1 Institut Supérieur du Génie Appliqué IGA Rabat Ecole de Management 3éme Année
1 Institut Supérieur du Génie Appliqué IGA Rabat Ecole de Management 3éme Année Système d’Information et Management d’Entreprise Groupe 2 Mémoire de mini projet en Technique bancaire Financement de la trésorerie pour la banque Réalisé par : Encadré par : - Youssef Daifi - M. Bellari Mounir - Youssef Housti - Oussama Ezzaytouni - Mohamed El Ouassifi Année universitaire 2015-2016 2 Sommaire : Chapitre1 : Panorama sur les moyens de financement de la trésorerie……………………..5 Section 1 : Définition de la trésorerie……………………………………………….……….5 Section 2 : Les différents modes de Crédits d'exploitation ou financement de trésorerie. …7 Chapitre2 : Le choix des moyens de financement………………………………………....11 Section 1 : Cas de L’escompte………………………………………………………… .…11 Section 2 : Cas de Découvert ……………………………………………………...………15 Chapitre 3 : Comparaison entre L’escompte et le découvert ………………………...……17 3 Remerciement: D'abord et avant tout on remercie vivement M. Bellari, pour avoir toujours répondu avec gentillesse et précision à nos nombreuses questions. On tient à le remercier tout particulièrement pour l'excellence de son accompagnement ainsi que pour la confiance, patience, compréhension et soutien qu'il nous a accordée. Nous lui sommes tout particulièrement reconnaissants pour son aide active tout au long de ce mini-projet. On tient à remercier également tous les membres du groupe ayant participé à la réalisation de ce mini-projet. 4 Introduction : Dans le cadre d’une bonne formation, à la fois académique et professionnelle, l'IGA a mis en œuvre des mini projets pour permettre à ses étudiants de mettre en pratique les connaissances apprises en classe, d'acquérir l'esprit de travail en équipe. Le présent travail porte sur les différents moyens de financement de la trésorerie par la banque. Il comporte trois parties: D'abord la première partie porte sur la définition de la trésorerie et des différents modes de crédits de trésorerie, la deuxième partie est réservée au choix des deux moyens de financement(Escompte et découvert), et enfin un cas pratique ou on va présenter les calculs des deux moyens de financements pour savoir le moyens de financement le plus avantageux a adopter. 5 Chapitre 1 : Panorama sur les moyens de financement de la trésorerie A travers ce chapitre, nous allons traiter les moyens de financement de la trésorerie dans son ensemble, en présentant la définition de la trésorerie et les causes pour expliquer une mauvaise trésorerie. Section 1 : Définition de la trésorerie La trésorerie est un domaine sensible pour les entreprises. Le sujet demande une vraie vigilance, afin de pouvoir anticiper tout problème et pouvoir effectuer rapidement les ajustements nécessaires. En effet, chaque entreprise doit toujours détenir un stock de ressources suffisantes pour répondre à ses engagements financiers (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales…), sous peine de risquer la cessation de paiement, voire même la liquidation. C’est pourquoi une démarche prévisionnelle est nécessaire à la survie de l’entreprise. La trésorerie se calcule par la différence entre le fonds de roulement (FR) et le besoin en fonds de roulement (BFR). Toute variation du FR ou du BFR aura donc des répercussions immédiates sur la trésorerie. Le fonds de roulement est la différence entre capitaux stables (capitaux propres + dettes financières) et immobilisations. Dans le cadre d’une analyse bancaire, le fonds de roulement doit s’avérer positif. Le besoin en fonds de roulement est quant à lui la différence entre l’actif circulant (stocks et créances) et les dettes à court terme (fournisseurs, organismes sociaux…). Le BFR se doit d’être le plus faible possible. Les leviers d’actions sur le BFR sont les délais d’encaissements de clients, le paiement des tiers et de rotation des stocks. Plusieurs raisons peuvent expliquer une mauvaise trésorerie : Crise de croissance : forte augmentation des ventes provoquant une hausse proportionnelle du BFR, avec des lignes de crédit court terme peu ajustables dans les délais impartis. Les ressources deviennent donc insuffisantes pour financer l’exploitation. Hausse du BFR : quand l’entreprise laisse se dégrader le délai de paiement des clients, le BFR augmente alors plus vite que les ventes 6 Mauvais choix de financement : le fond de roulement risque de devenir insuffisant car l’entreprise autofinance trop d’investissements par rapport à sa rentabilité Perte de rentabilité : le fond de roulement risque de se dégrader quand l’accumulation de pertes diminue les capitaux propres L’entreprise peut ainsi mettre en place des réflexes simples, qui pourront lui être d’un grand secours en cas de difficultés : Détecter les créances douteuses : une prise de renseignement toute simple sur la société avec laquelle on va traiter (numéro SIRET, dénomination sociale de l’entreprise, siège social…) peut être d’une grande utilité, et permettre de détecter les clients douteux ou insolvables Réduire les délais de paiement : au-delà de la recommandation légale de pratiquer un délai de paiement de 30 jours, il est également conseillé de détailler précisément les conditions générales de vente, en avertissant de la procédure en cas de retard de paiement. De même, s’agissant des contrats de prestation de service, il est préconisé de demander une avance de l’ordre de 20 ou 30 %. Relancer les mauvais payeurs : face aux clients qui n’honorent pas leurs créances, les entreprises ne doivent relâcher leur attention, par tous les moyens à sa disposition (création d’un service dédié, faire appel à des sociétés de recouvrement, souscription d’une assurance-crédit). 