Année universitaire : 2015-2016 Réalisé par : Encadré par : Fatim-ezzahra LHAJ

Année universitaire : 2015-2016 Réalisé par : Encadré par : Fatim-ezzahra LHAJ DENGUIR Mme Houda BENARBI Hamza GHOUZLANE Projet de fin d’études : INSTRUMENTS DE COUVERTURE DU RISQUE DE CHANGE Projet de fin d’études SOMMAIRE Introduction Partie I : identification et gestion du risque de change chapitre1 : notion du risque de change Section 1 : naissance du risque de change 1) Définition 2) T ypologie Section 2 : catégories et typologie du risque de change 1) Catégories 2) Position Chapitre 2 : les techniques de gestion du risque de change Section 1 : techniques de gestion interne 1) Le règlement au comptant 2) Ouverture d’un compte en devise à l’étranger 3) Choix de la devise de facturation 4) Affacturage 5) Compensation 6) T ermaillage 7) Clauses monétaires dans le contrat Section 2 : techniques de gestion externe 1) Change à terme 2) Swap de change 3) Option de change Partie II : T echniques de couverture du risque de change en pratique Instruments de couverture du risque de change Projet de fin d’études Chapitre 1 : présentation de l’OCP et le service concerné par la gestion du risque de change Chaitre1 : présentation de l’OCP Chapitre 2 : présentation du service concerné : Trésorier Section 2 : la gestion du risque de change au sein du service Chapitre 1 : la gestion interne Chapitre 2 : la gestion externe Conclusion Introduction Avec la libération de l’économie mondiale, les opportunités d’échanges internationaux se sont multipliées et l’activité économique devient de plus en plus orientée vers l’international. Ainsi, la globalisation ou la mondialisation s’est caractérisée par l’entrée dans le marché international de nouveaux acteurs (grandes entreprises privées et étatiques, les banques, etc.…). Ces derniers se lancent dans ce marché étranger, en exportant leurs biens et services ou à l’inverse, en important les produits dont elles ont besoin. L’internationalisation Instruments de couverture du risque de change Projet de fin d’études de leurs activités, se traduit également par des emprunts ou des prêts en devises ainsi que des investissements à l’étranger. Toutes ces activités se heurtent à de nombreuses difficultés liées entre autres, aux fluctuations des cours des devises impliqués par la réalisation de ces transactions. Les variations des taux de change, résultant de ces fluctuations, pénalisent ainsi les opérateurs économiques, en influant sur leurs flux de trésorerie lorsqu’ils sont libellés en devises étrangères. Si une entreprise s’engage à vendre ou à acheter des biens ou des services dans une devise étrangère et que le taux de change fluctue entre la date de l’accord et la date de paiement, le bénéfice global de l’entreprise sur une opération, risque de chuter. Par ailleurs, l’opérateur économique doit se doter de moyens de performance et d’adaptabilité et ce, pour faire face à la concurrence aussi bien nationale qu’internationale. Ceci exige des changements profonds dans leurs méthodes de gestion et d’organisation au fur et à mesure que le progrès s’accélère et que la concurrence devient de plus en plus rude. C’est dans ce contexte international que se place notre étude qui consiste à traiter les différents instruments de couverture du risque de change généré par les éventuelles fluctuations des taux de change. Instruments de couverture du risque de change Projet de fin d’études Pour ce faire, nous allons donner dans une première partie un aperçu global sur la notion du risque de change et son identification avec une présentation des différentes techniques pratiquées pour sa couverture, puis nous consacrerons la deuxième partie à l’aspect pratique du sujet et qui porte sur une étude de cas du système de couverture du risque de change et de ses instruments, adoptées par l’Office Chérifien des Phosphates. Partie I : identification et gestion du risque de change. Chapitre I : Notion du risque de change Section 1 : Naissance du risque de change 1) Définition : Une entreprise est en risque de change dès lors qu’elle est engagée dans une opération commerciale (import-export) ou financière (prêt-emprunt) libellée dans une autre monnaie que sa monnaie nationale. L’entreprise importatrice est exposée au risque de change dès la passation de la commande. Son risque disparaît au moment du règlement de sa dette. De même un exportateur est exposé au risque de change dès l’émission de l’offre. Son risque devient réel à la signature du contrat. Le risque de change est donc lié au cours appliqué pendant une période donnée.  