Plan : Introduction I. Contexte générale : Secteur bancaire et d’assurance 1. S
Plan : Introduction I. Contexte générale : Secteur bancaire et d’assurance 1. Secteur bancaire marocain 2. Secteur d’assurance marocain II. Tarification des produits bancaires 1. Contexte général et Définition de la conception «Tarification Bancaire » 2. Principes directeurs de la tarification Bancaire 3. Composition de la tarification bancaire 4. Problèmes de tarification bancaire III. Tarification et titrisation des produits d’assurance 1. Généralités des produits d’assurance 2. Tarification des produits d’assurance IV. Titrisation 1. Titrisation et crise financière 2. Qu’est ce que la titrisation ? 3. Exemple d’une opération de titrisation V- Titrisation ou réassurance des produits d’assurance Conclusion Bibliographie et Webographie 9 Tarification des Produits Bancaire et assurance et titrisation Introduction : Le secteur bancaire et celle d’assurance jouent un rôle prépondérant dans l'économie marocaine. Il a connu diverse réformes qui en font aujourd'hui un système moderne, adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises. Tous les services et produits bancaires et d’assurance modernes sont proposés par les principales banques/assurance du pays. La libéralisation des tarifs appliqués aux particuliers a créé une confusion étant donné les différences de prix, parfois importantes, d'une banque/assurance à l'autre concernant le même service. LA CRISE des hypothèques à risque qui a éclaté en 2007 a terni le concept de titrisation, qui date de plusieurs décennies. La titrisation consiste à regrouper certains types d’actifs pour les restructurer en titres portant intérêts. Le paiement des intérêts et du principal sur ces actifs est transféré à l’acheteur des titres. C'est ainsi que nous essayerons de jeter la lumière sur Les méthode adopter que se soit a l’égard des banque que des assurances concernant leur politique de tarification. Ainsi en va essaye de clarifier quelque concept concernant la titrisation origine son avantage …. Et 9 Tarification des Produits Bancaire et assurance et titrisation pour finir en va aborder les relations possibles entre la titrisation et la réassurance. I- Contexte générale : Secteur bancaire et d’assurance : 1-Secteur bancaire marocain : L’activité bancaire est un secteur stratégique dans toute économie. Il constitue un pôle de financement primordial pour les agents économiques. Les entreprises s’endettent auprès des banques pour financer ses investissements. Les ménages eux-aussi demandent des crédits pour acheter une maison, des biens d’équipement... Certes le marché financier, et en particulier le marché boursier, commence á concurrencer le marché bancaire puisque il constitue une autre alternative pour les entreprises pour lever des fonds et un placement rentable pour l’épargnant dans certains cas. Mais vu le marasme qui caractérise actuellement la bourse de Casablanca, les banques restent dominantes en matière de financement de l’économie Marocaine, en dépit d’un taux de bancarisation peu élevé. L’économie Marocaine nécessite un secteur bancaire efficient qui puisse jouer un véritable moteur de financement pour les entreprises et accompagner leur processus de restructuration et d’amélioration de leur compétitivité surtout dans cette ère de globalisation et d’ouverture des marchés, ou les entreprises Marocaines seront soumises á une concurrence féroce et seules celles bien structurés vont survivre. Ainsi avec le segment du leasing, les entreprises ont la possibilité d’acquérir de nouveaux équipements pour mettre á niveau ces installations 9 Tarification des Produits Bancaire et assurance et titrisation techniques. Le développement des crédits de consommations encourage la consommation et donc favorise la croissance économique. Le paysage bancaire du Maroc : Un potentiel de développement encore très important : A fin décembre 2006, les 16 banques agréées marocaines offraient un guichet pour 7 300 habitants (1 pour 2 400 en France). Le taux de bancarisation s’élève à 37% de la population totale et 1/3 du réseau bancaire est concentré sur l’agglomération casablancaise. Deux banques (le Crédit Populaire du Maroc et Attijariwafa Bank) détiennent près de la moitié de ce réseau en forte croissance. Source: BANK ALMAGHRIB 9 Tarification des Produits Bancaire et assurance et titrisation ⇒Une présence marquée des banques étrangères : L’ensemble des grandes banques privées du royaume comptent dans leur actionnariat des banques étrangères plus ou moins impliquées dans leur gestion : Des filiales françaises : par exemple La Société Générale contrôle 51,9% de la Société Générale Marocaine de Banque(SGMB), Des participations étrangères minoritaires mais significatives EX: Santusa holding (Groupo Santander) et Corporation Financiera Caja de Madrid qui participent respectivement à hauteur de 14,6% et de 3,4% du capital d’Attijariwafa Bank, ⇒Le secteur bancaire se partage en 4 catégories d’établissements : Les banques de