7 Section 2 :Les différents modes de Crédits d'exploitation ou financement de trésorerie 2.1. Les crédits de trésorerie liée aux créances commerciale : L’escompte des effets de commerce : L’escompte commercial est un effet de commerce qui est remis à la banque contre financement. La traite ou la lettre de change prévoient une date de règlement et doivent être acceptées, c’est-à-dire signées par le client débiteur. Pour déclencher le financement, le fournisseur doit remettre la traite à son banquier ou financeur : il faut donc attendre son retour signé par le client, ce qui peut créer des délais non prévus. En effet, le retour des traites peut parfois se faire juste avant la date d’échéance de paiement. L’escompte de traite peut donc perdre son intérêt. L’escompte est plafonné. Le banquier fixe une ligne de financement avec un plafond maximum à ne pas dépasser : au-delà de cette limite, la banque ne financera plus les remises de traites. Cette ligne d’escompte est négociée chaque année entre la banque et l’entreprise, et peut faire l’objet d’ajustements en cours d’année en cas d’éléments comptables et financiers nouveaux. La banque peut ensuite modifier ou résilier à tout moment la ligne d’escompte accordée (avec préavis de 60 jours). Notons qu’elle peut également pratiquer une retenue par prélèvement sur les avances accordées à l’entreprise (généralement 5 à 20 % des créances) et plafonnée en fonction de la ligne d’escompte accordée. 8 Titrisation : La titrisation consiste à céder ses factures à un fond de créances contre financement. Ce fond de créances se refinance en émettant des titres sur les marchés financiers auprès d’investisseurs. La titrisation permet à l’entreprise d’augmenter ses lignes de financement court terme sans modifier ses relations avec ses partenaires bancaires. Pour les entreprises de création récentes, qui n’ont pas de lignes de financement d’escompte ou Dailly, la titrisation apporte une ligne de financement essentielle pour la trésorerie de l’entreprise. Pour les entreprises qui ont déjà des lignes, la titrisation permet d’augmenter ses lignes en complément des lignes bancaires déjà accordées. L’affacturage : L'affacturage est une technique de financement à court terme qui consiste à transférer le bénéfice de ces créances clients sur un organisme de financement appelé factor, qui va payer une partie de ces créances à l'entreprise, à charge pour lui de recouvrer la totalité sur les clients. L’affacturage permet une meilleure gestion du recouvrement de ses créances clients, avec le concours d'un organisme expérimenté dans les procédures de ce type. C'est aussi moyen efficace de se prémunir contre les risques de défaillances des clients, en le transférant sur le factor. En outre, grâce à l'affacturage, l'entreprise peut réaliser des économies par le fait de ne plus supporter les frais administratifs et salariaux qui auraient été engrangés par une gestion interne des recouvrements. Enfin, ce financement est facilement accessible aux nouvelles entreprises. Cependant c'est la solution de financement à court terme la plus onéreuse pour l'entreprise et elle ne s'adresse qu'aux entreprises exerçant une activité B to B : négoce, BTP, informatique, transport,... Financement par billet de trésorerie Les billets de trésorerie sont des titres de créance négociables émis par les entreprises sur le marché monétaire pour une durée pouvant s'étendre de 10 jours à 1 an. Ils sont émis par coupure de 100 000 DH minimum. Le but d’une telle initiative est d’inciter d’autres agents économiques en situation excédentaire à acheter les titres concernés. Ainsi, les deux agents économiques qui entrent en jeu sont bénéficiaires. D’une part, l’entreprise émettrice des TCN peut poursuivre son activité. D’autre part, l’autre agent économique profitera d’un placement privilégié à court terme. 9 2.2-Les crédit de trésorerie hors créances commerciale : Les crédits par caisse : Les crédits par caisse sont ceux que consentent les banques en permettant que les fonds soient prélevés directement du compte uploads/Finance/ technique-bancaire 1 .pdf
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- Publié le Dec 29, 2022
- Catégorie Business / Finance
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