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HEBDO / 28 / 4981 / 14-07-21 / BELGIQUE: 3,10 € / LUXEMBOURG: 3,30 € / P601026

HEBDO / 28 / 4981 / 14-07-21 / BELGIQUE: 3,10 € / LUXEMBOURG: 3,30 € / P601026 - DÉPÔT BPOST GAND X WWW.MOUSTIQUE.BE PROGRAMMES TV DU SAMEDI 17 AU VENDREDI 23 JUILLET  En faire sans en faire trop: comment équilibrer sa pratique  Bouger, c’est bon pour tout: bien choisir sa discipline Accros au sport Rencontre IL EST MÉDECIN ET CONTRE LE VACCIN Vacances LES PODCASTS À DÉCOUVRIR Covid QUATRIÈME VAGUE À L’HORIZON 5ENKAAK*cjaaed+[M\B\C\I\K DU 19 AU 25 JUILLET 2021 LUNDI 19/07 MARDI 20/07 MERCREDI 21/07 JEUDI 22/07 VENDREDI 23/07 SAMEDI 24/07 DIMANCHE 25/07 Delta, Plastic Bertrand, Antoine Armedan ElektroSet Glauque, Pierres, Eddy Ape, CélénaSophia Suarez, Saule, Doria D, Elia Rose Loïc Nottet, Aprile, Charles, Alex Lucas Typh Barrow piano-voix , Lemon Straw, Lisza, Winter Woods Ykons, Blanche, Olive, Leo Fifty Five Hooverphonic, Sharko, Ozya, Antoine Hénaut Infos & Tickets : www.belgofolies.be de Spa de Spa présentent présentent Les infos 04 897 mots pour comprendre Abus de logement 06 Le beau monde de Vincent Peiffer Ce que les Flamands veulent 08 Roman-photo Clap de fin pour l’Euro 10 En chiffres Le coût du vieillissement 11 10 choses à savoir sur Ihsane Haouach 13 Les faits alternatifs Grands formats 14 Le dossier Accros au sport 22 Le décryptage En attendant la quatrième vague 25 La polémique Dans la tête d’un médecin antivaccin 28 L’entretien Eric Van Rompuy a mal à sa Flandre 31 Les témoignages Les philatélistes, ces grands timbrés 34 La question Pourquoi sommes-nous irrationnels? Le guide 36 Food L’alimentation vibratoire, qu’est-ce que c’est? 40 Escapades Dormir au château 42 Musique Véronique Sanson a toujours le trac 46 Access All Areas 2 Les souvenirs de Rudy Léonet 50 Cinéma Falling, Gagarine, Désigné coupable, Mystère à Saint-Tropez... 52 Streaming Podcasts: sea, sex and sound 56 Télévision Série, documentaire, culture Programmes télé 60 Les programmes de la semaine 69, 79 Les recettes 89, 99 Les concours 109, 119 Les jeux 130 Le tac au tac de Sébastien Ministru Tatiana de Rosnay Belga Image Julien Leroy L e deuxième déconfinement (ou le troisième, on ne sait plus à la fin) a vu ses jours défiler au rythme d’un programme premium en sports. Roland-Garros, l’Euro, Wimbledon, le Tour de France et, à venir, le tour- noi de tous les tournois, les JO de Tokyo pas tout à fait libé- rés du virus puisqu’ils se tiendront, pour la première fois de leur histoire, sans public. Ce huis clos décrété par les autori- tés japonaises résonne comme un signal d’alerte dans une période de lâcher-prise où les contaminations repartent à la hausse… Sport et épidémie sont deux mots qui vont très bien ensemble, les uns ayant profité du moment pour en faire de plus en plus, les autres de moins en moins. Selon l’avis du médecin, la meilleure place reste celle du juste milieu (plus facile à dire qu’à faire) dans une période où tous les repères ont bougé. Les plus tétanisés se sont cloîtrés chez eux en même temps que les centres de fitness fer- maient. Ils se sont installés dans une sédentarité plutôt relax et se sont mis à la cuisine. Les plus angoissés ont dou- blé, voire triplé, la dose de kilomètres à se manger durant des séances de running qui semblaient traduire leur désir de fuite. Ceux-là ont transformé rues, parcs et bois en salles de shoot d’endorphines. Mais entre le manque de volonté, la Margherita, meilleure amie des soirées Netflix, l’obses- sion du brûlage des graisses et la bigorexie, addiction pathologique au sport, où vous situez-vous? Sébastien Ministru, rédacteur en chef adjoint Le making of Le sport d’attache 14 22 25 52 En couverture Adobe Stock Photo couverture: Adobe Stock Sommaire 3 U ne hausse de 20 % en quinze ans, en plus de l’inflation. Voilà l’explo- sion moyenne du mon- tant des loyers en Région bruxelloise. Ce n’est donc pas qu’une impres- sion: se loger à Bruxelles est de moins en moins accessible. Et ce constat favorise surtout les proprié - taires peu scrupuleux et les marchands de sommeil. Elle dégrade aussi les conditions de vie. La classe moyenne n’en est heureusement pas (encore?) à loger dans des chambres de bonne, des cagibis ou des studios de moins de neuf mètres carrés pour le prix d’une maison dans les Ardennes, comme à Londres, à Paris et de plus en plus à Amsterdam. Mais le loyer moyen bruxellois serait de 1.135 euros pour un appartement sans les charges communes, selon le baro- mètre CIB Vlaanderen. Woluwe-Saint- Pierre affiche les prix les plus hauts (1.234 €) et Jette, les plus bas (757 €). L’Observatoire des loyers évoque plutôt une moyenne de 739 euros par mois, ce qui semble clairement sous la réalité des annonces immobilières. Soit. Les Bruxellois dépensent, toujours en moyenne, au moins 40 % de leurs reve- nus dans le logement. C’est beaucoup et, inquiet, le Parlement (PS-DéFI- cdH-Open VLD-sp.a-CD&V) a approuvé une proposition d’ordon- nance visant à “encadrer” les loyers. En résumé, elle prévoit une meilleure information sur les prix justes afin que les locataires sachent si leur mensualité est abusive ou non. Par “loyer abusif”, le Code bruxellois du logement entend tout loyer qui dépasse de 20 % le mon- tant référent fixé par cette grille des loyers (www.loyers.brussels; www.loyers- wallonie.be). D’après les derniers chiffres (2015), 10 % du marché locatif privé rentrerait dans cette case. Ce serait pire aujourd’hui. De leur côté, les bailleurs devront afficher les prix en connaissance de cause et sauront lors- qu’ils sont trop gourmands. En cas d’excès par exemple, les bailleurs ne pourront plus bénéficier de la totalité des aides à la rénovation. Cela pourrait engendrer des effets pervers, comme la négligence des rénovations et de l’entre- tien des biens immobiliers. En outre, le propriétaire sera tenu de mentionner dans le bail le fameux loyer de référence. En cas d’écart significatif entre le loyer effectif et celui de référence, dès janvier prochain, le locataire pourra tenter une action au sein de la nouvelle “commis- sion paritaire locative”. Celle-ci donnera des arguments aux locataires abusés, mais l’avis ne sera pas contrai- gnant pour le bailleur. Faute d’accord, un détour par la justice s’imposera. Il ne faut pas non plus diaboliser les bailleurs. La pression sur les loyers s’explique par au moins deux facteurs. D’abord, il existe également une pres- sion sur les prix de l’immobilier de façon générale qui se répercute forcément sur les loyers. Ensuite, il manquerait tout simplement de biens sur le marché et le constat actuel est la résultante de la traditionnelle loi de l’offre et de la demande. Réhabiliter les 20.000 loge- ments vides dans la capitale, dont, selon le Syndicat des locataires, 5.000 pour- raient être loués directement, pourrait résoudre une partie de l’équation. Pour éviter une flambée des prix à la parisienne, la Région bruxelloise donne des premières armes aux locataires pour combattre les loyers abusifs. - Texte: Nicolas Sohy - Abus de logement Le loyer moyen bruxellois serait de 1.135 euros pour un appartement. Sans compter les charges communes. Les infos 897 mots pour comprendre 4 moustique 14/07/2021 Depuis plus d’un an et demi, les Belges ont cherché des appartements ou des maisons avec un bureau pour télétravailler et un bel espace extérieur… Ainsi, le nombre de trans- actions a augmenté (+ 16,7 %) et l’impact sur les prix est clair. Le prix moyen d’une maison a augmenté de 5,1 % en Flandre, de 2,9 % en Wallonie et de 1,6 % à Bruxelles. “Dans nos études, on voit que les personnes qui achètent un bien pour y vivre sont plus prêtes encore qu’avant à débourser des sommes impor - tantes. Symboliquement, pour la première fois, le prix moyen d’une maison à Bruxelles dépasse 500.000 euros”, pointe le notaire et porte-parole des notaires Renaud Grégoire. La pression Covid “Les taux d’intérêt restent assez bas et de manière générale dans l’ensemble de l’écono- mie, on constate une demande forte pour tous les types d’actifs (matières premières…), dont l’immobilier fait partie. Beaucoup de particu- liers ou d’investisseurs se recentrent sur l’immobilier et sont prêts à y placer de l’argent immobilisé par ailleurs depuis un certain temps pour acheter un bien”, explique le notaire. Cette hausse de l’activité se constate dans les trois Régions du pays. Par rapport aux six premiers mois de 2019, le nombre de transactions a augmenté de 19,4 % en Wallo- nie, 16,1 % en Flandre et 8,8 % à Bruxelles. Placement refuge L’accès à la propriété est de plus en plus diffi- cile pour les jeunes, coincés dans un marché locatif parfois abusif. Certes, des aides fiscales existent (abattement à Bruxelles, chèques habitat en Wallonie), mais ne suffiraient plus. “Aujourd’hui, il devient difficile d’acheter la maison ou l’appartement de ses rêves sans une aide financière de ses proches. Il faut sans doute viser un bien plus petit, ou moins bien situé. Une fois que vous y aurez vécu quelques années, le bien aura sans doute pris de la valeur… Vous pourrez alors revendre le bien pour acheter un uploads/Finance/ moustique-magazine-14-juillet-2021.pdf