QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7075 JE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7075 JEUDI 12 NOVEMBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Fin de cavale pour Salah Moulay !P .8 IL A ÉTÉ ARRÊTÉ AVANT-HIER SOIR À SON DOMICILE Publicité “Il faut être bac+7 en langue arabe pour comprendre le Coran” P .6/7 MALEK CHEBEL À "LIBERTÉ" Yasser Arafat empoisonné au polonium P .19 LES PALESTINIENS ACCUSENT ISRAËL DE SON ASSASSINAT GROUPE DES "19" 3 signataires se retirent AF “Les assiettes industrielles inexploitées seront retirées par l’État” P .2 LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES À AÏN DEFLA “Il faut assainir le processus d’octroi du foncier” P .2 LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU DOMAINE NATIONAL L’A AFFIRMÉ HIER P .7 L’Europe se dérobe à ses responsabilitésP .3 GESTION DE LA CRISE MIGRATOIRE ET DES RÉFUGIÉS Les Verts entament leur aventure pour le Mondial-2018 P .22 DÉPART CE MATIN DE L’ÉQUIPE NATIONALE POUR DAR ES-SALAM (TANZANIE) P .4 APS Yahia/Liberté Newpress D. R. Jeudi 12 novembre 2015 2 LIBERTE L’actualité en question L a question du foncier en général, et du foncier industriel en particulier, est plus complexe qu’il n’y paraît. C’est ce qu’a laissé entendre, hier, le directeur général du Domaine natio- nal, Mohamed Himour, lors de la troisième édition “des débats du FCE”, organisée à l’hôtel Sheraton à Alger. Depuis 1970 une offre fonciè- re considérable puisée du porte- feuille foncier de l’État a été mise sur le marché. Cette offre, qui, de surcroît, a été ac- compagnée, selon des périodes, d’avantages financiers, n’a pas pour autant produit l’effet escompté en terme de satisfaction de la demande. Le DG du Domaine national, sans langue de bois, a révélé la com- plexité des mécanismes et les dérè- glements persistants qui affectent la sphère foncière. M. Himour a préci- sé que l’institution qu’il dirige “n’a rien à voir avec ce qui se passe à l’in- térieur des zones industrielles et d’ac- tivités”. La gestion du foncier indus- triel, dans ces zones, ne relève plus, depuis une décennie, de l’adminis- tration des Domaines. Les zones industrielles sont, aujourd’hui, à la charge des organismes promoteurs et de gestion. Le DG du Domaine national a rap- pelé la création, il y a quelques an- nées, de quatre sociétés de gestion immobilière. M. Himour estime que la situation des zones industrielle mérite, “une attention particulière en termes de réhabilitation”, relevant que les opérations précédentes ini- tiées par le ministère de l’Industrie n’ont pas permis d’apurer la situation définitivement. Le DG du Domaine national a récusé les accusations portées sur son administration quant à l’accès au foncier. “C’est un problè- me de gestion du foncier”, a-t-il sou- tenu. M. Himour a évoqué deux contraintes majeures. La première porte sur la question de la mobilisa- tion du foncier. Selon le DG du Domaine national, “le problème ne se pose pas en terme de mise sur le marché par l’adminis- tration des Domaines et par l’État d’une manière générale”. Pour lui, le problème se situe ailleurs. “Pour rendre disponible du foncier en direc- tion de l’investissement, il faut qu’il y ait une véritable politique d’aména- gement et d’urbanisme”, a-t-il suggé- ré, indiquant que “tout est concentré au chef-lieu de la wilaya. Dès qu’on s’éloigne du centre-ville de 4 à 5 kilo- mètres, le secteur devient non urba- nisable. On peut l’octroyer au profit des investisseurs”. M. Himour plai- de pour la création de nouveaux es- paces. “Il faut une production du fon- cier”, a-t-il insisté, indiquant que “ce- lui qui est censé créer de nouveaux es- paces, le ministère de l’Habitat, en est le plus consommateur”. La deuxième contrainte, concerne la gestion. “L’offre est, de tout temps, en deçà de la demande”, a constaté M. Himour, soulignant la nécessité d’assainir “le parcours opérationnel du processus d’octroi du foncier”. “Si un acte de concession met parfois des mois pour sortir de l’administration des Do- maines, c’est parce que le parcours opérationnel n’est pas assaini. Le dossier arrive aux Domaines avec des réserves d’autres institutions”, a-t-il argué. Selon le M. Himour, “des investis- seurs ont des arrêtés du wali alors que les assiettes foncières ne sont pas identifiées”. Pour le foncier exis- tant, les directeurs des Domaines doivent établir l’acte de concession dans un délai maximum d’un mois. M. Himour qualifie, par ailleurs, “de crime pour l’économie nationa- le” le foncier non utilisé se trouvant dans les zones industrielles. Le DG des Domaines a évoqué par