Réalisé par : En vue de valider la 2ème année à l’Institut Marocain de Manageme
Réalisé par : En vue de valider la 2ème année à l’Institut Marocain de Management Année universitaire : 2007/2008 1 2 Sommaire : Introduction……………………………………………5 1ère partie : Secteur agroalimentaire au Maroc…………….6 I. Présentation du secteur agroalimentaire………… ...7 1. aperçu sur l’industrie agroalimentaire………7 2. Indice de la production industrielle………….9 3. Evolution des indicateurs économiques……..9 II. Le secteur des boissons alcoolisées au Maroc……...10 1. La production locale…………………………..10 2. Une activité de brassage sous-utilisée………...11 3. Régime d’importation………………………....12 4. Exportations marocaines………………………13 5. Les acteurs du marché…………………………13 6. La distribution…………………………………14 7. Les opportunités et les menaces du marché……14 2ème partie : Présentation de la société (GBM)……………..17 I. Présentation du groupe……………………………18 1. Fiche technique……………………………….18 2. Historique…………………………………….19 3. Activité……………………………………….20 4. Filiales et centres……………………………..21 3ème partie : taches et missions effectuées…………………..23 I. Taches effectuées………………………………....24 1. Facturation………………………………..….24 2. Imputation et règlement………………..…….25 3. Découverte de certains métiers……...……….27 A. Contrôle de gestion…………………..………27 B. Audit interne ………………………………...28 C. Responsable fiscalité…….…………………..29 3 Conclusion…………………………..…………..31 Bibliographie……………………………………32 Webographie……………………………………..32 REMERCIEMENTS : J’ai été honoré d’avoir effectué ce stage au sein de La Société Des Brasseries Du Maroc. Je remercie tout particulièrement Youssef Sabri, le responsable du département informatique qui s’est occupé de moi au sein du pole comptabilité- finance. Ainsi que Mlle Fatima Ezzahra et Mme Sawsan qui occupent le service comptabilité-fournisseurs. Finalement, j’aimerais exprimer ma reconnaissance et ma gratitude envers tout 4 le personnel de la direction financière pour m’avoir accueilli pendant ces 4 semaines. 5 Introduction Dans le cadre du cursus de l’Institut Marocain de Management, les élèves effectuent un stage d’observation d’une durée de 4 semaines à la fin de la 1ère année, afin de découvrir le monde de l’entreprise et comprendre son fonctionnement et sa structure. J’ai donc effectué mon stage chez la société des Brasseries du Maroc, une entreprise située à Ain Sebaa à CASABLANCA, au sein de la direction financière. Mes horaires étaient de 09h à 15h pendant tout le stage. Généralement, ce stage m’a offert l’opportunité d’approfondir mes connaissances en gestion, mais aussi de développer mes compétences dans la comptabilité. Afin d’exposer de manière efficace ces deux semaines passées au sein de la société, j’aborderai en 1er lieu la présentation de l’entreprise, deuxièmement je préciserai les différentes missions et taches que j’ai pu effectuer, ainsi que les nombreux apports que j’ai pu en tirer. Enfin, je conclurai avec mes impressions sur ce stage. 6 Le secteur agroalimentaire Au Maroc 7 I. Présentation du secteur agroalimentaire : 1. Aperçu sur l’industrie agroalimentaire : Les industries agroalimentaires sont considérées comme un amalgame d’activités hétérogènes. En effet, de l’agriculture et la pêche qui leur fournissent la matière première, ces industries transforment (blé, cannes à sucre, poisson…) et conditionnent (lait, olive…), pour assurer en dernier lieu la distribution du produit alimentaire. Ce secteur joue un rôle primordial au sein de l’économie nationale, en étant un pilier à la croissance industrielle. IL constitue par ailleurs, un débouché et un instrument de valorisation et de régulation des productions du secteur primaire. Il constitue également, un élément déterminant de la stratégie d’autosuffisance en matière de denrées alimentaires, de création d’emplois et d’apports en devises. L’industrie agroalimentaire marocaine comporte 1641 établissements, représentant 35% de la production totale des industries de transformation, assurant 35% de la valeur ajoutée et employant 21% de l’effectif global. Les activités de l’industrie agroalimentaire sont reparties en sous-secteurs, d’inégale importance, dominées par le travail des gains, la fabrication de corps gras et l’industrie du sucre qui assurent presque la moitié de la production totale du secteur. Viennent ensuite les conserveries et l’industrie du lait. Le secteur des boissons et tabacs occupe une place particulière par la diversité de ses produits. Les branches les plus importantes en terme de production étaient en 2006, le travail des gains (9,8 MDH), la fabrication de corps gras d’origine végétale ou animale (6.8 MDH), l’industrie du sucre (6 MDH), la fabrication de tabacs (5.4 MDH), l’industrie du lait (4.7 MDH) et la fabrication de conserves de fruits et légumes (4.1 MDH). 