TERMES DE REFERENCE POUR L’AUDIT EXTERNE DES PROJETS FINANCÉS PAR LE GROUPE DE
TERMES DE REFERENCE POUR L’AUDIT EXTERNE DES PROJETS FINANCÉS PAR LE GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT 1. CONTEXTE 1.1 Le Groupe de la Banque africaine de développement (la Banque) appuie le Gouvernement (nom du Pays) dans ses efforts de développement depuis 19XX/20XX (à préciser). Un Prêt/Don (à préciser) d’UC XX millions (à préciser) a été approuvé en 19XX/20XX (à préciser) pour financer (nom du projet). 1.2 Fournir d’autres informations telles que les objectifs de développement du projet ; les dispositions en matière institutionnelle et de gestion administrative, financière et comptable du projet ; les autres co-financiers, le cas échéant, l’année fiscale ou la période à auditer; le niveau des décaissements ; ainsi que toutes autres informations pertinentes à porter à l’attention de l’auditeur. 2. OBJECTIFS DE L’AUDIT 2.1 L’objectif de l’audit des Etats Financiers du Projet (EFP) est de permettre à l’auditeur, d’exprimer une opinion professionnelle indépendante1 sur la situation financière du projet au (date de clôture à préciser) et de s’assurer que les ressources mises à la disposition du projet sont utilisées aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées. 2.2 Les livres et documents comptables constituent la base de préparation des EFP et doivent être préparés par la Cellule d’Exécution du Projet (CEP) de manière à rendre compte des transactions financières du projet. La CEP doit maintenir un système de contrôle interne adéquat et conserver les pièces justificatives des transactions. 3. RESPONSABILITÉ DE LA PRÉPARATION DES ÉTATS FINANCIERS 3.1 La responsabilité de la préparation des EFP incombe à la CEP. La CEP est aussi responsable : (a) Du choix et de l’application des principes comptables. La CEP prépare les EFP selon les normes comptables applicables : soit les normes comptables internationales du secteur public (IPSAS), soit les normes internationales d’information financière (IFRS), ou les normes comptables nationales conformes, dans leur substance, aux IPSAS ou aux IFRS ; et (b) De la mise en œuvre des principes comptables et des procédures administratives et financières consignés dans un manuel/des manuels. 3.2 L’auditeur est chargé de formuler une opinion sur les états financiers sur la base des vérifications menées conformément aux normes internationales d’audit (ISA) édictées par la Fédération internationale des comptables (IFAC) ou aux normes internationales des institutions supérieures de contrôle (ISSAIs), édictées par l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle (INTOSAI). Les normes nationales d’audit conformes, 1 L’auditeur ne fournira pas d’autres services qui pourraient entraîner un conflit d’intérêt. 2 2 dans leur substance, aux ISA ou aux ISSAI sont également acceptées. En application de ces normes d’audit, l’auditeur demande une «Lettre d’affirmation» à la CEP engageant la responsabilité des dirigeants de la CEP dans l’établissement des EFP, la tenue d’un système de contrôle interne adéquat ainsi que d’une documentation acceptable de toutes les transactions financières. 4. ETENDUE DE L’AUDIT 4.1 L’audit est réalisé conformément aux normes internationales indiquées au paragraphe 3.2 ci-dessus et comprend les tests et les procédures de vérification que l’auditeur juge nécessaires au regard des circonstances. Lors de l’audit, une attention spéciale doit être accordée aux points suivants : (a) Les ressources de la Banque ont été utilisées conformément aux dispositions de l’accord de prêt/don dans un souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été octroyés ; (b) Les fonds de contrepartie nationale (budget de l’État) et les autres sources externes (en cas de cofinancement) ont été reçus et utilisés conformément aux dispositions des accords de prêt/don, dans un souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles ils ont été octroyés ; (c) Les acquisitions de biens, travaux et services financées ont été réalisées conformément aux dispositions de l’accord de prêt/don et conformément aux règles et procédures d’acquisition de la Banque2 et ont été correctement enregistrées dans les livres comptables ; (d) Les pièces justificatives appropriées, documents et livres comptables relatifs aux activités du projet, sont conservées. A cet égard, les états financiers soumis à la Banque doivent refléter le contenu des livres comptables ; (e) Les comptes spéciaux sont tenus conformément aux dispositions de l’accord de prêt/don et aux règles et procédures de la Banque en matière de décaissements (Cf. sections 6 et 7 ci-dessous pour plus de détails) ; (f) Les états financiers sont préparés par la direction du projet conformément aux principes comptables susmentionnés (Cf. section 3 ci-dessus) et donnent une image fidèle de la situation financière du projet à la fin de l’exercice ainsi que des ressources reçues et des dépenses effectuées pour la