Ecrire mieux Textes argumentatifs modèles La dissertation est un texte argument

Ecrire mieux Textes argumentatifs modèles La dissertation est un texte argumentatif, comme l'éditorial, l'essai, le pamphlet, et les plaidoyers judiciaires. Pour d'autres types de textes cliquez ici. Voici quelques textes modèles ્crits par des ્tudiants de troisi્me ann્e de fran્ais ્ l'Universit્ de Calgary qui peuvent vous inspirer. Bien que ces textes soient reproduits ici avec l'aimable autorisation de leurs auteurs, le copyright de chacun reste avec son auteur. Dissertations littéraires Le pouvoir dans Une Vie. Peut-on excuser Julien? (dans Une Vie, de Maupassant) Dissertations sur des sujets généraux La peine capitale L 'euthanasie Eau secours Est-ce que la télévision a une bonne ou une mauvaise influence sur notre société? Le pouvoir dans Une Vie, de Maupassant. Qui le détient? Comment s'exerce-t-il? Quelles forces pourraient déterminer un changement? On dit que les deux forces humaines les plus puissantes sont l'argent et les pulsions sexuelles, mais en plus de ces deux nous pouvons en identifier une autre dans Une Vie de Maupassant, un pouvoir moral des forces spirituelles ou religeuses. Cependant, l'argent est la force la plus puissante de toutes. Seul l'argent cause la ruine de Jeanne; ni l'infidelité sexuelle de son mari, ni la désapprobation de l'Abbé Tolbiac, ne peut changer sa vie si complètement que la perte de son argent. Les hommes détiennent tous ces pouvoirs, bien que la sexualité puisse sembler traditionnellement une force fémininine. En montant l'abus de ces pouvoirs, Maupassant nous présente un argument pour un changement radical de la vie sociale, et nous indique le catalyseur; les femmes. Les hommes du dix-neuvième siècle prenaient le pouvoir matériel et financier de la famille; par example, après le mariage l'argent de la femme devenait celui du mari, qui avait le droit de l'utiliser comme il voulait. L'argent étant toujours la force de base la plus puissante de la société, l'autorité de l'argent donnait aux hommes une supériorité redoutable. Dans Une Vie le pouvoir financier passe de l'un à l'autre des hommes; du baron, à Julien, puis à Paul et seulement à une femme, Rosalie, après qu'elle prend un rôle "masculin" de protectrice de Jeanne. Au début du roman le baron contrôle l'argent et la propriété de sa famille. Pendant le voyage aux Peuples il disait à la baronne; ɍvoici,... tout ce qui reste de ma ferme d'Eletot. Je l'ai vendue pour faire réparer les Peuples où nous habiterons souvent désormaisɍ (Une Vie, Guy de Maupassant, Éditions Gallimard, 1974, p. 32) Il dit ɍma fermeɍ bien qu'elle puisse être l'héritage de sa femme. C'est lui qui l'avait vendue, et nous avons l'impression que c'était lui qui avait choisi d'aller y vivre. Bien qu'il fasse le geste de donner le portefeuille à sa femme, le pouvoir reste avec lui. Maupassant utilise la scène, quand l'hébétement des sommeils de la baronne cause l'éparpillement de cet argent (p.32), pour illustrer l'attitude négligente de la famille à l'argent, "une famille où l'argent comptait pour rien" (p.125), qui nous explique la bonne volonté du baron d'abandonner son pouvoir financier à son beau-fils, Julien. Le pouvoir de l'argent pousse le parcimonieux Julien à se marier avec Jeanne, une fille riche qu'il n'aime guère, qu'il trompe avant et après le mariage. Le baron n'ignore pas la possibilité que Julien soit un coureur de dot; il avertit Jeanne qu'elle est "beaucoup plus riche que lui" (p.69), mais toute sa famille, ensorcelée par la noblesse, est la dupe de Julien par son titre plus haut que le sien et ses manières de "garçon très bien élevé" (p.55). Au début, Julien cache "sa parcimonie féroce" (p.124), mais petit à petit il montre son vrai caractère, complétant son changement après son retour du voyage de noces; "comme un acteur qui a fini son rôle et reprend sa figure ordinaire... il avait perdu son vernis et son élégance de fiancé" (p.110). Cependant, ses avarices commencent pendant le voyage même; il demande à Jeanne les deux mille francs que la baronne lui avait donnés, lui disant "puisque tu ne te sers pas... donne-les-moi!" (P.102), et puis lui rend seulement cent francs, avec l'admonition "surtout ne les gaspille pas" (p.103); il discute le prix de chaque addition avec "les maîtres et les garçons de l'hôtel et les voituriers", disant "je n'aime pas être volé" (p.92). L'exercise de son nouveau pouvoir financier avec les étrangers lui plaît, et l'encourage à l'exercer sur ses domestiques, et finalement sur sa nouvelle famille. Immédiatement après son retour il démontre le changement de son tempérament: "il avait pris de son beau père la direction de la fortune et de la maison" (p.110), et "harcelait les paysans (et) diminuait les dépenses" (p.110). Ses méthods extrêmes; les changements radicales des domestiques, la vente des chevaux, la réduction de la nourriture et des feux (même de sa famille), sont tous des examples de sa force et de sa nature impitoyable. Il continue de détenir le pouvoir financier jusqu'à sa mort, et puis son fils, Paul, après une régence brève de son grand- père, prend le pouvoir par la chantage émotionnel. Comme son père, Paul réconnaît la faiblesse fatale de sa famille maternelle: celle de la noblesse, et bien qu'il soit encore mineur, il fait à sa mère un chantage émotionnel pour qu'elle lui rende de l'argent. Manquant l'habitude de détenir le pouvoir financier, ou bien l'imagination de voir où la prodigalité de Paul pourrait finir, Jeanne perd l'occasion de tuer dans l'oeuf ces tendances. Paul avait hérité les deux traits les plus mauvais de ses parents; l'égoïsme de son père et l'incapacité financière de sa mère. Ces aspects mènent à la ruine de la famille, mais à la fin du roman, Maupassant nous laisse un espoir: Rosalie. Rosalie est la seule femme qui détient le pouvoir financier. Voyant les difficultés de sa vieille maîtresse, elle prend l'initiative de la sauver de ses problèmes financiers. Cependant elle se comporte comme un homme, "en huit jours, (Rosalie) eut pris le gouvernement absolu des choses et des gens du château" (p. 242), et démontre brutalement àJeanne la vérité de sa position financière. Étant depuis longtempsveuve, Rosalie était habitutée à contrôler l'argent, mais, en contraste avec les hommes, Rosalie est la seule personne du roman qui prend le pouvoir de l'argent sans en profiter personnellement; servant sa maîtresse pour rien, disant "De l'argent! Vous me donneriez de l'argent! Mais j'en ai quasiment autant que vous." (p.240). Maupassant nous montre le seul personnage honnête, réaliste et capable, qui aime Jeanne sans vouloir l'utiliser. Rosalie et Jeanne sont aussi des victimes de la deuxième force puissante des hommes; celle de la sexualité. Julien utilise une espèce de vieux "droit de cuissage" pour obtenir Rosalie et la faire taire au sujet de son infidélité. Les hommes contrôlent aussi la fécondité; Julien rend Rosalie enceinte et la sépare de la famille qu'elle aime; quand il refuse à Jeanne de la rendre mère, elle doit utiliser une ruse pour obtenir l'enfant dont elle rêve. Les pulsions sexuelles de Julien mènent finalement à sa ruine, mais seulement parce qu'une autre force sexuelle provoque la jalousie fatale de son meurtrier, le comte de Fourville. Maupassant utilise un fond de concupisance et l'irréligion des paysans qui font "un pèlerinage à Notre-Dame du Gros- Ventre" (p.200) pour montrer la puissance générale de la sexualité, et pour les mettre en contraste avec Jeanne, qui ne réussit jamais à prendre plaisir de ses forces sexuelles, et qui ne comprend pas celles des autres, étant "abîmée dans un désespoir insondable" (p.189) quand elle découvre l'infidélité de sa mère. Ainsi, bien que l'infidélité soit parfois provoquée par les femmes, les hommes détiennent le pouvoir de ce domaine. La puissance qui tient en équilibre la sexualité est la force spirituelle et morale, représentée par l'Église, et encore une fois détenu par des hommes, les abbés. L'Abbé Picot est trop intelligent pour avoir une confrontation directe avec une force si puissante; après que Julien a trompé Jeanne avec Rosalie, il convainc la famille à le pardonner. L'Abbé Tolbiac, bien au contraire, cherche inutilement à la confronter, mais son combat ne crée que des désastres; le meutre de Julien et de la comtesse de Fourville, l'exclusion que souffrent Jeanne et sa famille, privées de la consolation religieuse, quand il refuse la communion à Jeanne et à son fils, et que sa haine des chose sexuelles le pousse à tuer une pauvre chienne en gésine. Cette haine le mène à son exclusion par ses paroissiens, qui se moquent de lui, comme le fils de Rosalie qui le dépasse en carrosse: "le jeune homme, au moment où il passait contre le prêtre, fit tomber brusquement dans l'ornière la roue... et un flot de boue, .. couvrit l'ecclésiastique des pieds à la tête" (p.250). Maupassant nous montre l'incapacité de l'Église à combattre les influences néfastes de la nature humaine. Un changement est difficile à imaginer de la part des autorités traditionnelles du dix-neuvième siècle; la noblesse et l'Église. La noblesse n'était pas capable de se changer, ayant les idées figées, et essayant seulement de les conserver. L'Église provoque plus la haine que l'espoir; uploads/Finance/ universit-de-calgry.pdf

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  • Publié le Jul 01, 2021
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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