Exemple d’explication : 1/06/2010 un importateur marocain a passé une commande de marchandises à un fournisseur français pour une valeur d’EUR 100 000, payable à 3 mois. Le 1/06/2010, le cours de l’euro est de 11 MAD. Le 1/09/2010, trois (3) cas sont envisageables : - Baisse du cours de l’EURO : si par exemple le cours passe à 10,5 MAD, la dette de l’importateur passe de 1.100.000 à 1.050.000 MAD soit une diminution de 50.000 MAD. Cet importateur a ainsi réalisé un gain de change de 50.000MAD. - Stagnation du cours de l’EURO : Compte tenu du fait que le cours de change n’a pas connu de variation, la dette est restée à son niveau initial et donc l'importateur réglera 1.100.000 MAD, somme équivalente à celle prévue lors de la passation de la commande et donc il n’y a ni gain ni perte. - Augmentation du cours de l’EURO : Si le cours, à l’inverse s'établit le 01/09/N à 11,4 MAD. La dette de l'importateur enregistrera une hausse de 40.000 MAD passant de 1.100.000 MAD à 1.140.000 MAD, soit une augmentation de 40.000 MAD à régler en plus considéré comme une perte de change. Instruments de couverture du risque de change Règlement : risque dénoué Livraison : risque réelCommande : risque réelOffre : risque potentiel Projet de fin d’études 2) typologie : 2-a-Risque de change de transaction : Est celui qui affecte une entreprise ayant des créances ou des dettes en devises à la suite d'une transaction avec une société d'un autre pays. Si le vendeur est en position de force ou si l'acheteur se montre accommodant, la devise de facturation sera celle du vendeur - ce qui supprime le risque de change pour le vendeur, mais pas pour l'acheteur. Inversement, si c'est l'acheteur qui est en position de force, le risque de change sera supporté par le vendeur. Si le cours de la devise de facturation varie, soit le vendeur encaissera un montant inférieur, soit l'acheteur déboursera dans sa monnaie nationale un montant supérieur au prix prévu initialement. Pour le vendeur, ce risque de transaction vient s'ajouter au risque de crédit lié à une éventuelle défaillance de l'acheteur. 2-b- Risque de change de consolidation : Bien qu’il existe plusieurs méthodes comptables de consolidation des comptes de filiales étrangères, leur caractéristique commune est de convertir dans la monnaie de la maison mère les éléments du bilan des filiales susceptibles d’être affectés par des variations de taux de change, puis à calculer les gains ou pertes enregistrées au cours de l’exercice. Il y a perte de change en cas de diminution de la valeur, dans la monnaie de la maison mère, d’un poste d’actif (lorsque le cours de change a baissé entre les dates d’entrée et de sortie du bilan) ou l’augmentation de la valeur d’un poste de passif (si le cours de change est plus élevé à la date de sortie de bilan qu’à la date d’entrée). Des profits de change seront enregistrés dans des situations symétriques. Deux principales méthodes de conversion sont utilisées qui se différencient sur les postes de bilan exposés et sur les gains ou pertes que l’on peut retenir et faire figurer dans le compte de résultat : a- Selon la méthode du cours de clôture : La plupart des postes du bilan des filiales libellées en devises sont évalués en monnaie nationale au taux de change qui prévaut en fin d’exercice. Ainsi, la valeur des immobilisations, des stocks, des créances et des dettes…est convertie en monnaie de la maison mère au cours de clôture. La seule exception concerne le capital converti au cours historique (celui que prévalait lorsque le capital de l’entreprise a été constitué). Dans la mesure où la conversion des différents postes du bilan ne s’effectuent pas au même taux, la création d’u poste spécifique « écart de conversion », créditeur ou débiteur, est nécessaire au rééquilibre de l’actif et du passif. b- Selon la méthode du coût historique : Ces mêmes éléments sont convertis au taux de change qui était en vigueur lors de leur entrée dans le patrimoine de l’entreprise. Une exception là encore pour les actifs monétaires Instruments de couverture du risque de change Projet de fin d’études ainsi que les créances et les dettes qui sont convertis au cours de clôture. L’écart de conversion n’apparaît pas dans le résultat mais constitue, en fonction des vicissitudes monétaires une charge ou un produit intégré au compte de résultat. 2-c-Risque de change économique : Il existe une grande divergence entre les pratiques comptables et les réalités économiques en matière d’évaluation de l’exposition au risque de change. Fondamentalement, le risque économique subi par une firme doit uploads/Finance/ risque-de-change-fin.pdf

  • 39
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Oct 27, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.3373MB