Édition n°27 Cycle de conférences « Échanger pour mieux comprendre » Actes de l

Édition n°27 Cycle de conférences « Échanger pour mieux comprendre » Actes de la conférence « Le Sport au Maroc : comment redémarrer la machine à fabriquer des champions ? » Casablanca, jeudi 6 avril 2017 Tous les actes des conférences du cycle « Échanger pour mieux comprendre » sont disponibles sur le site institutionnel : www.attijariwafabank.com Pôle Édition & Débats Échanger pour mieux comprendre Pôle Édition & Débats 5 ACTES DE LA CONFÉRENCE Casablanca, jeudi 6 avril 2017 Mot de Bienvenue M. Omar Bounjou, Directeur Général du groupe Attijariwafa bank Panel de discussion M. Nasser Larguet, Directeur Technique National de la FRMF M. Aziz Daouda, Directeur Technique de la Confédération Africaine d’Athlétisme M. Rachid M’Rabet, Professeur, Directeur de l’Ecole Doctorale, Groupe ISCAE Modération M. Belaïd Bouimid, ex-Président de l’Union des Journalistes Sportifs Africains Séance de Questions/Réponses Clôture de la conférence Pôle Edition & Débats Mouna Kably, Responsable Senam Acolatsé, Chef de Projets Kenza Lamniji, Chef de Projets 6 Voilà pourquoi la question du Sport en général et la situation du Sport marocain en particulier, nous tient à cœur au plus haut point. Comme l’a rappelé Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L ’Assiste dans Sa Lettre Royale adressée aux participants des Assises Nationales du Sport en 2008 : « Il ne vous échappe pas ce que le Sport - toutes disciplines confondues - représente pour les Marocains, et à quel point il est enraciné dans leur identité collective. Nous sommes, en effet, une nation qui aime le Sport et qui se mobilise massivement et unanimement pour encourager et porter aux nues ses héros. Elle tire une immense fierté de les voir réaliser tant d’exploits et de voir le drapeau marocain hissé si haut dans les rencontres internationales ». Que ce soit dans l’athlétisme, dans le football ou encore dans le tennis, chaque champion est l’ambassadeur du Sport national et du Maroc à travers le monde. Nous leur dédions la conférence de ce soir . Honorable assistance, Mesdames et Messieurs, Je vous souhaite la bienvenue à cette 27e édition du cycle « Échanger pour mieux comprendre ». À sa manière, la Fondation Attijariwafa bank a voulu célébrer, aujourd’hui avec vous, la Journée Mondiale du Sport au service du développement et de la paix. Le thème de la conférence de ce soir revêt une importance particulière et nous interpelle tous. Comme vous le savez, le Sport n’appartient pas uniquement à ceux qui le pratiquent. Il est aussi un phénomène social et culturel. Si les victoires sont fédératrices de toutes les forces vives de la nation, les échecs, eux, peuvent déclencher un déchaînement de passions, parfois violentes. De plus, le Sport véhicule des valeurs nobles comme l’Engagement, le Leadership et la Solidarité, des valeurs qui d’ailleurs sont inscrites dans les gènes de notre Groupe. Mot de bienvenue M. Omar Bounjou Directeur Général du groupe Attijariwafa bank Pôle Édition & Débats 7 Il est vrai que de nos jours, les jeunes héros se font de plus en plus rares. Le Maroc peine à former des sportifs de haut niveau, capables de grands exploits, à l’instar de leurs aînés. Pour inverser la tendance, il est de notre responsabilité à tous, décideurs publics, opérateurs privés et acteurs de la société civile, d’œuvrer pour redonner au Sport marocain toutes ses lettres de noblesse et favoriser l’émergence de nouveaux talents capables de fédérer notre jeunesse. Cette rencontre organisée par la Fondation Attijariwafa bank s’inscrit dans cette démarche. Nous l’avons conçue et préparée pour contribuer modestement au diagnostic de ce secteur qui suscite tant de passions, mais surtout, pour avancer des pistes de réforme de la pratique du Sport au Maroc et relancer la machine à fabriquer des champions. Je voudrais, à cet effet, remercier les intervenants qui ont accepté de se prêter au jeu dans un esprit sportif. Bienvenue à : M. Nasser Larguet, Directeur Technique National de la Féderation Royale Marocaine de Football ; M. Aziz Daouda, Directeur Technique de la Confédération Africaine d’Athlétisme ; M. Rachid M’Rabet, Professeur, Directeur de l’École Doctorale, Groupe ISCAE ; et à M. Belaïd Bouimid, ex-président de l’Union des Journalistes Sportifs Africains qui assurera la modération de ce prestigieux panel. Bienvenue aussi à tous nos invités présents parmi nous qui ne manqueront pas de partager leur passion du Sport et de contribuer positivement au débat. Avant de céder la parole à M. Bouimid, je tiens à rappeler que cette plateforme de débats créée en mai 2014, est venue enrichir les actions structurantes de la Fondation Attijariwafa bank dans les domaines de l’Art, de la Culture et de l’Éducation. Ce rendez-vous mensuel du cycle « Échanger pour mieux comprendre » nous a permis de débattre, à Casablanca et dans d’autres villes, de diverses thématiques d’actualité, en privilégiant à chaque fois, le partage d’expériences et l’échange d’idées entre experts, opérateurs, universitaires et acteurs de la société civile. L ’intégralité des échanges est retranscrite dans des actes de conférence qui sont disponibles sur le site institutionnel de la Banque : www.attijariwafabank.com. Je vous souhaite à tous une excellente conférence. 