ailleurs l’absence d’une banque de données, fiable, en matière de disponibilité foncière, à cause notamment de l’opération du cadastre qui n’est pas achevée. MEZIANE RABHI LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DU DOMAINE NATIONAL L’A AFFIRMÉ HIER “Il faut assainir le processus d’octroi du foncier” Des investisseurs ont des arrêtés du wali alors que les assiettes foncières ne sont pas identifiées, a relevé le DG des Domaines. L es enseignes internationales sont de plus en plus intéressées à venir s’instal- ler en Algérie, autant pour les marques les plus prestigieuses en joaillerie-horlogerie que pour le prêt à porter et la parfumerie. Elles s’élèvent, aujourd’hui, selon des récentes sta- tistiques, à une centaine de marques dont cer- taines cumulent pas mal d’années de présen- ce en Algérie. Les marques les plus prestigieuses préfèrent des lieux plus indiqués à leurs activités en optant pour des lieux de commerce propres à la mai- son ou alors à des hôtels de haut standing à l’image d’El-Aurassi. Ce dernier abrite depuis sa rénovation plu- sieurs enseignes internationales à même de fai- re le bonheur de certains connaisseurs et autres qui, désormais, n’ont pas besoin de fai- re leur “emplettes” à l’étranger et surtout bé- néficier d’un service après-vente. “Les Algériens connaissent très bien le produit de luxe. Dans le passé, ils achetaient ces produits en Europe ou ailleurs avec de la devise étrangère en plus de la contrainte de la douane et la détaxe, et sur- tout le service après-vente qui était inexistant”, nous a assuré Mme Leïla Aïmouche, représen- tante de plusieurs marques étrangères en Al- gérie soutenant que “le client algérien est de plus en plus exigeant sur la qualité autant des pro- duits mais aussi des prestations et a droit à tous les égards”. Poiray : “La jeune fille de la place Vendôme” en visite en Algérie Peu connue des Algériens, la marque Poiray qui porte le nom de son créateur se dévoile au- jourd’hui à l’hotel El-Aurassi sous ses meilleurs atouts en présentant des articles d’une fraî- cheur insoupçonnable. La française apostro- phée de “La jeune fille de la place Vendôme” au terme de ses 40 ans d’existence semble ga- gner en maturité mais aussi et surtout prend de l’assurance pour s’essayer sur des modèles de montres et de bijoux toujours avec beau- coup d’originalité. Rencontré mardi à la bou- tique Cartier (El-Aurassi) où la marque a élu domicile le temps d’une exposition, Antoine Vuaillat, responsable commercial de la mai- son Poiray raconte un parcours des plus “osés” dans le monde très fermé du luxe et qui a fait le succès de la marque au “cœur” scin- tillant de mille feux. Bousculant ainsi les codes établis, la maison de joaillerie-horlogerie a réussi le pari fou de se frayer une place des plus méritées. Exhibant, des montres, des bagues, des bracelets et autres parures, notre interlocuteur présente des articles de luxe accessibles, très pratique à por- ter sans s’éloigner du raffinement. Ils se distinguent, comme à l’habitude, par cet- te possibilité d’acquérir une montre avec des bracelets interchangeables aux couleurs mul- tiples qui permet à son acquéreur de la trans- former à sa guise au fil des saisons tout en l'adaptant au contenu de sa garde-robe. Sur sa toute dernière création, la bague inter- changeable, la maison Poiray révèle tout le chic parisien. Composée de trois parties, “Ma Pré- férence” associe un corps de bague large ou fin en or rose, or blanc ou or jaune, une pierre fine facettée de forme ovale, et, enfin, un anneau réversible nommé “collerette” qui vient scel- ler le système. Ce dernier est proposé en version bicolore, ou pavé de diamants sur l’une des faces pour le modèle le plus précieux. L’éclat des diamants reste, quant à lui, très pré- sent sur les parures et autres bracelets. “Nous sommes ici pour prospecter le marché algérien que nous estimons à grandes potentialités. La maison, déjà présente au Maroc, mise, entre autres, sur l’Afrique et le Maghreb pour se dé- velopper davantage”, nous a déclaré, à l’occa- sion, Antoine Vuaillat. NABILA SAIDOUN DÉVELOPPEMENT DE LA FRANCHISE EN ALGÉRIE Mont Blanc, Cartier, Baume & Mercier et les autres A u cours de la visite de travail et d’ins- pection qu’il a effectuée, hier, mercre- di, dans la wilaya d’Aïn Defla, le mi- nistre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a procédé à la pose de la premiè- re pierre d’une unité de fabrication de médi- caments. L’implantation de ce projet est située au chef- lieu de uploads/Geographie/ 6-7075-b21c4cf6-pdf 1 .pdf

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