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MOI CITOYEN MOI CITOYENNE VOS IDÉES POUR AMÉLIORER NOTRE QUOTIDIEN Contribuez dès maintenant en flashant ce QR code Quelles sont vos idées pour une démocratie plus vivante ? Plusieurs milliers de monuments ouvrent leurs portes à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, qui se tiennent jusqu’à dimanche, partout en France. Pour sa 39e édition, l’événement met à l’honneur le patrimoine durable. Ici, le moulin de l’Écornerie, en Vendée. En fin de journal é e M o d l E e à S a i n t H a d e o u a y . P o a td J e a n M o a , m e n t d e s n p e t t n e v e u D a n y B a c h le , q u p n d s s u e o u n é a n c h e f d u r e s t a u a n t l’ A r ô m e à C u g a n d .PHOTO : JÉRÔME FOUQUET, OUEST-FRANCE Patrimoine:deslieux d’exceptionàdécouvrir Elizabeth II. Londres sous tension avant les funérailles Dans les airs, sur les toits, dans les rues… Les forces de l’ordre sont partout, à Londres, avant les funérailles de la reine, lundi. Page 2 lc o f f c e s s ta n g a r c h g n f g a r c e r m y a t t h e H s G u a r d s P d e , f o o w i g t d e a o f B t n s Q u e e n E l z a b e t h , n L o n d n , B t a n S e p t e e 1 6 , 2 0 2 2 R U T E R S / T o m N ic h o l s o nPHOTO : TOM NICHOLSON, REUTERS Audiovisuel. Projet de fusion : TF1 et M6 jettent l’éponge Page Cultures Basket. L’équipe de France file en finale de l’Euro L’équipe de France a surclassé la Pologne, hier, à l’Euro de basket (95-54). Elle visera un nouveau sacre européen, dimanche. En Sports a s e E B k t C h m p S e m M e s e n z A e n a ,B , G a y S e p e 1 6 , 0 2 2 F a n c e G e r c h o n Y a b u s e c e b a s w h e a m a f r t h e m a t c R E U T E R S / A n n e g r e t H i ls ePHOTO : ANNEGRET HILSE, REUTERS Éditorial par Jeanne Emmanuelle Hutin (*) « Nul ne peut retirer la vie à autrui » « L’État a-t-il le pouvoir et le droit de dire : « Puisque vous voulez mourir, je vais vous tuer ? » […] La vie, nul ne peut la retirer à autrui dans une démocratie. Il y a ce principe que l’État doit respec- ter. » Voilà ce que disait Robert Badinter en 2008 sur l’euthanasie. Ce principe vient d’être balayé par le Comité national d’éthique (CCNE) cette semaine. Il affirme qu’il existe « une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir ». Pourtant, en 2013, il considérait « dangereux pour la société que les médecins participent à donner la mort ». Ce revirement n’est pas unanime. Huit de ses membres ont signé une réserve de taille : « Face au constat que l’on meurt mal en France, notre inquiétude est que le recours à l’assistance au suici- de se fasse par défaut de soins […]. Quel message serait envoyé aux personnes gravement mala- des, handicapées ou âgées ? L’idée que certaines vies ne méri- tentpasd’êtrevécues?» dit Anna- bel Desgrées du Lou à La Croix. « Défaut de soins », c’est le pro- blème à résoudre sans attendre : au moins la moitié des Français qui auraient besoin de soins palliatifs ne peuvent y accéder, vingt-six départements sont dépourvus de ces unités (1). Et le Parlement envi- sage une nouvelle loi sur la fin de vie alors que la précédente n’est pas appliquée correctement ! Le CCNE, qui appelle à les déve- lopper, compte sur des « condi- tions strictes » pour encadrer le suicide assisté et l’euthanasie s’ils advenaient. Mais l’expérience des pays qui les pratiquent depuis longtemps montre que c’est impossible. En Belgique, l’eutha- nasie s’est ouverte aux dépressifs, aux mineurs. Demain : à la fatigue de vivre ? Dangereux glissement ! « Respect de la personne » Et les souffrants, que pensent-ils de ces lois faites pour eux par les « bien portants » ? « Il y a quelqu’un au bout. Alors, on l’aide, on s’engage mais on ne le tue pas. On ne peut pas avoir une société apaisée, si vous tuez les plus fra- giles », alerte Philippe Pozzo di Borgo. Paralysé après un accident, il est un grand vivant heureux. Serait-il de ce monde si on lui