8 D’ailleurs, ces recommandations témoignent des défaillances et de la complexité de la réalité du terrain. Je me pose d’ailleurs la question : peut-on fabriquer des champions ? En 1965, le Maroc a organisé la première conférence nationale sur le Sport à Marrakech. Feu Sa Majesté Hassan II, qui passait devant la salle où se tenait la manifestation, y est entré et a prononcé un discours incitant l’assistance à réfléchir sur le Sport. Depuis, plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue de divers colloques et forums, jusqu’à la Lettre Royale de Sa Majesté Mohammed VI à Skhirat, du temps où Mme Nawal Moutawakel était Ministre de la Jeunesse et des Sports. Bonsoir Mesdames, Messieurs, Bonsoir à Madame Nawal Moutawakel que je remercie chaleureusement d’être présente parmi nous. Ce soir, nous avons une pensée pour le Général Houcine Zemmouri, ancien Président de la Fédération Royale Marocaine de Football qui vient de nous quitter. Que Dieu ait son âme. Nous nous retrouvons aujourd’hui avec des amis qui ont, avant tout, une grande expérience de la pratique de l’athlétisme de haut niveau avec M. Aziz Daouda, de la recherche scientifique avec M. Rachid M’Rabet et de la direction technique du football avec M. Nasser Larguet. Je peux dire que nous avons accumulé une grande expérience en termes d’organisation de forums, de symposiums et de rencontres diverses et variées, qui donnent lieu à des recommandations. Introduction M. Belaïd Bouimid Ex-Président de l’Union des Journalistes Sportifs Africains Modérateur Pôle Édition & Débats 9 Cette Lettre Royale était pleine de franchise, de réalisme, de propositions extraordinaires. J’espère que notre génération aura le temps d’en appliquer une partie. Toutes ces expériences accumulées nous amènent aujourd’hui à dresser un bilan de tous les travaux et réflexions. Connaissant la rigueur de nos trois intervenants, je suis certain que nous ressortirons avec des recommandations réalistes, réalisables en lien avec la réalité du terrain. Le Sport est problématique car il est imbriqué dans un cadre sociologique. Nous avons la chance d’avoir dans la salle des intellectuels, des penseurs, des analystes et des experts pour nous aider à établir notre propre autocritique en traitant nos problématiques. Je cède la parole à M. Rachid M’Rabet pour nous parler des aspects théoriques, analytiques et académiques liés au Sport. M. M’Rabet est, pour ceux qui l’ignorent, dans le domaine du tennis depuis de longues années. Président du COC (Club Olympique Casablancais), il a même été à la tête de l’équipe de Sidi Kacem. Il est donc à la fois un intellectuel et un homme de terrain. En outre, l’expérience de l’ISCAE est intéressante car elle s’intéresse aux pratiques sportives au Maroc. Malheureusement, nous manquons de juristes, de sociologues marocains spécialisés dans le Sport dont les analyses sociologiques et enquêtes de terrain nous permettraient de comprendre le phénomène de la violence dans les stades. On parle aisément de délinquance mais sans pour autant en comprendre les ressorts. Alors, M. M’Rabet, où en sommes-nous au niveau de la recherche ? Où allons-nous ? Et comment relancer cette machine à fabriquer des champions ? Peut-on fabriquer des champions ? Ou cela relève-t-il de l’inné, de la fatalité ? 10 Nawal Moutawakel qui était Ministre de la Jeunesse et des Sports, j’ai eu l’honneur de faire partie de l’équipe très serrée qui a travaillé sur ce chantier. En guise de préambule, je citerai cette réalisation qui, je tiens à le souligner, a été entreprise dans les règles de l’art. Nous avions découpé le Royaume en 6 régions, rencontré les différents acteurs, avant d’établir un diagnostic et remonter les propositions qui ont été retranscrites dans le cadre d’un canevas précis. L’ensemble de ces éléments a été confirmé et validé par la Lettre Royale adressée aux participants lors des Assisses Nationales du Sport tenues en 2008 à Skhirat, délivrant ainsi les fondements de la nouvelle stratégie, notamment la volonté de faire du Maroc « une terre de Sport et un creuset de champions ». L ’un des volets saillants de cette stratégie portait uploads/Finance/edition-27-pole-edition-et-debat-27.pdf

  • 21
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Mar 23, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.4107MB