1 Mémoire de projet de fin d’étude Présenté par : MAKBOUL MERIEM En vue de l’ob

1 Mémoire de projet de fin d’étude Présenté par : MAKBOUL MERIEM En vue de l’obtention du diplôme Licence Universitaire Professionnelle FILIERE FINANCE CONTROL AUDIT Thème « LA GESTION ET SUIVI DES CRÉDIT PAR LA METHODE DU SCORING » Encadré par : Année universitaire : 2018/2019 2 DEDICACE Nous dédions ce modeste travail à : En premier lieu ceux que personne ne peut compenser les sacrifices qu’ils ont consentis pour notre éducation et notre bien- être à nos parents qui se sont sacrifiés pour nous prendre en charge tout au long de notre formation et qui sont l’origine de notre réussite que dieu les garde et les protèges. A notre famille et nos chers amis qui nous ont accordé leur soutien dans les instants les plus difficiles. Tous nos formateurs et toute l’équipe pédagogique et administrative pour l’aide qu’ils ont toujours porté aux étudiants. Toute personne qui de près ou de loin a participé à notre formation. 3 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l'école supérieure de technologie de CASABLANCA et les intervenants professionnels responsables de la formation. Avant d’entamer ce rapport, nous profitons l’occasion pour remercier tout d’abord notre professeur Monsieur ESSKALI KHALID qui n’a pas cessé de nous encourager pendant la durée du projet, ainsi pour sa générosité en matière de formation et d’encadrement. Nous le remercions également pour l’aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’il nous a apporté lors des différents suivis, et la confiance qu’il nous a témoigné. Nous tenons à remercier nos professeurs de nous avoir incités à travailler en mettant à notre disposition leurs expériences et leurs compétences. 4 Sommaire DEDICACE Remerciement Introduction PARTIE I: Cadre théorique et la présentation de la gestion des crédits au niveau du système bancaire : Chapitre I : Présentation de la banque populaire et généralité sur le crédit bancaire Chapitre II : Présentation du risque de crédit et l'appréciation par la méthode du SCOORING PARTIE II: Étude pratique CHAPITRE I: CAS PRATIQUE Mise en place de la méthode Score pour l’E/se X CHAPITRE II: Synthèse génèral Conclusion 5 Problématique La distribution de crédits est le générateur essentiel de bénéfices pour les établissements bancaires.Toutefois la distribution de crédits ne se fait pas sans mal. En effet, le risque de perte totale et partielle des créances est d’autant plus accru que le volume de crédits distribués est élevé ce qui influe négativement sur la rentabilité des banques. Comment gérer ce dilemme ? Ce paradoxe est universel mais il se fait ressentir de façon plus évidente dans les pays en voie de développement généralement plus exposés aux effets de la mondialisation de l’économie. Nul ne doute que tous les Établissements de crédit essaient de cerner ou plutôt d’encadrer le risque de crédit dès l’entrée en relation avec leur clientèle et que chaque banque essaie de se prémunir au mieux à l’aide d’outils tel de mécanismes divers ; ce n’est hélas pas suffisant. Gérer le risque, c’est suivre l’affaire depuis sa création ou son entrée en relation avec la banque, de façon minutieuse, afin de minimiser les risques et amoindrir les pertes s’il devait y en avoir, Le risque de crédit et de contrepartie correspond au risque de défaillance totale ou partielle de la contrepartie avec laquelle des engagements de bilan ou hors bilan ont été contractés. La mission principale de cette entité consiste en amont à analyser et à instruire les demandes de prise de risque émanant des différentes forces de vente de la Banque. En aval, elle examine régulièrement l’ensemble des engagements, les états hebdomadaires des autorisations et utilisations, relève les dépassements et les impayés et suit avec le réseau la récupération de ces créances. PARTIE I: Cadre théorique et la présentation de la gestion des crédits au niveau du système bancaire : 6 Chapitre I : Présentation de la banque populaire et généralité sur le crédit bancaire • Présentation de la Banque Populaire : Introduit au Maroc par le Dahir du 25 mai 1926, le modèle organisationnel et commercial du Groupe est fondé, dès l’origine, sur les concepts de mutualité et de coopération. Ainsi, les premières Banques Populaires de type coopératif et à vocation régionale, furent créées, dès la fin des années 20 du siècle dernier, dans les principales villes du Royaume. Au lendemain de l’indépendance, les pouvoirs publics ont procédé, dans le cadre de la mise en place des premiers jalons du système bancaire et financier marocain, à la refonte du Crédit Populaire du Maroc (CPM), à travers le Dahir du 28 février 1961, en le dédiant au développement