A l’écoute du texte L e c t u r e d e l a B i b l e JE JE JE JE M’APPROCHE M’AP

A l’écoute du texte L e c t u r e d e l a B i b l e JE JE JE JE M’APPROCHE M’APPROCHE M’APPROCHE M’APPROCHE « Chef-d’œuvre écrit à l’âge d’or de la création poétique d’Israël, probablement à l’époque du Premier Temple, le livre de Job est attribué par une tradition hébraïque à Moïse lui-même. Il constitue le premier roman métaphysique de la littérature universelle et sans doute l’un de ses sommets. Ses rythmes nous transportent aux sources d’une connaissance nouvelle de l’homme et de son mystère. » (André Chouraqui, L’univers de la Bible. Tome 5, p.441) Dans le texte qui nous occupe et qui succède aux multiples interventions de Job et de ses amis qui tentent d’expliquer et de donner un sens à la souffrance, Dieu interpelle Job dans la tempête d’une théophanie (apparition de Dieu sous une forme spécifique) qui souligne l’extrême importance de ce qui va suivre. « Le SEIGNEUR répondit à Job du milieu de la tempête » (Job 38.1). Il lui reproche d’obscurcir ses desseins : « Qui est celui qui dénigre la providence par des discours insensés ? » (v.2). Pourtant, il fera de lui son enseignant : « Ceins donc tes reins, comme un brave : je vais t’interroger et tu m’instruiras ». (v.3). La révélation tempétueuse de Dieu fait contrepoids à l’image édulcorée, limitée et immobile d’un Dieu appliquant sa loi du haut du ciel dans une dignité hautaine et légaliste. Si Dieu bous- cule Job, c’est pour mieux faire retentir sa parole et enlever tous doutes quant à son origine. Question Question Question Question brise brise brise brise- - - -glace glace glace glace : : : : En dehors de votre naissance, votre vie a-t-elle connu un com- mencement ou un recommence- ment ? Lequel ? Racontez. Au commencement Job 38.4-7 2012, 14 janvier | Quelques aperçus de Dieu, n° 2 | www.adventiste.org/bible page 1 J’OBSERVE J’OBSERVE J’OBSERVE J’OBSERVE Dieu prend Job à partie. Comment s’y prend-il ? Quel genre de phrases utilise-t-il ? Quels sont les deux domaines visés dans ce paragraphe ? Dans les rapports de Dieu à la terre, quel type de vocabulaire est utilisé ? A quel professionnel Dieu est-il comparé à travers ce vocabulaire ? Qui sont les témoins de cette action de Dieu ? Quel effet cette action produit-elle sur ces témoins ? Dans les rapports de Dieu à la mer, quel type de vocabulaire est utilisé ? A quoi la mer et Dieu sont-ils comparés implicitement ? Quel effet ces questions font-elles sur le lecteur que vous êtes ? Quel effet ont-elles eu sur Job (voir 42.1-6) JE COMPRENDS JE COMPRENDS JE COMPRENDS JE COMPRENDS Job a été prospère. Par un enchaînement rapide de calamités, il est devenu « pauvre comme Job ! » En l’interpellant, le Seigneur savait ce qu’il faisait. Il venait au secours de celui qui a réfuté l’argumentation de ceux qui le présentaient comme un juge implacable qui rétribue l’homme : il fait souffrir celui qui pèche, et il récompense celui qui agit bien. Dieu se fait interlocuteur de Job par une véritable intrusion tempétueuse dans sa vie et il bouleverse cette vie de fond en comble. C’est comme Créateur et commencement absolu que le Seigneur l’interpelle. « Où étais-tu… quand je… ? » demande le Seigneur à Job. Par les images suggérées par ses questions, Dieu présente à Job sa carte de visite. Le concepteur, le dessinateur, l’architecte, l’ingénieur de la terre, c’est lui. Et ses travaux ont réjoui les témoins de sa création. La mère de la mer, celle qui lui change ses couches chaque nuit, c’est encore lui. Il est aussi son gardien et le dompteur de ses flots orgueilleux. Le créateur fait ainsi ressortir son intelligence, et sa puissance. J’ADHERE J’ADHERE J’ADHERE J’ADHERE Job le rebelle, n’est-il pas proche de l’homme souffrant d’aujourd’hui et de toujours ? N’avons-nous pas, nous aussi, notre part de révoltes ? Ne vivons-nous pas aussi des tourments qui finissent par nous éclairer brusquement sur une réalité céleste qui change nos vies et nous révèlent une autre image de Dieu ? - Qu’apporte à notre foi d’aujourd’hui, l’« intrusion » de Dieu dans la vie de Job ? - En quoi le « commencement » ainsi que les « limites » posés par le Dieu de l’univers, peuvent-ils être les réponses que nous attendons ou que nos contemporains non croyants attendent pour que leur foi puisse « commencer » ? - Comme le Job d’« avant », n’avons-nous pas à revoir notre conception de Dieu ? Le problème de la souffrance demeure et demeurera jusqu’à la fin de l’état présent, l’apôtre Pierre nous dit : « Or nous attendons, selon sa promesse, des cieux nouveaux et une terre nouvelle, où la justice habite ». (2 P 3.13) La foi au Dieu créateur peut naître, avoir un commencement. Ce commencement, ce n’est pas l’homme qui le pose, mais Dieu : Gn 1.1 « Lorsque Dieu commença la création du ciel et de la terre ». Dieu réoriente la foi de Job, l’étranger (Job est probablement un sage, « fils de l’Orient », vivant aux confins de l’Arabie et du pays d’Edom (Bible Osty, Introduction p.10, éditions Rencontre, 1971). Dieu fait naître Job à une foi nouvelle et nous invite à un tel renouveau de nos pensées à son sujet et de nos relations avec lui. De plus, si Dieu n’est pas « au commencement », comment pourrait-il être à la « fin » ? Comment pourrait-il porter, comme il l’a fait pour Job, notre existence à son accomplissement dans le Royaume qui vient ? Désormais, totalement vaincu et subjugué, Job est prêt à être le témoin du Tout Puissant créateur. 2012, 14 janvier| Quelques aperçus de Dieu, n° 2 | www.adventiste.org/bible page 2 JE MEDITE JE MEDITE JE MEDITE JE MEDITE Tu m’instruiras, dit le Seigneur à Job, mais tu m’instruiras après que je t’aie posé mes questions, après que tu aies pris conscience que « Je suis qui je serai » - de toute éternité (Ex 3.14). Je suis Dieu dit le Seigneur, non seulement le Dieu du commencement absolu du ciel et de la terre, mais le Dieu des commencements et même, le Dieu des recommencements de toutes choses, y compris et surtout, de l’homme fait à son image ! C’est ainsi, que l’épilogue de l’histoire de Job n’a que l’apparence de la fin, car pour lui comme pour nous, se renouvellera « l’impossible » intervention du Dieu de la vie, du mouve- ment et de l’être. Apocalypse 21.1 : : : : Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre ont disparu et la mer n’est plus. uploads/Geographie/ 2012-1t-apercus-de-d2.pdf

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