avait proposé l’euthanasie (1) ? Quant aux soignants, 96 % de ceux qui travaillent en soins pallia- tifs sont opposés à l’euthanasie : « Le médecin ne peut pas être celui qui tue. On a retiré ce pou- voir au juge, cela semble fou de le donner au médecin », dit Claire Fourcade, présidente de la Société française des soins palliatifs (2). On veut un débat « apaisé », on lance une Convention citoyenne. Mais le président de la République s’est dit favorable à ce que la Fran- ce évolue vers le modèle belge, ajoutant récemment au sujet du débat sur l’euthanasie : « C’est le moment, nous le ferons. » Quels progrès portent-ils ? « Envisager de tuer autrui comme l’ultime expression de nos solidarités apparaît comme une transgres- sion », dit Emmanuel Hirsch, au Monde. « Comment appeler fra- ternel le geste qui donne la mort à celui qui le demande ? » s’insurge Mgr d’Ornellas. Espérons que les Français sauront démentir ce trait de George Orwell : « Le langage politique est destiné à rendre vrai- semblable les mensonges, res- pectables les meurtres… » Au nom de « l’absolu respect de la personne humaine, fondement des droits de l’homme, le premier […] étant le droit de vivre » (3), Ouest-France a toujours été oppo- sé à l’euthanasie : « Redisons-le : plutôt que de tuer, il faut d’abord combattre la souffrance, multipli- er les soins palliatifs, engager la difficile lutte contre la solitude du mourant et l’entourer de toute notre sollicitude », expliquait Fran- çois Régis Hutin (3). Ouest-France : (1) 14-9-22 ; (2) 25,26-6-22 ; (3) 11-3-2000. (*) Directrice de la recherche éditoriale de Ouest-France. Justice et Liberté 1,20 € Samedi 17 septembre 2022 Service clients : votrecompte.ouest-france.fr Tél: 02 99 32 66 66 Fondateur du Comité éditorial : François Régis Hutin N°24018www.ouest-france.fr Edition France Le monde et l’Europe en bref Ici, il est permis de caresser les chiens policiers renifleurs d'explosifs. | PHOTO : OUEST-FRANCE Un petit mot pour les uns, un check pour les autres. Dans l'interminable file d'attente, l'agent de sécurité Sirius Moore assure l'ambiance. | PHOTO : OUEST-FRANCE Un exode des clients ! Au point que Comeos, la fédération du commerce, implore le gouvernement belge de prendre des « mesures urgentes », sous peine d’assister à un effondrement du secteur, dans toute la zone frontalière de la France. C’est que les familles belges ont vite fait leurs calculs : la France, c’est tout près et c’est moins cher ! Il y a d’abord la remise de 30 centimes sur le carburant qui rentabilise le trajet, surtout si on fait le plein avant de repartir en Belgique. Il y a ensuite le prix du chariot de courses, entre 20 et 30 % inférieur en France, selon les comparatifs réalisés par les médias belges Le Soir et Le Vif/L’Express. D’autant plus facile à faire que plusieurs enseignes, comme Carrefour, ont des magasins des deux côtés de la frontière. L’addition est de 613,37 € pour un chariot de 150 produits en France, contre 781,18 € en Belgique, rapporte Le Soir. Résultat : les parkings des grandes surfaces françaises sont envahis de voitures belges le week-end. « Jus- qu’à 50 % de notre clientèle en ce moment. Du jamais-vu ! », témoignait le 10 septembre dans La Voix du Nord, le patron d’une enseigne de Saint-Amand près de Valenciennes. La ruée des Belges sur les hypers français L’envolée des prix pousse des milliers de frontaliers à faire leurs courses dans l’Hexagone, moins cher. C’est pareil de Dunkerque à Maubeuge. Faire ses courses en Belgique, notamment alimentaires, a toujours coûté un peu plus cher. Le marché est restreint, limitant la marge de négociations avec les grandes marques, la guerre des prix moins féroce uploads/Finance/ ouest-france-edition-france-du-samedi-17-septembre-2022.pdf

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  • Publié le Jui 24, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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