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ROYAUME DU MAROC Université Ibn Tofail Faculté des Sciences Juridiques Economiq

ROYAUME DU MAROC Université Ibn Tofail Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales Master : Management audit et contrôle Réalisé par : EL HARCHI BADER Encadrant : Pr : FERROUHI EL MEHDI Année universitaire : 2016/2017 SOMMAIRE 1. Genèse 2. Définition du score/Scoring 3. Objectifs 4. Types de scores 5. Les atouts et limites du scoring 6. Les conditions préalables à la mise en œuvre du scoring 7. L’implication du scoring sur l’institution 8. Démarche pratique de la construction des scores I. Genèse Le terme « scoring » est d’origine anglaise, il vient du terme « credit scoring » qui est une méthode qui consiste à attribuer un score à un client ou un prospect. Il s’agit de l’évaluation du risque client à travers un ensemble d’outils d’aide à la décision utilisés pour évaluer automatiquement la solvabilité d’un « tiers » ainsi que le risque de non remboursement de prêts. Le scoring est utilisé généralement par les établissements de crédit, mais on le trouve dans d’autres domaines notamment : le marketing, la santé, l’archéologie, le courriel … Mais ce qui nous intéresse en tant que financiers est celui utilisé par les établissements de crédit . Les établissements de crédit sont confrontés à une défaillance de leurs débiteurs pour y pallier, une classification de ces débiteurs en deux catégories « bon payeur » et « mauvais payeur »s’impose. Cette étape de classification qui s’inscrit dans le processus d’analyse et d’octroi rend ce dernier relativement couteux ; pour minimiser ce processus, certaines pratiques visant à l’automatiser se sont développées .c’est ainsi qu’aux états unis est né le crédit scoring. Au plan historique, bien que le crédit scoring ait été pour la première fois utilisé dans les années 1960 aux USA, ses origines remontent en fait au début du XXe siècle, lorsque John MOODY publia la première grille de notation pour ses obligations commerciales. Brièvement, nous présentons les dates clés du scoring crédit : Histoire du scoring 1. 1ere utilisation de la notation (classement) crédit par John Bradstreet, pour ses commerçants demandeurs de crédit, USA 1853 C’est au XIXe siècle que le commerce des biens de faible et moyenne valeur s’est nationalisé. Auparavant, la part la plus importante du commerce se réalisait à l’échelle locale. Puis commerçants, fournisseurs et grossistes ont commencé à faire des affaires en dehors de leur communauté, de leur région Ces développements soulevèrent de nouveaux problèmes, notamment pour le crédit commercial. Généralement, un fournisseur envoyait des marchandises à des clients et était payé après un certain délai. Durant cette période, le fournisseur accordait un crédit commercial à l’acheteur. Les fournisseurs souhaitaient donc savoir quels acheteurs étaient solvables. Dans les communautés économiques stables, ce savoir informel s’obtenait facilement par les réseaux sociaux y compris pour les produits de grande valeur vendus à longue distance Mais la constitution de marchés larges des produits de moindre valeur compliqua la tâche. À partir des années 1830, certains entrepreneurs fondèrent alors des organisations destinées à fournir des informations pour le crédit commercial. Trois entreprises finirent par dominer ce secteur: la Mercantile Agency, fondée en 1841 à New York par Lewis Tappan, abolitionniste et ancien marchand de soie; la Commercial Agency, établie en 1842 par William Woodward et William Dusenbery, deux avocats et négociants commerciaux ; et la Bradstreet & Son Improved Mercantile Agency, fondée vers 1850 par John M. Bradstreet, un avocat de Cincinnati Avec quelques autres petites agences, toutes trois se trouvaient en concurrence face à la clientèle des principaux grossistes de New York et des autres grandes villes commerciales puis, graduellement, face à d’autres clients tels que des industriels, négociants-commissionnaires, banquiers et des compagnies d’assurance. À l’origine, ces agences fournissaient des rapports descriptifs («credit reports»). Un client demandait des informations sur un marchand, et il les recevait oralement à l’agence ou par courrier. En 1853, Bradstreet’s établit pour la première fois des «notes», d’abord publiées en feuillets organisés par ville et par secteur d’activité puis, à partir de 1857, sous forme de gros volumes couvrant plusieurs villes, plusieurs secteurs et plusieurs États à la fois. D’autres agences, y compris de plus petites, suivirent la tendance. 