Marché de change Fait par : Encadré par : ISSAOUI YOUSRA FQIH MAJDA HAROUACH SL

Marché de change Fait par : Encadré par : ISSAOUI YOUSRA FQIH MAJDA HAROUACH SLASSI MAROUANE Monsieur OUAKIL SMIRI SAAD ELJAMAAOUI ABDELMONCEF EL OURRAINI IBTISSAM Palan I- Introduction II- Histoire du marché de change III- Revue en littérature 1. Qu’est ce qu’un marché de changes 2. Activités du marché de change IV- Les marchés de change comptant et à terme 1. Marché de change comptant 2. Marché de change a terme V- Relation entre taux de change taux d’intérêt et taux d’inflation 1- Taux de change 2- Taux d’inflation 3- Relation VI- Swaps et future de change VII- Marché de change marocain (nouvelle reforme) 1. En quoi consiste cette nouvelle reforme ? 2. Pourquoi une nouvelle reforme ? 3. Pourquoi maintenant ? VIII- Conclusion Bibliographie /Webographie I- Introduction : Le marché des changes est la première manifestation concrète de la réalité internationale. Toute entreprise qui exporte et importe, tout individu qui se déplace à l’étranger, tout agent économique qui prête ou emprunte en devises, se heurte immédiatement à un problème de change. Les offres et demandes de monnaie nationale contre des devises rencontrent sur le marché des changes. Ce marché ne correspond pas à un lieu géographique précis, mais à un réseau qui relie les banques entre elles. Celles-ci opèrent pour le compte de leurs clients (entreprises, particuliers) ou leur propre compte. Les banques centrales y interviennent également pour exécuter les ordres de leurs clients (Trésor public, grandes entreprises) ou dans le cadre de la politique monétaire. Le marché des changes comprend deux compartiments : • marché du change manuel, qui résulte de la confrontation des offres et des demandes de billets de banque ou de chèques de voyage et concerne surtout les touristes et hommes d’affaires pour leur séjour à l’étranger, • marché du change scriptural, qui correspond aux transactions effectuées par virement de compte à compte entre des banques étrangères, son volume d’activité est beaucoup plus important que sur le marché du change manuel. II- Le système monétaire international et les conditions de parité internationales. Le système monétaire international actuel est fondamentalement un système de taux de change flottants ; c'est-à-dire un système où le taux de change entre deux monnaies résulte de la confrontation de l’offre et de la demande des deux monnaies. Il existe néanmoins des zones de taux de change fixe ; c'est-à-dire un système où le taux de change entre deux monnaies est fixé par les autorités monétaires (banques centrales ou autres). L’objet de ce chapitre est de présenter l’évolution du système international dans un premier temps, puis les conditions de parité internationales ou, dit autrement, les principales relations entre les taux de change, les taux d’inflation et les taux d’intérêt. 1- L’évolution du système monétaire international jusqu’en 1973. L'or a été le principal bien de référence utilisé pour fixer la valeur d'une monnaie. Jusqu'en 1914, le système monétaire dit « de l'étalon-or1 » était à parité fixe, la valeur de chaque monnaie étant fixée en or. On pouvait alors échanger les francs français (FRF2 ) contre des livres sterling (GBP) en proportion exacte de leur valeur en or. Par exemple, si une once d'or valait 10 FRF en France et 2 GBP en Grande-Bretagne, le taux de change était de 5 FRF/GBP et de 0,2 GBP/FRF. Le pouvoir d'achat domestique d'une monnaie, c'est-à-dire son contenu en or, était établi par les autorités monétaires du pays, qui contrôlaient alors le taux de change. Dans ce cadre, les ajustements des taux de change se faisaient dans le cas très exceptionnel où un gouvernement était forcé de réduire le contenu en or de sa monnaie. Parallèlement, le gouvernement devait se porter garant de la valeur de la monnaie de son pays, c'est-à-dire qu'il devait détenir en réserves la contrepartie en or de la monnaie émise. Dans ce système où l'or était utilisé pour établir des transactions internationales, un déficit de la balance des paiements se traduisait par une sortie d'or et une réduction des réserves domestiques, ce qui revenait à réduire l'offre réelle de monnaie domestique. Par exemple, si la valeur de la livre était fixée à deux onces d'or et celle du dollar à une once, une livre valait deux dollars. Si, par la suite, la Grande-Bretagne achetait plus de biens aux États-Unis que ces derniers n'en achetaient à la Grande-Bretagne, il y avait un déficit de la balance des paiements de la Grande-Bretagne vis-à-vis des États-Unis et une offre excédentaire de livres. Ces livres excédentaires ne trouvant pas de contrepartie en dollars sur le marché, elles étaient échangées contre de