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Directeur de Publication : Hervé WOUEMETAH Email : financiapresse@gmail.com 400 F Cfa N°021 du 2 Février 2021 Siège social : Yaoundé- TSINGA Tel : +237 699 30 45 63 L’éducation financière pour tous BANQUE CAMEROUNAISE DES PME HEBDO P. 5 P.11 P.7 P. 3 Visitez notre site web : www.financiapresse.com Dirigée par les économistes, la Banque Camerounaise des Petites et Moyennes Entreprises ayant suscité tant d’espoir lors de sa création, va mal. FINANCEMENT ET INVESTISSEMENT PROJETS INTEGRATEURS CEMAC ET SI L’ON PRIVATISAIT !!! BANQUE L’UEAC adopte un budget de près de 90 milliards de FCFA La Startup’Nkap arrive La Banque Mondiale octroie 36 milliards de FCFA au Cameroun pour le développe- ment du bassin du Lac-Tchad Cette plateforme sera inaugurée le 9 février 2021 à Yaoundé. P. 3 CE QUE JE PENSE N°021 du 02 février 2021 - Financia Visitez notre site web : www.financiapresse.com - Financia // 02 L’éducation financière pour tous Directeur de Publication Hervé WOUEMETAH Conseil Editorial Ibrahim YAOBA Dr Willy ZOGO Florentine ESSO Rédacteur en Chef Fabrice PORO Rédacteur en Chef Adjoint Idrissou YAHAYA Desk anglais Jonathan ASHU Point focal Douala Desmond WOUEMETAH Equipe de rédaction Olivier DANG; Fabrice PORO Idrissou YAHAYA; Daniel EBOGO Eric FOTSO Ismael Atontsa Nguetsop ( Stg) Service Commercial et Marketing Marie Louise EMAKAM Conseil Juridique Cabinet DMF Montage Branding Africa Imprimerie JV GRAF Tirage 3000 Exemplaires Distribution Ca Presse Une production de Financia CONTACTS Tel : +237 699 304 563 E-mail: financiapresse@gmail.com Facebook: Financia PARTENAIRE Association Nationale pour la Consommation et la Promotion des Produits Bancaires, d’Assurances et Financiers LEXIQUE ACTIF L ’actif d’une personne ou d’une entreprise est l’en- semble des biens qu’elle possède. Ces biens peuvent être matériels (par exemple un ordina- teur ou un édifice) ou immatériels (par exemple un brevet, une marque de commerce ou de droits d’auteurs). L’actif s’oppose au pas- sif, lequel représente les dettes de la personne ou de l’entreprise. DEFICIT BUDGETAIRE L ’amortissement a deux définitions. Pour la comptabilité, elle ren- voie à la répartition du coût d’un achat sur plusieurs années. Par exemple, si l’achat d’une machine est amorti sur cinq ans, le prix d’achat n’est pas considéré comme une dépense au moment où il est payé. En d’autres termes, acheter la machine ne réduit pas les profits et la valeur de l’entreprise. Ce sont plutôt les actifs qui sont répartis différemment ; au lieu d’avoir de l’argent, l’entreprise possède une ma- chine neuve. Pour un prêt, l’amortissement est le remboursement graduel. Par exem- ple, si la période d’amortissement d’un prêt hypothécaire est de 25 ans, les versements seront calculés pour que le prêt soit entièrement rem- boursé au bout de ces 25 ans. La flambée des financements alternatifs ou nouveaux modèles de financement en Afrique est de nos jours au centre d’une profonde méditation qui est loin d’être achevée. Des financements participatifs, aux partenariats publics et privés en pas- sant par le trading ou encore les marchés financiers, les Etats Africains en général et les acteurs de l’écosystème écono- mique en particulier partagent les mêmes ambitions de création des richesses et de développement de leurs ressources ; de même que certaines difficultés suscepti- bles de les orienter vers des solutions al- ternatives à l’aide classique au développement ou au financement ban- caire selon les cas. En effet, les plus grands financiers et économistes de la planète s’accordent désormais en s’inter- rogeant sur les nouvelles perspectives à la question de l’efficacité du système de financement traditionnel et son impact réel sur le développement des acteurs, pris sous l’angle de leur épanouissement et de la souplesse des charges y afférentes . Ces solutions alterna- tives ont notamment le potentiel de limiter la trop grande dépen- dance des acteurs de l’écosystème vis-à-vis du système classique de financement ; non sans combler certaines de ses lacunes. Les financements par- ticipatifs nous ren- voient de prime abord aux appels de fonds auprès d’un très grand nombre de personnes dans le public à partir de la description d'un projet précis (artistique, humanitaire, entrepre- neurial...), au moyen d'une plate-forme en ligne en vue de recueil- lir de nombreux ap- ports de petits montants ; tandis que les partenariats pu- blics et privés sont des contrats par les- quels les pouvoirs publics et des entreprises privées s’engagent à construire ou à gérer ensemble des infra- structures ou d’autres services en se ré- partissant le partage des responsabilités, des droits et des risques. Les marchés fi- nanciers quant à eux permettent aux Etats à travers l’émission des obligations, de lever d’importantes cagnottes pour le financement des projets structurants. Ils permettent aussi à des investisseurs de prendre des risques dans des sociétés co- tées à la bourse. La rigidité