8 Il est l’un des secteurs industriels qui contribuent activement à la création d’emplois, du fait de la multiplication des branches qui constituent, et qui participent différemment à ce grand chantier social. En effet, on a recensé 101769 personnes employées dont prés de 30% sont des manœuvres. L effectif féminin s’élève à 30869 personnes. En étant un secteur clé de l’économie nationale, les industries agroalimentaires regroupent une part importante des entreprises à participation publique (prés de 50% des établissements étatiques dans l’industrie de transformation surtout celles assurant la fabrication de produits dits stratégiques tels que le sucre, l’huile, le tabac… Cependant, le secteur tend à se libéraliser et ainsi un nombre important d’établissement sera privatisé. Parmi les atouts que présentent ce secteur, la grande variété et la qualité de ses produits et une main d’œuvre bon marché. A côté de ces avantages, ce secteur présente des contraintes, à savoir : L’irrégularité des approvisionnements d’origine agricole due aux problèmes des aléas climatiques, le manque d’ équipements de conservation au niveau des navires de pêche, ce qui implique qu’une grande partie des sardines débarquées sont non-conformes à la consommation, et l’obsolescence rapide des équipements industriels, ainsi que 95% des entreprises du secteur sont des PME- PMI généralement à caractère familial et où la faiblesse des fonds propres prédomine, aussi à cause de l’étroitesse du marché local, les possibilités qu’offre l’agriculture à ce secteur sont loin d’être exploitées à leur optimum. La troisième branche composant le secteur est celle des boissons et tabacs, elle regroupe les activités suivantes : Fabrication de bière et de malt ; Fabrication de vins et de cidres ; 9 Fabrication de spiritueux ; Fabrication des boissons non-alcoolisées ; Fabrication de tabac. 2. Indice de la production par branche alimentaire : 3. Evolution des indicateurs économiques : 10 2004 2005 2006 Produits des industries agroalimentaires dont : 114.3 116.6 120.3 Industrie du sucre 108 108.6 112.1 2004 2005 2006 Effectif employé 10201 9797 9985 Production en MDH 8877 8846 9894 Valeur ajouté en MDH 8272 8047 9448 Investissement en MDH 635 703 646 II. Le secteur des boissons alcoolisées au Maroc : 1. La production locale : Les vins et les bières disponibles sur le marché sont principalement de fabrication locale. La production locale de vin fluctue entre 300000 hl et 400000 hl selon les années. L’irrégularité des résultats résulte non seulement des conditions climatiques mais aussi de l’absence de modernisation du secteur vitinicole depuis le protectorat Français. Les deux tiers du vignoble sont gérés par une société publique (La SODEA) et le reste appartient à des privés ou est exploité en partenariat. Les rendements sont faibles, évalués en moyenne à 35 quintaux l’hectare. La production de vins rouge représente 70% à 75% du marché des vins locaux. Ils sont de qualité moyenne en raison de l’absence d’entretien de vignes, d’un manque de qualification des producteurs en termes d’équipements et de savoir-faire. Cependant, quelques productions cherchent à se distinguer, par exemple les appellations “Cabernet“ de la société THALVIN, filiale du distributeur du vin et spiritueux importés EBERTEC. La société a choisi la production d’un vin de qualité supérieure (mode de production européen) sur des quantités limitées à 2 millions de bouteilles. Le reste du marché se partage entre le vin rosé et le vin blanc. Les principaux producteurs nationaux des vins ordinaires et de quelques sélections sont : 11 *Le groupe SODEA, entité étatique chargée de la gestion des vignes, dont la production est destinée principalement au groupe SINCOMAR et aux CELLIERS DE MEKNES. *La SINCOMAR (groupe Parlier et Fernaud), en voie de privatisation, principal embouteilleur et négociant avec une production d’environ 30 millions de bouteilles par an. Le groupe couvre 60% de la production totale, commercialisée sur le marché intérieur. *Les CELLIERS DE MEKNES, dont la production s’élève à 20 millions de bouteilles par an. *La société THALVIN. Ce secteur est en voie de privatisation et intéresse les investisseurs français et espagnols. Il existe déjà 3 opérations de partenariats impliquant les investisseurs français CLARA&CLAUZEL, WILLIAM PITTIERS, CASTEL/SVF. 2. Une activité de brassage sous-utilisée : La production de bière marocaine revient aux Brasseries du Maroc (SBM). Elle est destinée à 600000 hl, sous leurs propres marques et sous licence des marques Heineken. Ce secteur est soumis à un ensemble de restrictions notamment quantitatives avec un volume de vente maximum de 700000 hl/an. La capacité de production de la SBM et de ses filiales (quatre brasseries au total) est évaluée à 920000 hl/an avec des possibilités d’extension. L’unité de production principale à Casablanca gère l’ensemble de la filière, du stockage de la matière première à l’emballage-conditionnement. La matière première (malt et houblon) est importée d’Allemagne. Une autre société a commencé sa production en Mars 2000, la compagnie des boissons Marocaines et internationales (COBOMI), filiale du groupe CASTEL, et qui devrait produire à terme 100000 hl par an. 12 La COBOMI ambitionne ainsi en proposant les marques Castel beer et 33 export, de concurrencer la SBM en produisant 100% de la consommation marocaine de bière. Cependant cette activité est peu porteuse sur le marché local d’autant plus que la uploads/Finance/ rapport-de-stage-sofitel-palais-jamai.pdf
Documents similaires









-
62
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 07, 2022
- Catégorie Business / Finance
- Langue French
- Taille du fichier 0.4394MB