Blure aujourd’hui : Un espace aux ressources naturelles et humaines pleines de

Blure aujourd’hui : Un espace aux ressources naturelles et humaines pleines de promesses Blure : - Est au sein du Parc naturel régional des Rives de la Lure - Est au coeur de l’agglomération de Luralys, inscrite dans un processus de PCET et d’autonomie énergétique - Est et du Pays des Vallon de la Lure, pourvue d’un conseil de développement - Est ancrée dans la région Pays de la Lure intéressée par un SRCAE - Est engagée dans révision de PLU et une démarche de développement durable, basée sur les exigences d’un agenda 21 ambitieux, prenant en compte tous les aspects sociaux, économiques, environnementaux et politiques du développement durable. E-Terre, dans ce cadre, va : - déterminer les pré-requis de gouvernance de la démarche, dans le respect des objectifs exprimés par la commune - proposer une démarche participative détaillée pour une construction collaborative efficace - favoriser l’émergence des communs entre l’ensemble des parties prenantes - suggérer des types de dispositifs ou d’actions concrètes dans ce sens Dans cette perspective, on peut penser un projet pérenne comme étant redevable des impacts qu’il aura dans le temps : la notion de dette ou de besoin à venir trouve tout son sens, et dépendra de la capacité de résilience des parties prenantes actuelles mais également futures, pour construire un commun viable. Les éléments de communication interne et externe feront l’objet d’une analyse dédiée en fin de dossier. Préambule : Les prérequis d’une démarche cohérente pour réinventer la commune Réunir et initier Pour mener à bien cette démarche, E-Terre préconise la mise en place d’un comité de pilotage de transition (CPT), qui permettra de passer à la gouvernance traditionnelle actuelle (décideurs) à une gouvernance et une responsabilité triptyque co-partagée (élus, effecteurs, bénéficiaires, chacun étant tout à la fois l’un et l’autre). Ce CPT va initier les étapes préalables qui seront détaillées ci-dessous en raison de ses compétences et moyens réglementaires, humains et logistiques : champ de la transformation souhaitée, détermination des parties prenantes, diagnostic de l’existant, organisation logistique de la participation. E-Terre propose, par expérience, que ce CPT restreint soit formé : - de M. Le Chevallier, maire de Blure et des adjoints et direction des services du développement durable, de l’urbanisme, et de la cohésion sociale et des finances - les élus municipaux de la délégation régionale au Pays du Mené pour la partie autonomie énergétique - les représentants-habitants des commissions extra-municipales - le chargé de projet E-Terre qui accompagnera l’ensemble de la démarche jusqu’à la mise en œuvre du plan d’action, voire de son évaluation par échéances A ce stade ne sont pas inclus les représentants de l’agglomération, du département et des services préfectoraux, ni de la région car le CPT n’a pas de vocation stratégique. Il y est mis fin dès la phase 3 de la démarche. Déterminer les parties prenantes à la démarche L’un des prérequis majeurs pour garantir la viabilité d’un projet de territoire est de pouvoir impliquer les parties prenantes à ce projet dès sa conception. S’appuyant sur des concepts théoriques majeurs (théorie des 4R, diagramme arc-en-ciel de Chevalier et Buckles, et plus largement des Systèmes d’Analyse Sociale) mais également sur les transitions de territoire accompagnées par le cabinet, E-Terre préconise de considérer au départ les parties prenantes à cette démarche comme l’ensemble des acteurs susceptibles d’être touchés par les objectifs, la conception et les activités du projet ou de les influencer, que cette expérience soit actuelle, passée ou future. Cela inclut donc les habitants actuels de Blure, ceux qui pourraient y naître ou s’y installer, ceux qui participent à l’activité économique de la commune qu’ils soient résidents ou non, la faune et la flore existantes et celles qui se développeront dans un territoire harmonieux et respectueux du vivant. En bref, celle, celui ou ce qui est attachée par un lien formel, affectif, intellectuel, économique, géographique, historique, etc, doit être considéré(e) comme légitime à participer à la co-construction du projet communal durable : acteurs de pouvoirs (Etat, collectivités, financeurs), ceux ayant des « droits » (riverains, bénéficiaires, propriétaires ou usufruitier, zones et espèces protégées de la faune et de la flore), ceux que l’expertise rend légitimes (juristes, techniciens, écologues, urbanistes, consultants, associations de défense environnementale ou du patrimoine), les partenaires associés à l’aménagement du territoire (entreprises déjà installées ou à venir, transports publics ou privés, syndicat des déchets, paysans…), et plus généralement, les habitants non riverains du projet, mais qui « vivent » là (loisirs, achats, études, travail…) et ceux qui en ont la mémoire. Phase 1 : Observer pour comprendre 1-1 Se nourrir des expériences Projets E-Terre, ADEme Pays du Mené sur les énergies renouvelables Château-Thierry Les communes de la région PACA 1-2 Communiquer pour intéresser 1-2 Diagnostic 2 Mutualisation avec Luralys et le pays des vallons de la lure La seconde phase sera celle d’un diagnostic de l’existant sur les différents aspects de durabilité correspondant aux Objectifs de développement durable définis par les Nations unies et aux 5 finalités des Agendas 21, à savoir la lutte contre le changement climatique, la préservation des milieux, la cohésion sociale et la solidarité, une économie locale responsable. Ce diagnostic se fera : - sur pièce pour le recueil de données techniques : o sur la forme : Plans Locaux d’Urbanisme, Contrats Urbains de Cohésion Sociales, trames vertes et bleues, PCAET de l’agglo, données INSEE, cahiers des charges des délégations de service public pour l’eau, les déchets, la restauration collective, etc… documentation de l’INSEE, des Chambres consulaires, des DREAL, … sont autant d’outils sur lesquels E-Terre s’appuiera. o sur le fond : terres arables et modes de production, qualité de l’eau et de l’air, services publics présents, taux de bétonisation, voies de mobilité douce, îlots de fraicheur, dépenses énergétiques des locaux communaux, gestion des déchets, taux de participation des habitants aux activités communales, taux de pauvreté, mais aussi - sur questionnaire : o sur la forme : questionnaire écrit distribué à domicile aux habitants par des volontaires qui expliqueront la démarche et aideront les personnes les plus fragiles à le remplir ; Cela inclut celles qui ne peuvent pas bien lire ou écrire, que ce soit pour des raisons d’âge de santé ou d’illettrisme ou de non-maitrise de la langue. Cette distribution se fera sur le modèle du recensement, pour favoriser un taux de réponse élevé. Une seconde vague par téléphone, courrier ou mail (toujours selon les moyens alloués) sera effectuée à destination de ceux qui n’ont pas encore répondu. A ce titre, l’application du RGPD devra faire l’objet d’une vigilance accrue de la part des services concernés de la ville. o Sur le fond : les questions porteront sur les 12 thématiques des agendas 21 et viseront à rendre le répondant acteur potentiel de changement (quelles sont vos attentes ? que pensez-vous pouvoir faire à votre échelle ? quels sont vos freins ? etc) Un exemple type de questionnaire est présenté en annexe de la réponse à l’appel d’offre, qui s’intéresse à l’ensemble des usages matériels, culturels et sociaux du territoire : si vous deviez définir la vie à Blure, quels termes utiliseriez-vous ? qu’aimez-vous dans cette ville ? que considérez vous comme le patrimoine commun de tous les Blurois ? comment imaginez-vous votre ville dans 20 ans ? pour vous, quels sont les éléments nécessaires au bien-être dans votre ville ? Sur chacune des thématiques suivantes, que voudriez-vous améliorer à Blure (santé, enfance et jeunesse, écologie, emploi, commerce, déplacements, accessibilité et sécurité, solidarité ? ) Dans quelle mesure pensez-vous pouvoir prendre part à ces améliorations ? Quels sont vos freins ? Le terme de patrimoine est en effet symboliquement rattaché au passé, à l’ancestral, c'est-à-dire ce dont nous avons hérité. Le consensus autour de ce patrimoine fédèrera plus facilement les parties prenantes qu’une identité à construire ab initio. Les valeurs existantes et les mythes partagés deviennent dans cette optique les moyens de construire une nouvelle convergence, autour et à travers d’un projet déterminé par ces mêmes valeurs et mythes. De fait, l’Histoire réelle ou fantasmée de la communauté quant à tel ou tel paysage, tel ou tel territoire, est tout à la fois le terme de ce qu’elle a été et le terreau de ce qu’elle va devenir, en se définissant par ce projet. L’ensemble des relations entre une population et un espace crée de la sorte un système « territorial » dont l’un comme l’autre ne peuvent s’appréhender séparément (les Bretons et l’ensemble des relations liées à « leur » Bretagne qui sera différente selon le lieu d’habitation, la connaissance ou non des rites locaux, etc.) On peut ajouter à cette analyse le fait que par le prisme de ce bien commun, c’est leur identité commune, en tant qu’objet-frontière, que créent ceux qui s’y reconnaissent ou ce qui y est reconnu. Les modalités d’une gouvernance territoriale responsable socialement et environnementalement devraient donc prendre en compte l’ensemble de ces aspects : - Les acteurs à même de se mobiliser seront ceux dont le rayon de confiance se chevauche, permettant une coopération par reconnaissance ; Ils ne peuvent donc uploads/Geographie/ activite-finale.pdf

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