il est devenu plus tard le Groupe Sectoriel Secteur Privé (GS‐SP) pour regrouper les principaux bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux représentés à Madagascar et travaillant dans les domaines du commerce, de l’industrie et du secteur privé. Il constitue à la fois un forum de réflexion et de dialogue, un mécanisme de concertation et un cadre d’échange d’informations. Ainsi, il est un mécanisme de soutien aux autorités et au secteur privé dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des stratégies mais également, un lieu d’échange d’expérience et de promotion de synergies et de complémentarités entre bailleurs de fonds. Un des premiers outils indispensables au bon fonctionnement du GS‐SP est l’inventaire de tous les projets/programmes exécutés ou envisagés dans un futur proche à Madagascar par les PTF dans les domaines du commerce, de l’industrie et du secteur privé. Le principal objectif est de mieux appréhender l’ensemble des opérations entreprises dans ces domaines et identifier les besoins dans le contexte de la crise actuelle. R a p p o r t d u G S – S P M a d a g a s c a r Page 5 I. CONTEXTE SOCIO ECONOMIQUE 1. Une croissance économique mainte fois compromise La croissance de Madagascar suivait déjà une allure constante depuis 1998. Gravitant autours de 4% et 5% du PIB, le taux de croissance était sur le point de décoller à la fin de l’année 2001, lorsque la crise politique post électorale s’éclatait et n’a pas manqué de mettre à mal uploads/Finance/ mapping-des-interventions-des-partenaires-techniques-et-financiers-en-faveur-du-secteur-prive-a-madagascar-etude-au-niveau-national-decembre-2009.pdf
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- Publié le Jul 30, 2021
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