de l’artisanat et de la PME/ PMI. Cette réforme a également renforcé le modèle organisationnel du CPM, basé désormais sur l’existence de la Banques Populaires Régionales, d’une entité centrale de la Banque Centrale Populaire. Ce n'est que vers l'année 2000 que la Banque Centrale Populaire s'est transformée en société anonyme à capitale fixe avec comme première recommandation l'ouverture de son capital aux Banques Populaires Régionales à hauteur de 21% et au secteur privé à concurrence d'au moins 20%. Ainsi, les Banques Régionales se sont dotées d'une autonomie avec leur implication dans le développement économique et social de leur région. Première institution Bancaire du Royaume, le Groupe Banque Populaire a tissé pendant plus de 3 décennies des relations de partenariat solides, qui permettent aujourd'hui une pluralité de profils, 7 une diversification de cultures et de compétences et un renouvellement de générations. Ces relations de longue date ont très tôt dépassé le cadre de satisfaction des besoins des communautés pour investir progressivement des produits et services bancaires et financiers spécifiques et d'étendre aux domaines éducatif, culturel et social. Organigramme de la Banque Populaire Il s'agit d'une structure hiérarchique. Ce type de structure repose sur quatre principes essentiels : Le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire, Le secrétaire générale du crédit populaire du Maroc, Banques Populaires régionales, Fondation Banque Populaire et Filiale 8 Figure 1.1 : Organigramme de la Banque Populaire 9 • Généralité sur le crédit : • Définition et caractères du crédit : L’ouverture de crédit est définie par le code de commerce comme étant « l’engagement de la banque de mettre des moyens de paiement à la disposition du bénéficiaire ou de tiers désigné par lui, à concurrence d’une certaine somme d’argent ». Selon Mr Georges Petit Dutallis dans son ouvrage « le risque du crédit bancaire », définit le crédit ainsi : « faire crédit, c’est faire confiance ; c’est donner librement la disposition effective et immédiate d’un bien réel ou d’un pouvoir d’achat, contre la promesse que le même bien, ou un bien équivalent vous sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce service. » Le crédit est en effet, toujours consenti à un taux convenu entre le banquier et l’emprunteur, lequel taux rémunère aussi bien le service ainsi fourni que les risques engendrés par l’opération de crédit. Ceci dit, on peut conclure que le crédit se caractérise par la conjugaison des six éléments suivants : • La confiance : la confiance que le préteur a en l’emprunteur est la base de toute opération de crédit. • L’autorisation : elle est accordée par le préteur, mettant à la disposition de l’emprunteur une certaine somme d’argent. • Le délai : le crédit introduit aussi les notions de temps et de délais. L’ouverture de crédit est consentie pour une durée limitée, renouvelable ou non, ou illimitée. • La promesse : la promesse de rembourser de l’emprunteur signifiée par la signature des documents. • La rémunération : il s’agit des intérêts que verse l’emprunteur au préteur comme rémunération des risques engendrés par l’opération de crédits. • Le risque «potentiel » de l’opération : il s’agit des différents risques et dangers de perte totale ou partielle que comporte la nature même de ce service. • Les différents types de crédit : L’évolution des échanges commerciaux nationaux et internationaux, les progrès techniques et technologiques ainsi 10 que la libération des marchés financiers ont entrainé le développement des besoins de l’Etat, des entreprises et des particuliers : besoins d’investissement, besoins de production,… Cette multiplication des besoins s’est répercutée sur toutes les branches d’activité et a entrainé la diversification des opérations bancaires et financières : ce qui explique l’essor du domaine de crédit qui est aujourd’hui très développé. Ainsi, on peut classer les opérations de crédit par rapport à leur objet, à leur nature, à leur durée, à leur destination et également par rapport aux garanties prévues. • Classification par rapport à l’objet : Cette classification permet de faire la distinction entre le crédit bancaire qui est un prêt en argent, et le crédit commercial qui est consenti par un fournisseur à son client à l’issue d’une vente de marchandises et qui correspond au délai de règlement (ou facilité de paiement) accordé par le premier au second. • Classification par rapport à la nature du crédit : uploads/Finance/ risque 1 .pdf

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  • Publié le Jan 03, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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