Introduction générale La profession bancaire est un métier risqué, et cette par
Introduction générale La profession bancaire est un métier risqué, et cette particularité associée aux banques oblige à constater que ces dernières vivent dans un environnement de plus en plus instable, et le banquier doit connaître le plus précisément possible la nature et la gravité des risques auxquels il est exposé. En fait, toute banque est exposée à un large éventail de risques qui peuvent affecter gravement sa rentabilité et compromettre sa pérennité. Par conséquent, la nature de l’activité bancaire comporte des risques et supporte en permanence le risque de perte, et c’est ainsi que le contrôle et la gestion des risques bancaires sont devenus l’un des principaux axes stratégiques des gestionnaires d’institutions bancaires, car une bonne gestion avec des contrôles stricts peut réduire l’exposition de la banque à divers risques. Les banques doivent désormais redoubler d'efforts, pour étudier les opérations bancaires, pour identifier et évaluer les risques mais aussi pour contrôler, afin de maintenir la confiance, car c'est l'épine dorsale de leur activité.1 Les banques islamiques doivent être financièrement solides en raison des effets de toute perte imprévue sur la stabilité de leurs positions financières et au-delà sur la banque dans son ensemble. Depuis 1974, la solvabilité des banques est un sujet qui a été au centre des discussions entre régulateurs financiers, en particulier le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Ce dernier est déjà trois normes définissent les règles de précaution qui doivent être respectées par divers organisations financières. Le premier a été publié sous le nom de Bâle I, la deuxième édition Intitulé Bâle II en 2004, et plus récemment la dernière version de Bâle III en 2010. Ces les normes sont devenues la base des réglementations bancaires de divers pays [Jackson et al., 1999]. Bâle I fait référence à un ensemble de recommandations visant à garantir un niveau minimum de fonds propres pour garantir la solidité financière. À cette fin, un minimum de 8% de fonds propres a été déterminé par rapport à tous les prêts accordés par les banques. 1 https://www.academia.edu/36209046/Gestio_des_risques_bancaires?email_work_card=view-paper 1 Bâle II vise à mieux évaluer les risques bancaires et à mettre en place un système de surveillance prudent et transparent. Par conséquent, en 2004, le comité a proposé un nouvel ensemble de recommandations, à l'issue desquelles une mesure plus appropriée du risque de crédit serait définie. Par ailleurs, les recommandations Bâle II visent à rendre les fonds propres en adéquation avec les risques auxquels les institutions financières sont exposées. Cependant, la crise financière de 2008 a mis en évidence les lacunes et les faiblesses du système Bâle II. De plus, Bale n'a pas géré tous les risques et liquidités par exemple. Ainsi, des carences et des défauts ont été identifiés et donc Bâle III était essentiel [Demetrio, 2016]. La réforme de Bâle III reposait sur le constat que la gravité de la crise s'expliquait en grande partie par la croissance excessive du passif du bilan ainsi que du bilan des banques, par: Par exemple, les produits dérivés, tout en dégradant le niveau et la qualité des fonds privés affectés à la couverture des risques. L'un des principaux plans de réforme de Bâle III consiste à introduire deux ratios de liquidité: le ratio de couverture de liquidité et le ratio de financement net stable. Le ratio de couverture de liquidité vise à permettre aux banques de résister à de graves crises de liquidité. Son principe est le suivant: la réserve de liquidité doit être supérieure à la fuite de liquidité résultant de la perte des possibilités de refinancement sur le marché, notamment par la fuite de dépôts, tandis que le ratio de financement net stable vise à permettre aux banques de résister un an dans une situation de crise spécifique [Demetrio, 2016] .2 Problématique de l'étude Les risques bancaires sont nombreux et constituent donc une menace majeure pour la solvabilité du système bancaire, en particulier le risque de crédit, qui représente la plus grande partie de ces risques. Ainsi, afin d'assurer un environnement bancaire et financier favorable à la solvabilité, la banque doit se couvrir contre ces risques pour éviter ou au moins minimiser leur impact. À cette fin, les banques conventionnelles utilisent le ratio d'adéquation des fonds propres. D'où l'objectif de cette étude, qui vise à trouver des différentes méthodes et des nouvelles techniques qui aident le banque à gérer au maximum ce risqué et une comparaison du méthode de la gestion de risque entre la banque islamique et la banque conventionnelle . 