UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOL

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE DEPARTEMENT : ECONOMIE ----------------------- PROMOTION SORTANTE-SECOND CYCLE OPTION : ADMINISTRATION ------------------------ Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Maîtrise Es- Sciences Economiques E E E Evolution du marché de Bambou volution du marché de Bambou volution du marché de Bambou volution du marché de Bambou Impétrant : SAMBOTIANA Anselme N° : 63 Encadreur : Docteur RAJAOSON Lalao Date de soutenance : 23 Mai 2013 Année Universitaire : 2011-2012 REMERCIEMENTS Ce présent mémoire a vu le jour grâce à l’aide de toutes les personnes à qui nous devons une profonde gratitude. Ainsi, nos vifs remerciements sont adressés à notre Dieu Créateur qui nous a donné une bonne santé et un art pour effectuer ce mémoire ; car sans son intervention, personne n’arriverait à assumer sa tâche. Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements à : - Monsieur REFENO Fanjava, Chef du Département ECONOMIE, pour nous avoir autorisé à mener cette recherche. - Notre encadreur Madame Lalao RAJAOSON pour les nombreux encadrements, conseils, et aide précieuse pour nous guider dans cette recherche. - Toutes les personnes qui nous ont accueilli avec gentillesse et bienveillance, lors de la collecte des informations et des données, malgré les tâches qui leurs incombent. - Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et nos sincères remerciements à nos parents qui ont toujours eu foi, amis pour les poignées de main et tous ceux qui nous ont soutenu que ce soit financièrement ou moralement. - Enfin, nous remercions tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce mémoire. MERCI à tous! SOMMAIRE REMERCIEMENTS SOMMAIRE LISTE DES ABREVIATIONS GLOSSAIRE INTRODUCTION Chapitre 1 : Conception théorique sur les branches de l’économie Chapitre 2 : Pays à économie de bambous Chapitre 1- Marché du bambou à Madagascar Chapitre 2 - Avenir du marché du bambou à Madagascar Conclusion Bibliographie Table des matières Annexe LISTE DES ABREVIATIONS BM: Banque Mondiale FMN: Firme Multinationale FMI: Fonds Monétaire International HIMO: Haute Intensité de Main d’Œuvre OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economique OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement ONG : Organisme Non Gouvernemental ONU : Organisation des Nations Unies PED: Pays En Développement PNUD: Programme des Nations Unies pour le Développement PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement WWF: World Wild Fund DGEF : Direction Général des Eaux et Forêts GLOSSAIRE Économie verte : Pour l’OCDE, « l’économie verte englobe les activités qui produisent des biens et services destinés à mesurer, prévenir, limiter ou corriger les dommages environnementaux à l’eau, l’air et le sol et les problèmes relatifs au déchets, aux bruits et aux écosystèmes ». Selon la PNUE, « l’économie verte est une économie qui entraîne une amélioration du bien être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources ». Mondialisation : l’émergence du monde comme espace, et le processus par lequel l’étendue planétaire devient un espace Capital naturel : ensemble des ressources naturelles renouvelables ou non qui pourront servir à la production Énergies renouvelables : source d’énergie fournie par le soleil, le vent, l’eau Développement durable ou développement soutenable : c’est le développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins Pauvreté : désigne l’état des individus ou des ménages dont le revenu ou les dépenses sont inférieures à un seuil de pauvreté Capital humain : c’est l’ensemble éducation, stocks de connaissances, qualifications, expériences, savoir-faire, diplômes. Sylviculture désigne la plantation du bambou. Le marché du carbone : est un marché qui compte la pollution d’une entité et lorsqu’elle pollue moins, elle peut vendre sur le marché ses économies sur l’émission de CO2 et cela lui rapporte. 1 INTRODUCTION ‘Asie a aujourd’hui plus d’idées que l’Occident »1. La technologie sur le bambou n’est pas une chose nouvelle, elle à déjà existé depuis dans la société asiatique, mais sa mise en valeur, prend une position de priorité devant les enjeux et préoccupations de notre économie moderne. Je cite ici les phrases d’Achim Steiner2 « Après le sommet de Rio, nous prenions tout juste conscience des défis émergents à l’échelle planétaire du changement climatique, à la disparition d’espèces en passant par la désertification et la dégradation du sol. Aujourd’hui un grand nombre de ces préoccupations qui semblaient si lointaine se concrétisent avec non seulement des incidences pour l’atteinte de Objectifs du Millenium du Développement de l’ONU, mais aussi en mettant en danger l’opportunité même pour près