2. John M. Moody publie la 1ere grille de notation pour les obligations commerciales négociées sur le marché, USA 1909 Les origines de la notation financière remontent à 1868, lorsque Henry Poor publie pour la première fois le Manual of the Railroads of the United States. Cette publication annuelle propose des informations économiques et financières aux investisseurs désireux de confier leur épargne aux grandes sociétés de chemin de fer américaines alors en plein essor. De son côté, John Moody publie en 1900 le Manual of Industrial and Miscellaneous Securities et propose dès 1909 un système de notation sous forme de lettres (de Aaa à C) pour évaluer lui aussi la qualité des investissements liés aux entreprises de chemin de fer. 3. 1er « crédit bureau » crée en Allemagne 1927 Un bureau de crédit ou credit bureau est une organisation qui acquiert et compile les antécédents de crédit des particuliers. Les établissements financiers utilisent ensuite les informations recueillies pour optimiser leur risque et leur octroi de crédit. En effet, grâce aux informations fournies par le credit bureau, l’organisme prêteur va pouvoir procéder à une meilleure évaluation des risques et ainsi allouer les crédits en adéquation avec la situation actuelle de l’emprunteur. Le premier credit bureau a été Créé en 1927 par le fournisseur d'énergie de Berlin, Bewag, qui a eu l'idée de vendre des articles ménagers à crédit, en prévenant le risque d'impayé au moyen d'une « liste positive » de ses meilleurs payeurs. 4. David Durand professeur de Gestion au MIT écrit un rapport, et suggère le recours aux statistique pour assister la décision de crédit 1941 Utilisation de l’analyse discriminante linéaire par David Durand pour modéliser le risque de défaut d’un emprunteur à partir de quelques caractéristiques telles que son âge et son sexe. 5. Altman crée le « Z-score » 1967 La mesure d'Altman ou le z score d'Altman est un instrument de synthèse permettant la prévision de la défaillance d'une entreprise à partir d'un certain nombre de ratios. Cet instrument permet de répondre facilement à la question: « Est-ce que l'entreprise est susceptible de faire faillite ? ». Son avantage est la simplicité, ses résultats permettent une réponse par oui ou non. Cette méthode est très intéressante dans la mesure où elle considère des mesures financières jumelées et non séparées. 6. Bâle II recommande l'utilisation des méthodes statistiques de prévision du risque de crédit Le comité de Bâle a mis au point, en juillet 1988, le ratio international de solvabilité, dit ratio COOKE Il définit les exigences en fonds propres que doivent respecter les banques en fonction des risques pris. Face à l’évolution des risques de crédit, le dispositif du ratio de Cooke a montré une grande limite liée à la définition des engagements de crédit. La principale variable prise en compte était le montant du crédit distribué. Il apparait, à la lumière de la théorie financière moderne, que la dimension essentielle de la qualité de l’emprunteur est négligée, et donc du risque de crédit qu’il représente réellement. Ainsi, le comité de Bâle a proposé, en 2004, un nouvel ensemble de recommandations qui définit une mesure plus performante du risque de crédit, par l’intermédiaire d’un système de notations internes propre à chaque établissement (dénommé IRB, Internal Rating Based) ainsi que le nouveau ratio de solvabilité, le ratio de MC Donough prenant en compte le risque opérationnel. II. Définition du score/Scoring La crise financiers qui secoue le monde depuis quelques années trouve son origine principale dans le risque de crédit appelle également le risque de contrepartie. c’est le risque le plus répondu il comporte globalement quatre types de risques le risque de crédit d’immobilisation, le risque de non remboursement, le risque de taux de change et du taux d’intérêt . Ce risque et gérer actuellement par des méthodes parmi ces méthodes la méthode de scoring. La méthode de scoring est une fonction linéaire qui servant a déterminé la probabilité de défaillance d’une entreprise .c’est une méthodologie applicable a la plupart des entreprises différentes secteurs d’activité qui se trouvent a la recherche de financement. Le scoring est une méthode d’évaluation rétrospective et prospectives du risque de crédit par référence a une indicateur synthétique qui est une note résultant d’un score.la note prend la forme d’un chiffre le score est donc utilise pour décider la faisabilité de crédit pour déterminer un taux ou une prime d’assurance. L’idée de base est de déterminer à partir des comptes des sociétés, des ratios qui soient des indicateurs avances des difficultés des entreprises. Une fois ces ratios établis, il suffit de calculer leur valeurs pour une entreprise donnée et de les comparer a la valeur des ratios des entreprises ayant connu des difficultés ou de défaillances. La comparaison ne s’effectue pas ratio par ratio mais globalement. La décision finale est établit par l’étude de l’ensemble des ratios qui constituent la fonction score. Aucun ratio n’est analyse indépendamment les ratios étant uploads/Finance/ methode-de-scoring.pdf