Plan: Introduction……………………………………………………………………………….. 3 Les taux d’intérêt : un ou
Plan: Introduction……………………………………………………………………………….. 3 Les taux d’intérêt : un outil de régulation des économies……………………………… 4 Quel est le rôle économique des taux d’intérêt ?.............................................................. 5 Le Japon face à la crise économique brutale des années 1990………………………… 6 a) Quel est l’origine de la crise japonaise ?................................................................... 7 b) Ses répercussions ………………………………………………………………….. 7 Pour comprendre les effets des taux d’intérêt réels négatifs…………………………... 7 Interprétation………………………………………………………………………. 8 Conclusion………………………………………………………………………………… 10 Bibliographie……………………………………………………………………………… 11 3 | P a g e Introduction : Présenté comme un stimulateur de la croissance, le taux d’intérêt fait partie des éléments régulateurs de notre économie. En effet, l’investissement ainsi que la consommation des ménages et des administrations sont des moteurs de la croissance. Mais beaucoup d’entreprises et de ménages investissent ou consomment à crédit. Une grande partie des acteurs de la vie économique emprunte donc pour financer leurs investissements. Les taux d’intérêt font partie des variables économiques les plus attentivement surveillés par les observateurs de l’économie. Leurs variations sont rapportées quotidiennement dans les médias car ils affectent directement à la fois notre vie quotidienne et la santé de l’économie. Ils influencent les choix des particuliers entre consommation et épargne, leur décision d’acheter une maison ou des obligations, ou d’investir dans un compte d’épargne. Les taux d’intérêt affectent aussi les choix d’investissement des entreprises ou des particuliers. Les taux d’intérêt varient beaucoup : au Japon, les taux étaient proches de zéro depuis plusieurs années, comme ils ont marqués un record de 15% dans la plupart des pays occidentaux au début des années 1980. Le taux d’intérêt est un instrument de politique monétaire. Il permet de limiter l’inflation, d’encourager la consommation et les investissements. Donc, c’est un instrument de décision sur les marchés financiers1. De nombreux facteurs affectent les taux d’intérêt : la masse monétaire, le taux d’inflation, la durée des emprunts et la politique monétaire de la Banque Centrale. Ce projet consiste à étudier l’effet du taux d’intérêt négatif sur l’économie, en tenant compte de l’exemple de Japon. 1 Dans le cadre de l’Union européenne, les pays ne disposent plus de cet instrument : c’est la Banque Centrale Européenne, indépendante des Etats nationaux, qui mène la politique monétaire européenne et qui donc, éventuellement, utilise le taux d’intérêt comme instrument pour obtenir tel ou tel effet. 4 | P a g e Les taux d’intérêt : un outil de régulation des économies. Le taux d’intérêt est par définition le pourcentage calculé sur le montant emprunté destiné à la rémunération de l’organisme prêteur (banques et sociétés de crédit). La banque qui propose des crédits s’approvisionne elle-même sur le marché dit interbancaire; ce dernier s’oriente sur le taux directeur des banques centrales. Le taux d’intérêt est la rémunération du capital prêté, versé par l’emprunteur au prêteur. Il a une forte importance économique dans la mesure où il permet aux entreprises et aux ménages d’investir, d’accéder à la consommation et aussi de placer des liquidités. Comme tous les prix, il oriente les décisions des offreurs et des demandeurs : s’il est faible, le nombre des demandeurs augmente ; s’il est élevé, le nombre des offreurs augmentent. Comme le niveau des taux d’intérêt a de l’importance pour la croissance économique, les pouvoirs publics s’en soient servi pour essayer d’influencer les décisions de ceux qui avaient des capitaux à prêter ou qui souhaitaient en emprunter pour investir. Dans le cadre de sa politique monétaire, l’Etat utilise donc le taux d’intérêt comme un instrument de politique économique. Divers facteurs interviennent dans la variation des taux d’intérêt : taux d’inflation, forces du marché, politique monétaire, offre et demande de monnaie dans l’économie en général, etc. Par exemple, s’il y a plus d’emprunteurs que d’investisseurs (d’où une rareté de l’argent à prêter), le coût des emprunts augmente et entraîne avec lui une augmentation des taux d’intérêt. Cette situation incitera les gens à investir davantage afin d’accumuler plus d’intérêts. Lorsqu’un plus grand nombre de personnes veulent investir plutôt qu’emprunter, les taux d’intérêt tendent à baisser. On distingue le taux d’intérêt nominal et le taux d’intérêt réel : a. Le taux d’intérêt nominal est celui qui est fixé lors de l’opération d’emprunt ou de prêt. Il ne tient pas compte de l’inflation. C’est celui qui est payé par l’emprunteur au prêteur. b. Le taux d’intérêt réel est calculé en corrigeant le taux d’intérêt nominal des effets de l’inflation. Il permet de mieux refléter le coût ou le revenu réel d’un crédit. La banque centrale influence indirectement les taux d’intérêt – proposés aux ménages et aux entreprises par les