dépôts classiques, parmi lesquelles on trouve les cinq grandes banques privées qui réalisent près des deux tiers de la collecte des dépôts bancaires: Attijariwafa Bank, la BMCE et les trois filiales françaises (BMCI, SGMB et Crédit du maroc) Le Crédit Populaire du Maroc (CPM) est constitué de la Banque Centrale Populaire (BCP) et son réseau de banques populaires régionales (BPR). Les anciens organismes financiers spécialisés dans le financement de secteurs d’activités particuliers : il s’agit du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) et du Crédit Agricole du Maroc (CAM). Diverses autres banques : Bank Al Amal (financement de projets d’investissement des Marocains résidant à l’étranger), 9 Tarification des Produits Bancaire et assurance et titrisation Mediafinance et Casablanca finance markets (interventions sur le marché des titres négociables de la dette) et le Fonds d’Équipement Communal (financement des collectivités locales). ⇒ La commercialisation des produits islamiques : Le Maroc s’apprête à apporter une innovation majeure à son système bancaire national : l’introduction de « produits alternatifs », autrement dit des produits bancaires respectant les règles de la Chariâa islamique. Le principe général est le partage des risques, des pertes et des bénéfices entre la banque et l’acteur du projet. Cette mesure favoriserait ainsi la bancarisation du pays et consoliderait les flux d’investissements en provenance des pays du Golfe qui peuvent souhaiter que leurs fonds soient gérés selon ces règles. 2-Secteur d’assurance marocain : Au Maroc, l’assurance s’est développé sous le protectorat, en effet, les étrangers continuent à s’assurer auprès des sociétés d’assurance de leur pays d’origine. Les premières sociétés d’assurance qui s’installèrent au Maroc étaient toutes étrangères. Elle exerçant soit sous forme de délégation soit sous forme de petites agences. En suite, prirent naissance des sociétés de droit marocain. Avec la première guerre mondiale, on a assisté à la création à Tanger d’une compagnie d’assurance maritime et de guerre, le Maroc en 1916, dissoute quatre années plus tard. Une des conséquences de la deuxième guerre à été la naissance de 23 compagnies d’assurance entre 1941 et 1951 dont le capital était en majorité étranger, exception faite de la Royal Marocaine d’Assurance, créée en 1950 avec 9 Tarification des Produits Bancaire et assurance et titrisation la participation de capitaux marocains et la création en 1960 de deux compagnies « CNIA » (la Compagnie Nord africaine et Internationale d’Assurance) avec la participation de l’Etat par l’intermédiaire de la caisse de dépôt et de gestion (CDG). En 1958, 315 compagnies dont 25 de nationalité marocaine se partageaient un montant global de prime de l’ordre de 150M de DH, dés 1962 on ne comptait plus que 219 unités. De ce fait, le nombre de compagnies est passe de 130 à la veille de cette décision à 54 en 1970, 32 sociétés vers la fin de 1973 et à 27 sociétés vers la fin de 1975. Le premier Juillet 1965, un arrêté complétant les conditions d’agrément a institué l’obligation de présenter un plan financier, établissement de manière détaillé pour les trois premiers exercices les prévisions de recettes et de dépenses, compte tenu, le cas échéant, des transferts de des portefeuilles et des contrats. A l’issue du troisième exercice, l’arrêté indique que le chiffre d’affaires doit être au moins équivalant à un million de DH. En 2004, le marché marocain des assurances et de réassurances a été marqué par la fusion par absorption de la société ALWATANYA par la Royale Marocaine d’Assurance (RMA) donnant ainsi naissance de RMA WATANYA, le nombre des entreprises s’est ramené cette année à dix huit dont 15 entreprises commerciales et 3 mutuelles. Le marché d’assurance : Le marché marocain de l’assurance est le deuxième d’Afrique, après celui de l’Afrique de sud, mais l’activité du secteur représente encore 7,4% de PIB. Afin 2005, ce marché est constitue de 10 compagnies (de forme juridique SA) 3 compagnies mutuelles, 3 9 Tarification des Produits Bancaire et assurance et titrisation sociétés d’assistance, une société d’assurance crédit et une société publique de réassurance. Ce secteur connu une forte concentration, puisque 60% de l’activité du secteur est occupé par 4 compagnies. Sont classées par l’ordre suivant : 1) RMA WATANYA. Occupe la première place avec 22,6% de part du marché. 2) AXA assurance se trouve à la deuxième position avec un taux de 17,2 du marché. 3) Wafa assurance avec 12,7 du marché. 4) Enfin CNIA avec 9% du marché. Le secteur des assurances est dominé par la branche automobile. Qui réalise un taux de 35,4% du chiffre d’affaire, suivent les branches « vie et capitalisation » avec 24,8%. Viennent ensuite les primes émises en couverture du risque « accident corporel » 13,3% et du risque « accident de travail » 9,3%. 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- Publié le Jan 21, 2021
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