période close à cette date ; (g) L’adéquation et l’efficacité du système comptable et du système de contrôle interne dans son ensemble ont été évaluées en vue de s’assurer de la bonne exécution des dépenses et des transactions financières ainsi que de la sauvegarde des biens du projet et leur utilisation aux fins du projet ; 2 En fonction de la complexité de certaines activités de passation de marchés, l’auditeur intégrera dans son équipe, des experts techniques durant toute la durée du contrat. Dans ce cas, l’auditeur doit se conformer aux dispositions de la norme ISA 620 : Utilisation des travaux d’un expert. La nécessité d’utiliser les travaux des experts devra être portée à l’attention de l’emprunteur et de la Banque pour un accord mutuel et des avis appropriés. 3 3 (h) Les actifs immobilisés du projet existent et ont été correctement évalués, et les droits de propriété du projet ou des bénéficiaires sur ces actifs ont été établis en conformité avec l’accord de prêt/don; et (i) Les dépenses inéligibles doivent faire l’objet d’un paragraphe séparé dans le rapport d’audit ; elles doivent être mentionnées dans la «Lettre à la Direction», et si elles sont jugées significatives, elles doivent être insérées dans l’opinion de l’auditeur. 4.2 Conformément aux normes internationales d’audit, l’auditeur se doit d’accorder une attention particulière aux points suivants: (a) Fraude et Corruption : Conformément à la norme ISA 240 (la responsabilité de l’auditeur dans la prise en considération des fraudes dans l’audit des états financiers), l’auditeur doit identifier et évaluer les risques de fraude, obtenir ou fournir des preuves d’audit suffisantes d’analyse de ces risques et traiter de manière appropriée les fraudes identifiées ou suspectées ; (b) Lois et réglementations : Lors de la conception de l’approche et de la mise en œuvre des procédures d’audit, l’auditeur doit évaluer le respect des textes réglementaires et législatifs par la CEP, pour détecter les cas de non-conformité susceptibles de conduire à des anomalies significatives dans les états financiers, conformément à la norme ISA 250 (Prise en compte des textes législatifs et réglementaires dans un audit des états financiers) ; (c) Gouvernance : La communication avec les responsables de la direction de la CEP, sur les points de l’audit relatifs à la gouvernance, conformément à la norme ISA 260 (Communication avec les personnes constituant le gouvernement de l’entreprise) ; et (d) Risques : Afin de réduire les risques d’audit à un niveau relativement faible, l’auditeur met en œuvre des procédures d’audit appropriées en réponse aux risques/anomalies identifiés lors de son évaluation, conformément à la norme ISA 330 (Procédures à mettre en œuvre par l’auditeur en fonction de son évaluation des risques). 5. Etats Financiers du Projet 5.1 L’auditeur doit vérifier que les EFP ont été préparés selon les principes comptables susmentionnés (Cf. section 3 ci-dessus) et donnent une image fidèle de la situation financière du projet à la date de clôture de l’exercice, ainsi que des ressources et des dépenses effectuées à cette date. 5.2 Les états financiers préparés par les responsables du projet doivent comprendre : (a) Projets non générateurs de revenus i) État des recettes 3 (fonds reçus de la Banque, fonds de contrepartie et les fonds reçus des autres bailleurs, le cas échéant) et les dépenses (paiements effectués au cours de l’exercice considéré et cumulés à ce jour) indiquant séparément les 3 Tout revenu généré par le projet (par exemple : vente de dossiers de consultation, intérêts créditeurs générés sur le compte spécial ,cession des biens du projet et honoraires perçus) devra être comptabilisé et reporté. 4 4 fonds reçus de la Banque, les fonds de contrepartie et ceux reçus des autres bailleurs, le cas échéant, ainsi que les soldes de trésorerie ; ii) État du compte spécial ; iii) État des dépenses ; et iv) Notes accompagnant les états financiers et décrivant les principes comptables utilisés et une analyse détaillée des principaux comptes. (b) Projets générateurs de revenus i) Bilan présentant les fonds cumulés du projet, les soldes bancaires ainsi que les autres actifs et passifs du projet à la clôture de l’exercice considéré ; ii) Compte de résultat ; iii) Tableau des flux de trésorerie (ou Tableau de Financement) permettant de déterminer les flux de trésorerie au cours de chaque exercice ; iv) État du compte spécial ; v) État récapitulatif de dépenses ; et vi) Notes accompagnant les états financiers et décrivant les principes comptables appliqués et une analyse détaillée des principaux comptes. 5.3 L’auditeur doit annexer aux états financiers susmentionnés les éléments ci-après : a) Un état de rapprochement des fonds uploads/Finance/ orpf-tdr-des-auditeurs-externes-2010-2-3.pdf
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- Publié le Dec 13, 2021
- Catégorie Business / Finance
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