des systèmes traditionnels de financement a progressivement donné lieu à l’émergence des nouveaux modèles qui n’en présentent pas moins des limites ou risques, susceptibles de créer un flou dans l’esprit des consommateurs des produits et services financiers. D’abord, en matière de partenariats pu- blics privés, les Etats ne maîtrisent pas forcément les risques liés à la demande. Le niveau futur de demande ou d’utilisa- tion par les usagers de l’ouvrage est es- timé lors de la signature du contrat et si ce niveau n’est pas atteint, l’Etat versera des compensations financières au parte- naire privé, ce qui représente donc des dépenses supplémentaires pour l’Etat. Bien plus, le risque de mauvaise gouver- nance liée aux marchés publics et aux concessions lorsque ceux-ci ne sont pas attribués de manière transparente et équi- table, reste présent dans les partenariats publics privés. Ensuite, les émissions d’emprunt sur les marchés financiers, bien que représentant une alternative intéressante à l’aide clas- sique au développement économique, peuvent également être à double tran- chant en raison de leur coût largement supérieur à celui des prêts bilatéraux ou multilatéraux qui ont des taux d’intérêts très bas. Enfin la crypto monnaie, corollaire du trading n’en reste pas moins une activité à risque en raison non seulement du vide juridique qui entoure sa codification, mais aussi de quelque autorisation administra- tive que ce soit que leurs promoteurs n’ont pas daigné solliciter auprès des au- torités éventuellement compétentes pour parfaire leur existence juridique. Souvenons-nous que la première recom- mandation formulée à l’occasion de la quatrième édition de la semaine mondiale de l’investisseur qui s’est étendue du 5 au 11 octobre dernier, consistait à « toujours vérifier qu’un professionnel de l’investis- sement est agrée ». C’est le lieu de déplorer la relative fragilité des systèmes financiers africains qui fonde la nécessité à repenser les modèles de financement traditionnels pour mieux adapter ceux-ci aux attentes des acteurs de l’écosystème, mais aussi et surtout aux réalités contemporaines. Faut-il nécessai- rement jeter un regard péjoratif sur les systèmes classiques de financement sans courir le risque de se tromper ? La ré- ponse nous semble évidente et nuancée dans la mesure où les deux modèles de financement se veulent absolument complémentaires ; leur cohabitation dans la sphère financière des Etats africains s’impose pour consolider leurs écono- mies et booster par ricochet leur déve- loppement. REGARD _______________________ ►Hervé WOUEMETAH _______________________ L’Afrique contemporaine face aux modèles émergents de financement MARCHE FINANCIER N°021 du 02 février 2021 - Financia Visitez notre site web : www.financiapresse.com - Financia// 03 C ette jeune entreprise spé- cialisée dans le finance- ment des startups au Cameroun procèdera à l’inaugura- tion de son siège à Yaoundé Bas- tos en début du mois de février courant. Plusieurs officiels sont attendus par le directeur général de Startup’Nkap pour lancer de la manière la plus officielle possible cette aventure. Dans ce sens, sont notamment attendus, Achille Bas- silekin III, ministre des Petites et Moyennes Entreprises de l'Eco- nomie Sociale et de l'Artisanat ou encore le représentant local de la Banque européenne d’Investisse- ment (BEI). De manière concrète, Star- tup’Nkap qui revendique comme niche le financement inclusif du secteur des entrepreneurs de l’in- dustrie, entend mettre des PME et Start-up en relation avec les inves- tisseurs. La plateforme vise parti- culièrement les investisseurs providentiels, les investisseurs en capital-risque, les investisseurs en actions parmi lesquels les fonds de dotation, les fonds de pension, les banques ou encore les Hedge funds. La cOnfiancE DEs invEstissEurs Au moment où le problème de la confiance et de la protection des investisseurs est au-devant de la scène au Cameroun, la jeune en- treprise se veut rassurante. Aussi, Startup’Nkap s’engage à faire montre de toutes les garanties lé- gales. La question est donc de sa- voir son positionnement par rapport aux autorisations de la Commission Bancaire, de la Com- mission des marchés financiers ou du Ministère des Finances pour assurer les porteurs de projets de start-up et les apporteurs d’argent que leurs avoirs sont en sécurité. Face à cette préoccupation ma- jeure, le promoteur Gilbert Eweh- meh explique que « Startup’Nkap est la résultante d’une collaboration entre divers acteurs œuvrant pour l’es- sor économique à travers l’accompa- gnement et l’encadrement de start-up à fort potentiel. Aussi, le projet Star- tup’Nkap à travers l’entreprise so- ciale Yes Cameroon bénéficie légalement d’un appui institutionnel de l’Etat Camerounais via son uploads/Finance/financia-n0021-le-02-fevrier-2021.pdf

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  • Publié le Nov 29, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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