banques commerciales – à partir des taux directeurs qui servent de référence. Le taux d’intérêt étant un des déterminants des décisions d’investissement (lorsqu’elles sont financées par un crédit), la banque centrale régule l’investissement, et peut ainsi encourager l’activité économique lorsqu’ils sont relativement bas ou au contraire la freine lorsqu’ils sont élevés. Les annonces de relèvement ou d’abaissement impactent les marchés financiers. Une hausse des taux favorise les placements monétaires au détriment des actions, ce qui entraîne une baisse des actions et une augmentation sur la demande des marchés obligataires. Une baisse des taux réduit 5 | P a g e l’attrait des placements sur les monnaies et favorise les investissements sur les entreprises par le biais des actions2. Quel est le rôle économique des taux d’intérêt ? Au niveau de la politique économique: Avec la libéralisation des capitaux, les taux d’intérêt ont pris une place croissante dans le pilotage des économies. La politique économique a été profondément transformée par le gonflement des dettes publiques : « un pays ayant des déficits publics élevées (déficit du budget de l’Etat, des collectivités publiques et des caisses de protection sociale) doit émettre des emprunts pour les financer. Le service de la dette absorbe une part croissante des ressources publiques et limite d’autant les possibilités d’action budgétaire ». Ainsi, la politique monétaire avait d’autres formes d’intervention publique. Entre 1990 et 1993, la Fed (Federal reserve board) a fait baisser son taux directeur de 7 % à 3 %. Cette forte baisse s’est traduite par une forte reprise de l’activité car les agents furent incités à emprunter pour investir ou consommer. Cette baisse des taux d’intérêt, pendant que l’Europe maintenait des taux réels historiquement élevés, a rendu le dollar moins attractif et son cours a baissé. Depuis, la formidable croissance américaine a pris le relais et a démontré la solidité de l’économie américaine. C’est alors que pour lutter contre le retour de l’inflation, la Fed a commencé à remonter ses taux d’intervention. Au niveau de l’influence des comportements des agents : Lorsque les taux d’intérêt sont bas, ceux-ci favorisent l’activité et l’investissement, donc la croissance économique s’accélère et chaque agent est alors incité à s’endetter. Contrairement, les taux élevés dépriment l’activité : ils freinent l’investissement et la consommation au profit de l’épargne. La relation qui existe entre les taux d’intérêt et croissance économique est négatif. Mais pourtant, il se trouve différentes économies où cette dernière relation est inverse. Entre 1988 et 1990, la France a connu une forte croissance avec des taux d’intérêt élevés. Au contraire, les Etats-Unis ont connu une faible croissance en 1991-1992 avec des taux d’intérêt bas. À l’échelon conjoncturel, on voit toutefois les agents réagir en fonction des taux d’intérêt. Les entreprises en tiennent compte à plusieurs titres : le rendement attendu d’un investissement doit évidemment être supérieur aux taux d’intérêt. Trop bas, ceux-ci peuvent inciter à des investissements inutiles ; trop hauts, ils découragent tout l’investissement au profit des placements financiers ou du désendettement. 2 http://www.linternaute.com/argent/bourse/dossier/comprendre-les-marches-financiers/notions- macroeconomiques.shtml (les notions macroéconomiques et leur impact) 6 | P a g e Le Japon face à la crise économique brutale des années 19903 : A l’origine de la crise bancaire japonaise des années 1990 se trouve une période de coût du capital et de taux d’intérêt anormalement faibles. Face à la bulle du prix des actifs, la Banque du Japon s’est résolue à durcir sa politique monétaire (taux directeur passé de 2,5 % en avril 1989 jusqu’à 6 % en août 1990). L’éclatement de la bulle d’investissement en 1990-91 qui a suivi, alors que l’économie américaine était entrée en récession, et la fragilisation du système bancaire ont alors plongé le Japon dans une crise profonde. La dégradation du marché du travail et la déflation (inflation sous-jacente négative à partir de 1999) ont entretenu la faiblesse de la demande interne et accru le poids réel de l’endettement. A partir de juillet 1991, la politique monétaire a été assouplie, le taux d’escompte étant progressivement ramené de 6 % en 1991 à 1 % en 1995, réduisant ainsi le coût des liquidités offertes par la banque centrale. Pour combattre la déflation et relancer l’activité économique, une politique de taux d’intérêt zéro ou ZIRP (Zero Interest Rate Policy) a été mise en place, presque sans interruption de mars 1999 à 2006. 3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Bulle_sp%C3%A9culative_japonaise (Bulle spéculative japonaise, Dernière modification de cette page le 26 mai 2012) 7 | P a g e a) Quel est l’origine de la crise japonaise ? Après la Seconde Guerre Mondiale, dans les décennies suivantes, le Japon uploads/Finance/ projet-taux-d-x27-interet.pdf
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- Publié le Nov 22, 2021
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