QUELS SONT LES RISQUES LIÉS AU COMMERCE INTERNATIONAL ? L’objectif principal de
QUELS SONT LES RISQUES LIÉS AU COMMERCE INTERNATIONAL ? L’objectif principal de toute transaction de vente à l’échèle mondiale est d’échanger des biens ou des services contre de l’argent. Néanmoins, il y a toujours un risque que le vendeur ou bien l’acheteur ne puisse pas remplir sa part du contrat. Ce revirement peut être intentionnel ou complètement hors du contrôle des parties. Le commerce international comporte de nombreux risques qui freinent principalement sa progression. Les risques commerciaux existent également sur le marché domestique, par contre, les impacts sur les marchés mondiaux sont bien plus importants. L’accroissement des exportations est très profitable pour l’économie d’un pays, par contre, l’augmentation des importations peut être une menace considérable. Bien que ce secteur contribue activement au développement d’une nation, les entreprises multinationales qui règnent sur ce marché sont parfois tellement puissantes qu’elles influencent les décisions d’un gouvernement à leurs profits, surtout dans les petits pays. Les risques nés des opérations de commerce international peuvent comprendre des risques économiques, des risques politiques, des risques commerciaux, des risques de change et d’autres risques comme les risques culturels et environnementaux. Au final, la gestion des risques du commerce international est le facteur principal qui détermine la documentation et les méthodes de paiement utilisées par l’importateur et l’exportateur. D’autres parts, les variations des prix d’achats des matières premières ou des fournitures ainsi que l’augmentation des salaires peuvent mettre en péril la rentabilité d’une entreprise qui exerce dans le commerce extérieur, surtout pour les exportateurs. LES PRINCIPAUX RISQUES LIÉS A L’EXPORTATION ET A L’IMPORTATON Même si les progrès technologiques ont eu un impact sur la gestion des risques des entreprises, la nature des risques liés aux commerces internationaux n’ont pas vraiment changés. De ce fait, les petites entreprises ou les startups qui projettent d’investir dans ce domaine devraient déterminer les risques communs. Le risque de qualité et d’approvisionnement : Lorsque les marchandises ne sont pas conformes à la qualité ou à la quantité requise par l’acheteur, les prix peuvent chuter, ou pire, le contrat peut être rompu. Pour l’importateur, les objectifs de vente ou de production ne seront pas atteints si les marchandises livrées n’ont pas la qualité ou la quantité attendue. Une défaillance majeure des machines peut être la cause, car cela affectera la production du vendeur et fournira un produit de mauvaise qualité. Le risque client : Les acheteurs peuvent être dans l’incapacité de régler les payements en raison d’une faillite de sa société ou alors ils refusent simplement de payer. Cela pourrait se produire également quand l’importateur rencontre des difficultés financières inattendues et n’a plus la possibilité de satisfaire toutes les obligations financières. Il peut aussi y avoir des malentendus qui entraîneraient le refus de payement jusqu’à clarification. Le risque des documents incomplets : Il peut s’agir d’une insuffisance au niveau des documents nécessaires au commerce international comme les factures, les connaissements ou les assurances. Cela peut être aussi un manque dans le contrat de vente qui ne couvre pas certains points conformément aux lois ou aux codes en vigueurs. Le risque d’assurance inadéquate : C’est l’un des plus gros risques dans ce secteur, car la plupart des petites entreprises ont tendance à l’ignorer. Les pertes de marchandises en transit arrivent assez souvent donc ce risque ne devrait pas être pris à la légère. En générale, il est fortement recommandé de prendre une assurance de 110% de la valeur sur la facture. Le risque sur les performances d’un tiers : Dans le cas ou l’acheteur ou le vendeur fait appel à des entreprises tierces pour remplir certaines obligations, la performance de celles-ci peut représenter des risques. Il peut s’agir par exemple d’une compagnie maritime, d’une agence d’expédition et de dédouanement, d’un agent des douanes ou d’une entreprise d’inspection. Le risque de retard et de distance : Le transport des marchandises peut prendre plus de temps que prévu, à cause de la distance qui sépare le vendeur et l’acheteur. Par conséquent, les risques de perte et de dommage sont plus élevés entrainant également un risque de non-paiement ou de retard de paiement, surtout s’il y a plusieurs sociétés impliquées dans l’acheminement des marchandises. Les risques de transit constituent également un danger commun pour les entreprises exportatrices et importatrices. Cela inclut les risques de tempêtes, de collisions, vol, fuite, explosion, détérioration, incendie et vol en haute mer, etc. Les changements dans les coûts de transport : Les coûts de transport constituent, en général, une partie importante de la valeur de la facture et donc toute modification des coûts de