2 https://www.academia.edu/6866404/20120910_L_impact_de_la_reglementation_de_Bale_III_sur_les_metiers_p art_1?email_work_card=view-paper 2 La problématique de l’étude s’articule autour de la question suivante : Quelles sont les techniques appliqués par les banques islamiques et les banques conventionnelles pour gérer efficacement leurs risques ? Méthodologie de l'étude Pour obtenir une vue d'ensemble et comprendre la réalité du sujet, nous avons utilisé, dans un premier temps, l’analyse descriptive, qui est basée sur la collecte de références et données sur le sujet du banque et son risque et sa gestion. Puis, l’analyse normative consistante à déduire et préparer des conclusions, à l’aide d’outils statistiques, en vue de leurs applications sur les données réelles d’une banque islamique et l'autre conventionnelle. Et enfin, l’analyse comparative par les deux types du banque sur l'importance et la réalité de la gestion du risque . la méthode de recherche mise en place consiste en une lecture approfondie des ouvrages portant la gestion des risques dans les banques islamiques et banques conventionnelles. Une grande attention sera également accordée aux différents travaux empiriques et théoriques issus de séminaires, de colloque ou de communications publiées dans des revues et magazines. Par ailleurs, ils ne seront négligés tout type de documents et de rapports, les thèses et les mémoires, ainsi que les différentes sources Internet pouvant enrichir ce travail.3 Notre mémoire serait reparti en deux parties principales ; une première partie réservée au partie théorique qui est composé au trois chapitres , le premier chapitre est consacré au généralités des banques ,les risques et comment gérer , le deuxième chapitre traite l’historique de la finance islamique et enfin , un troisième , détaillant le fonctionnement des banques et celui des banques classiques en adoptant une comparaison afin d’éclaircir les convergences et les divergences qui existent entre les deux systèmes financiers et cela sur trois niveau différents : - Au niveau des principes de fonctionnement. - Au niveau de la gestion des opérations bancaires. - Au niveau des postes de bilan. Finalement il comprend également une brève comparaison entre les deux 3 https://www.academia.edu/32027768/SOMMAIRE?email_work_card=view-paper 3 systèmes en matière des risques encourus et leurs méthodes de gestion tout en présentant les similitudes et les spécificités de chaque système dans ce contexte. Le troisième chapitre, qui est le cas pratique, est intitulé «Comparaison entre l’offre de crédit immobilier classique et islamique» où nous allons essayer de montrer par des chiffres, la meilleure option pour le client qui souhaite avoir un appartement devant deux Options: - L'utilisation des banques islamiques. - Utilisation de banques conventionnelles. 4 CHAPITRE 1 : LA BANQUE ET LA GESTION DES RISQUES 5 Chapitre 1 : La banque et la gestion des risques Les banques sont un instrument fondamental pour le développement des structures productives et assurent actuellement l'octroi de la plupart des prêts d'investissement et d'exploitation. Les banques s'efforcent de financer les investissements nécessaires pour mobiliser une grande quantité de fonds. Les banques commerciales qui négocient de l'argent opèrent dans un environnement dynamique qui entraîne des changements significatifs dans l'exposition à divers risques C'est pourquoi ce chapitre vise à mieux comprendre le concept en examinant les différentes définitions caractéristiques et les activités des banques, nous révélerons ainsi l'importante notion de banque ou faire une présentation des différents risques liés aux opérations quotidiennes de la banque. Ainsi, la présentation de ce chapitre sera divisée en trois parties; la première présentation d'informations générales sur les banques; la deuxième section fournira des définitions des risques et de la gestion des risques, expliquera le concept de gestion des risques et présentera divers risques bancaires, et la troisième. la section définira la réglementation prudente de la gestion des risques bancaires. Tout cela sera bien souligné, tout d'abord, en présentant les différentes opérations que les banques ont utilisées pour créer de la valeur et en présentant les différents risques inhérents à la banque, qui est un élément important de ce chapitre, ainsi que la gestion et l'administration... des risques. Ce chapitre sera composé donc des sections suivantes : Section 1 : Généralité sur les banques ; Section 2 : Le risque et la gestion des risques ; Section 3 : La gestion des risques bancaires. SECTION 1 : GENERALITE SUR LES BANQUES 6 1.1 Définitions de la banque << C'est un terme général pour une entreprise qui a plusieurs activités et services bancaires et financiers >>.4 La banque est une entreprise qui reçoit des fonds du public sous forme de dépôts ou d'épargne. Il réutilise l'argent des déposants en distribuant des prêts tout en effectuant diverses transactions financières. Elle gère et met à disposition de ses clients des moyens de paiement (chèques, cartes de virement bancaire, uploads/Finance/introduction-generale 3 .pdf
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- Publié le Fev 18, 2022
- Catégorie Business / Finance
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