Ecole Nationale d’Administration Rabat 8eme promo Cours : les institutions fina
Ecole Nationale d’Administration Rabat 8eme promo Cours : les institutions financières Marocaines Professeur : M Mohammed kharis Tronc Commun RWH 1 Les institutions financières marocaines 16/10/08 chapitre1 La monnaie 1) Définition. 2) Fonction. 3) Formes. 4) Les agrégats. 5) Les contreparties. chapitre2 Le système bancaire marocain. 1) La réglementation (la loi bancaire). 2) Les différents établissements bancaires. chapitre3 La politique monétaire. chapitre4 Les marchés de capitaux. chapitre1 La monnaie RWH 1 La monnaie est un bien particulier qui joue les principales fonctions suivantes : • Mesurer la valeur. • La monnaie est un moyen d’échange. • La monnaie est un moyen de payement. • La monnaie est un moyen d’épargne (l’épargne monétaire). • La monnaie est un instrument de politique.(la politique monétaire est une composante essentielle de la politique économique). 1) Mesurer la valeur. Dans une économie où les biens et services s’échangent la mesure de la valeur s’impose. Dans une économie de troc une marchandise s’échange contre une autre à condition de déterminer le prix relatif. (A B combien de A pour un B et l’inverse). Supposant que nous avons une marchandise à échanger il faut déterminer n(n-1)/2 :prix relatif à partir de la matrice des prix ; mais si « n » augmente le nombre de prix relatifs à déterminer devient de plus en plus important ; ce qui complique les opérations de change d’où la nécessité d’introduire la monnaie pour déterminer la valeur de tous les biens et services à échanger. C’est le prix absolu qui peut être défini comme le nombre d’unités monétaires nécessaires pour acquérir un bien ou un service. 2) La monnaie est un moyen d’échange Dans une économie monétaire la monnaie est utilisé pour effectuer les opérations de change exemple : à temps 1 je peux vendre le produit (A) contre de la monnaie et à (temps 2) je peux acheter le produit (A) contre de la monnaie. Le temps1 peut être différente de temps 2 et aussi le lieu d’échange peut être différent. La monnaie est aussi considéré comme un facteur de liberté pour les agents économiques (alors que le troc il faut la coïncidence des volontés) la monnaie est alors instrument d’échange indéterminé dans le temps dans l’espace dans le bien à acquérir auprès de n’importe quel opérateur. 23/10/08 3) La monnaie est un moyen de payement Et pour être moyen de payement elle doit avoir une valeur : RWH 1 a. La valeur intrinsèque : les monnaies en circulation en ce moment n’ont pas de valeur intrinsèque, marchande. Autrefois il y avait des monnaies d’or ou d’argent elles avaient une valeur marchande. b. La valeur faciale, nominale : c’est le nombre d’unité monétaire inscrit sur la face de la monnaie. Cette valeur faciale doit être garantie par l’émetteur : l’état. La monnaie est alors un moyen de pouvoir que détient l’état. La monnaie nationale n’a de valeur faciale qu’a l’intérieur des frontières marocaines. c. La valeur réelle : c’est le pouvoir d’achat de la monnaie c’est le nombre de biens ou de services qu’on peut acquérir par unité monétaire il est égale à (1/prix) cette valeur se dégrade dans le temps. Cette valeur doit être stable au moins à court terme d’où la nécessité de maîtriser l’inflation pour préserver le pouvoir d’achat de la monnaie. d. La valeur étrangère : la monnaie nationale doit avoir une valeur externe, c'est-à-dire une valeur par rapport aux monnaies étrangères. C’est le taux de change : le nombre d’unité monétaire nationale nécessaire pour l’acquisition d’une monnaie étrangère. 4) La monnaie est un moyen d’épargne C’est un moyen de réserve de la valeur sous condition de préserver la valeur réelle de la monnaie au moins au court terme 5) La monnaie est un moyen de la politique économique Et particulièrement de la politique monétaire. En agissant soit sur la liquidité ou sur les taux d’intérêt direct appelé aussi taux de base, appliquer par la banque centrale aux autres banques. (Avec lequel la banque centrale vend de la monnaie aux autres banques). III. Les formes de la monnaie La monnaie est passée plusieurs étapes, d’une monnaie matérielle à une monnaie totalement dématérialisée (sans support matériel) encourager les transactions. Les formes de la monnaie en circulation actuellement sont de deux types : La monnaie fiduciaire. La monnaie scripturale. RWH 1 Pour la monnaie fiduciaire (MF) c’est une forme de monnaie dont la circulation est basée seulement sur la confiance, elle est constituée de deux composantes : La monnaie divisionnaire MD (les pièces de monnaie auxquelles on ajoute les billets de banques). MF=MD+les billets de