transport affecte la compétitivité de l’exportateur. Le risque de la variation des taux de change : En générale, les vendeurs notent les prix des produits dans la devise de ses propres livres de comptes ou bien dans une monnaie convenable pour les deux parties. Que ce soit pour le vendeur ou l’acheteur, la fluctuation des taux de change risque d’avoir un impact majeur. Lorsque la société importatrice achète à crédit en Euro par exemple, et les vend dans une monnaie locale, elle peut perdre beaucoup dans le cas où la devise locale déprécie face a l’Euro. De même pour la société exportatrice, si cette dernière facture en Euro en conservant des livres en devise locale, elle perdra également si la monnaie locale gagne de la valeur par rapport à l’Euro. Même si une troisième devise est spécifiée pour le contrat, l’importateur et l’exportateur sont tous deux sujets aux fluctuations possibles du taux de change. Le risque des systèmes juridiques : C’est indéniable, car tous les pays possèdent leurs propres systèmes juridiques et adoptent des lois différentes concernant l’importation et l’exportation. Dans toute relation, aussi cordiale et de longue date soit-elle, les différences sont susceptibles de se produire à tout moment. La prise des mesures juridiques à travers les frontières internationales peut être très difficile et assez coûteuse. D’un côté, les informations sur le client sont assez difficiles à obtenir, et d’autre part, si l’on veut poursuivre une société dans un autre pays, il faut tenir compte du système judiciaire, de la langue d’audience de ce pays, et même des différences culturelles et des dépenses sur les avocats internationaux… Le risque de fabrication : C’est un risque qui concerne surtout l’exportateur, lorsque l’acheteur modifie illégalement ou annule la commande. Pour cause, le vendeur doit trouver de nouveaux acheteurs pour des produits partiellement ou complètement fini. Lorsque ce cas se produit, le prix est souvent inférieur à celui prévu au départ. Il se peut aussi que la marchandise ne soit plus commercialisable, car elle n’est pas adaptable aux besoins spécifiques des nouveaux acheteurs. LES RISQUES DES PAYS ÉTRANGERS : Ce sont les risques concernant tous les événements dans le pays de l’acheteur ou du vendeur, et qui sont susceptibles d’affecter le paiement ou la fourniture des marchandises. Les risques liés aux pays étrangers incluent les composantes politiques, sociales et économiques incluant la réglementation du contrôle des changes chez les acheteurs et parfois le manque de devises étrangères, les changements défavorables dans les politiques gouvernementales et les lois ou l’introduction d’embargos commerciaux. Ils entraînent dans la plupart des cas à des risques de non-paiement à l’international. Les risques commerciaux : Les risques commerciaux concernent généralement les exportateurs, et ces derniers sont souvent causés par le manque de connaissances du marché étranger, l’incapacité à adapter les produits aux exigences des acheteurs, la longue durée du temps de transit des marchandises ainsi que d’autres facteurs assez difficiles à gérer. Ils existent également sur le marché domestique, par contre, leurs impacts sur les marchés internationaux sont bien plus importants. Le fait est que les changements dans le commerce mondial sont dangereux et presque impossibles à anticiper. De plus, l’acceptabilité des produits est difficile à évaluer à cause des fluctuations des conditions de l’offre et de la demande. Le risque politique : C’est l’un des risques majeurs dans le commerce international, or, c’est un terme assez vaste qui concerne toute forme de guerre, agitation ou trouble qui se manifeste dans un pays. Cela peut se produire de manière très inattendue en raison d’évènement de violences politiques, des émeutes ou bien des conditions de guerres. Le plus souvent, à cause d’une mauvaise situation de sécurité ou d’un blocus, l’exportateur ne peut plus fournir les marchandises conformément au contrat. Pour l’importateur, ce genre de crise peut engendrer une incapacité de paiement. Les grèves : Lorsque des groupements de professionnels arrêtent de travailler, cela va inévitablement retarder la livraison ou la mise en service des marchandises. Ce cas peut arriver si les employés des sociétés de transport ou de fourniture de services locaux se mettent en grève affectant ainsi la livraison. Les acheteurs risquent également de ne pas avoir la possibilité de pays quand un tel cas se présente dans leurs pays. Le boycottage ou embargo : Le boycott dans le commerce extérieur peut être une mesure volontaire du secteur privé ou de l’Etat. Cela survient quand le pays importateur est soumis à un embargo international couvrant certains produits d’une entreprise. Par conséquent, elle ne sera pas autorisée à uploads/Finance/ quels-sont-les-risques-lies-au-commerce-international.pdf
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- Publié le Jul 24, 2021
- Catégorie Business / Finance
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