de sept milliards de personnes (neuf milliards en 2050) pour vivre, pour ne pas dire « survivre » ». Le Sommet de la Terre à Rio en 1992 a mis en garde les effets des activités de productions sans pour autant arriver à des mesures tangibles dans le ralentissement des activités industrielles. La préoccupation de l’économique est fondée certes sur l’exploitation des ressources naturelles mais qui pourrait déboucher sur la dégradation de l’environnement et de la perte généralisée d’écosystème. Une telle menace pourrait être à l’origine des crises que subissent les industriels sur les matières premières. On pourrait attribuer ce retour des crises au système capitalistes dont la logique est fondée sur une économie de marché avec la valorisation du capital liée à l’exploitation abusive des matières premières que subissent la plus part des Pays en développement. Par ailleurs, la question est de savoir comment un pays comme Madagascar qui a connut des crises : 1972, 1991, 2002, 2009,…qui se sont succédées pourrait échapper à ce système où l’activité économiques est basée sur l’exploitation des ressources naturelles en dépit de toutes les expériences du passés et allant même jusqu’à menacer une prospérité durable. De telles préoccupations nous ont conduit à militer au sein de l’ONG Bararata, Bambou Madagascar avec le slogan « Le bambou, un avenir vert pour Madagascar ». La filière bambou est une filière qui est actuellement en voie de développement et c’est dans l’intérêt économique que le choix du thème « Évolution du marché de bambou » a été décidé. 1 STARCK Philippe, « Un beau produit ne coute pas forcément cher », Entretien in Managment, n°13, avril 2006, p102. 2 Secrétaire général adjoint de l’ONU et Directeur exécutif du PNUE L 2 Le bambou est une plante utilisée en artisanat, en produits pharmaceutiques et cométiques, en matériaux de construction, en décoration, en mobilier, en textile, en papeterie, en fourrage et en source d’énergie. D’où l’intérêt de notre thème : Est ce que la tendance actuelle des marchés converge vers le vert ? Nous essayons de répondre à cette question en demeurant dans la réalité et en essayant de surmonter tous les obstacles, les aspects sur lesquels s’étale le sujet. Ce présent mémoire se divise en deux parties : la première partie est intitulée : Approche théorique, et la deuxième partie : l’évolution du marché de Bambous à Madagascar. 3 Partie I : Approche théorique 4 Pour transformer le monde, il faut comprendre comment il fonctionne, et pour comprendre comment il fonctionne, il faut analyser, puis théoriser. G.J. Stigler, Prix Nobel d’économie en 1982 mentionne dans son ouvrage, la théorie des prix : « en tout cas, bien qu’une théorie compliqué ne soit pas aussi bonne qu’une théorie simple, mieux vaut une théorie compliquée que pas de théorie du tout ». Une théorie est un ensemble d’idées qui explique des phénomènes, des comportements ou des tendances. Elle a pour but de simplifier la réalité complexe et pour prévoir le comportement des individus ou agents devant des décisions. La proposition de Stigler souligne que toutes les théories sont indispensables et sont les bienvenues. Compliquées ou simples ce n’est pas ce qui compte, l’important c’est leur existence. Dans cette première partie, nous consacrons notre étude sur les théories. 5 Chapitre 1 : Conception théorique sur les branches de l’économie La théorie économique comporte des aspects de la réalité économique formulée en loi. Les lois sont des propositions, des idées, des logiques ou des points de vue. La conceptualisation ou la formulation est basée sur des approches de plusieurs valeurs : philosophiques, culturelles et parfois religieuses. Dans la pratique, on constate des contradictions, des divergences de théories. L’essentiel ce n’est pas encore leur unité, mais leur existence. Parfois un théoricien simple propose une solution simple à un problème compliqué. Selon J.M. Keynes, dans l’épilogue de l’ouvrage de Gregory Mankiw, « Macroéconomie » : « la théorie économique ne fournit aucun ensemble constitué des conclusions immédiatement utilisables pour définir les politiques. Il s’agit d’une méthode plutôt que d’une doctrine, d’une série d’outils intellectuels qui aident leurs détenteurs à tirer des conclusions correctes ». Aborder une théorie nécessite deux démarches : le contexte et la proposition. Le contexte, c’est la description de la réalité, description du mécanisme de la réalité. C’est face à ce contexte et en faisant plusieurs observations que le théoricien formule des propositions ou lois. En économie, il est quasiment impossible de donner un chiffre sur le nombre des théories uploads/Geographie/ evolution-du-marche-de-bambou-sambotiana-anselme-2013-pdf.pdf

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