banque. Il faut noter que la monnaie divisionnaire a un pouvoir libératoire limité même à l’intérieur du territoire a 50 fois la valeur faciale de chaque pièce monétaire. Pour les billets de banque elles ne peuvent être rejeté leur pouvoir libératoire est totale. La monnaie scripturale : c’est la monnaie écriture sur les registres bancaires, elle peut être évaluée par la somme des soldes créditeurs des comptes à vu des agents non bancaires (ménage, entreprise non bancaire, trésor…) auprès des agents bancaires (banque, trésors, …) Note1 : on constate que le trésor a un double statu : 1) agent non bancaire qui est l’agent comptable de l’état (il ordonner les dépenses et collecter les recettes publiques) dans ce cas il est gérer par la banque centrale. 2) agent bancaire dans la mesure où il peut ouvrir des comptes pour collecter des dépôts. Note 2 : on exclue de la monnaie scripturale la monnaie interbancaire. Note3 : les comptes bancaires sont de deux types soit des comptes à vu utilisables à n’importe quel moment qui sont eux même de deux types, les comptes chèque pour les personne physique s il est non rémunéré, et les comptes chèque courants ouverts pour les professionnels et les entreprises ce dernier peut être débiteur. Et le compte sur carnet là on n’a pas droit au carnet de chèque et le compte est rémunéré. Le deuxième type c’est les comptes à terme, les comptes bloqués, pour 6 mois renouvelables et rémunéré. La monnaie scripturale peut circuler par les instruments suivants : 1. L’émission de chèque. 2. Les ordres de virement. 3. Les ordres de prélèvement. 4. Les cartes monétaires (de retrait et carte de retrait et de payement). 5. Les effets de commerce. La monnaie est la composante la plus importante des moyens de payement en circulation, et son développement dépend du développement du système bancaire, te aussi du taux de bancarisation (le total des comptes sur la population) qui est au Maroc de 25%. La faiblesse de la bancarisation au Maroc peut être expliquée par les facteurs suivants : 1. La jeunesse de la population. RWH 1 2. La faiblesse et l’instabilité du revenu. 3. Le taux de l’analphabétisme. 4. L’importance de la femme au foyer dans le totale de la population. 5. L’importance du monde rural. 6. L’importance du système informel. IV. Les agrégats monétaires L’agrégat est un indicateur statistique (calculer une quantité à un moment donné) synthétique (de l’ensemble) calculé sur une période donnée (généralement semestrielle ou annuelle). L’agrégat a deux objectifs : • Quantification (calculer). • Analyse des comportements monétaires et financiers à savoir : L’importance de la consommation des différents agents économique. La capacité de leur épargne. La capacité de leur endettement. Les agrégats monétaires sont de trois types, M1, M2, M3 ; ils sont constitués par intégration successive des produits monétaire c'est-à-dire (M1с M2) с M3. M1 : c’est l’agrégat le plus liquide il est constitué de la monnaie fiduciaire + la monnaie scripturale mobilisable par chèque. (M1=MF+MS mobilisable par chèque). M2 : M1 + la monnaie scripturale non mobilisable par chèque. M3 : c’est la masse monétaire elle est constituée de M2+les placements à terme. Les placements à terme : sont constitués des dépôts à terme (rémunérés) + les bons de caisse (titre de créance émis par les banques et souscrits par leurs clients à terme, ils donnent lieu à un intérêt, sont généralement nominatif, et ne sont pas négociable. RWH 1 Le CD : le certificat de dépôt c’est un titre de créance négociable sur le marché monétaire. NB : à ces agrégats monétaires les autorités monétaires ajoutent ce qu’on appelle les placements liquides (PL1 ; PL2 ; PL3 ; PL4), ce sont des placements qu’on peut transformer en liquidité, mais sont moins liquides que la masse monétaire. PL1 : bon de trésor+les titres de créance négociable (billets de trésorerie ; les bons de société de financement émis par les entreprises non financières industrielle et commerciales). V. Les contreparties de la masse monétaire Les contreparties de la masse monétaire constituent les origines de la création de la monnaie ; et sont constitués des créances des agents bancaires sur les agents non bancaires. De ce fait pour qu’il ait création de la monnaie il faut deux types d’agents : 1. Un agent bancaire créateur de monnaie (banque commerciales, banque centrale, trésor public, mais ces deux derniers n’ont pas de rôle important dans la création de uploads/Finance/ les-institutions-financieres-marocaines.pdf
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- Publié le Oct 16, 2021
- Catégorie Business / Finance
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