l'or auprès de la banque centrale anglaise et, ensuite, cet or était échangé contre des dollars auprès de la banque centrale américaine. Il y avait donc un déplacement de l'or de la Grande-Bretagne vers les ÉtatsUnis. Parallèlement, les banques centrales devant maintenir un ratio constant entre les billets émis et l'or en stock1 , la banque centrale anglaise était obligée de réduire les livres en circulation et par ce biais la consommation en Grande-Bretagne. En théorie, cette réduction de la consommation aurait dû être transitoire car s'accompagnant d'une baisse des prix en Grande-Bretagne, la compétitivité des produits anglais devait s'améliorer et le déficit de la balance commerciale se réduire. Malheureusement, ce mode d'ajustement ne se réalisait jamais car les gouvernements concernés ne respectaient plus les rapports entre les billets émis et les stocks d'or détenus, cela afin d'éviter les problèmes associés à une baisse de la consommation, en particulier le chômage. Une autre explication de la mauvaise efficacité de ce système est le fait que les prix sont rigides et ne s'ajustent pas facilement à la baisse comme ils le devraient. Avec la guerre de 1914-1918, les gouvernements ont tous mis en place un système de contrôle des changes et ont abandonné l'obligation de convertir leur monnaie en or. De 1918 à 1922, les taux de change flottaient librement, c'est-à-dire que le prix d'une monnaie résultait de la confrontation de l'offre et de la demande. Cette période s'est caractérisée par une hyperinflation dans plusieurs pays. Le premier système de l’étalon de change or fut institutionnalisé par la conférence de Gênes en 1922. Une monnaie pouvait alors être changée dans une devise de référence dite « étalon », la valeur de cette devise étalon étant garantie en or. L’étalon fut la livre jusqu’en 1931 et ensuite le dollar. Ce système fonctionna avec plus ou moins de succès, mais fut affecté par de fortes spéculations et dévaluations. La nécessité de mettre en place un système plus efficace apparut. Ce fut l'objet en 1944 du système de Bretton Woods. Dans ce système d’étalon de change or2 , les parités des différentes monnaies étaient fixées par rapport à l'or et au dollar. Les banques centrales garantissaient la conversion de leurs monnaies dans une parité fixée en dollar et en or, la banque centrale américaine garantissant plus particulièrement la conversion des dollars en or au prix de 35 dollars l'once. Des fluctuations de 1 % autour des parités fixées étaient autorisées, les banques centrales s'engageant à intervenir chaque fois que la valeur de leur monnaie divergeait de plus ou moins 1 %. Pour cela, elles devaient acheter leur monnaie en cas de dépréciation supérieure ou égale à 1 % de leur monnaie et la vendre en cas inverse. Pour surveiller le bon fonctionnement du système, le Fonds monétaire international (FMI) a été créé en 1945. En fait, le système mis en place à Bretton Woods donnait l'impression d'être centré sur l'or. Mais le dollar y jouait le rôle majeur en étant (directement ou indirectement) étalon, instrument de réserve et instrument de paiement au niveau international. La convertibilité des monnaies en or était à deux paliers1 car il fallait convertir chaque monnaie en dollars et ensuite ceux-ci en or. À partir de 1959, maintenir la valeur du dollar à 35 dollars l'once devint de plus en plus difficile. En effet, à la suite de poussées inflationnistes aux États- Unis et de fluctuations de l'offre et de la demande de dollars, le prix de l'or sur le marché libre de Londres était de 40 dollars l'once. Pour lutter contre cela, un pool de l'or fut créé en mars 1961 par les banques centrales des États-Unis, des pays du Marché commun, de la Grande- Bretagne et de la Suisse. Son but, défini dans le cadre dit des accords généraux de l'emprunt, était de permettre la régularisation du cours de l'or et son maintien à hauteur du prix officiel. Ce système fonctionna jusqu'en 1968. En particulier, la France se retira en 1967 car elle estimait que les États-Unis détenaient un stock d'or insuffisant compte tenu des dollars émis, cette insuffisance étant liée aux déficits de la balance des paiements américaine. En résumé, le dollar constituait une monnaie internationale créée uniquement par les ÉtatsUnis, ce qui nécessitait un déficit de leur balance des paiements. Cela se traduisait par le problème suivant : plus les États-Unis créaient de dollars, plus les déficits de la balance des paiements s'accumulaient et moins les autres pays avaient confiance uploads/Finance/ marche-de-change.pdf

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  • Publié le Jan 27, 2022
  • Catégorie Business / Finance
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