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·1\IM~ MICHEL déc ou vertes • MAMF. • de('ou vertes , A IJ\fli! !\ll.C HEL LUEU

·1\IM~ MICHEL déc ou vertes • MAMF. • de('ou vertes , A IJ\fli! !\ll.C HEL LUEURS su.r les SOIJCOUPES ' 70L1-\l'ITES MA~IE AI~fl! 1\'lfCHEL LUEURS sur lc8 SOUCOUPES VOLANTES n Jlt: s"agi.t ni. a"al[trmr.r ni de niu·. mais de C'Qmpre~!drff. SPI:NOU 4 li A ~1 .E • 1 n t •• 0 d u c t • 1 o n L e 7 jan vier l 954. à .:1 h. 26 du m.r~lin, un boulanger d'Arras du no1n de Hrévart travaillait dans sou fouritil1 lorsque J"i(l~~ lui vint. de sorlir un peu pm1r res pire::r. A peine e11t.-H le nez dehors; rapporte l'A. gence France-Presse, qutune lueur in.soJite J'ohfigea à leve-.r les yeux an cjel. En un point situé au-dessu5 de la piace de 1a Vat.;qu~rie! tkrrièra rh6te] de ville. un di..~qùe lunaineux grand comnle la 11 leinlj lune,. 1nais bl"il!aut d•un éclat pJus ';if. était suspendu, immobile. Stupéfait et in~Jréduk, 'f. Rrév~rr. s~ frutta les yeux. IYJais non :rob. jet était hîen là, pas très loin apparetnment au-des.11us de la ville endonnie~ Cela dura pendant quelques secondes, puis robjct bas- cula soudaJu, projeta une intcnse.lumiere qui écl~ira toute 1~ ,Place. }larcoun1t uu arc de ccrclo et disparut ù une VItcs.r,c verbgmeuse dans la direction de St-Pol-sur-Tcrnoh;e, vers le JîttoralJ en ill nrni- nant re r.i~l d'une iruincnse lueur orangée. Au rnên1e moment, 4 h. 2ï. un employé tles Chemins de fer qui prenait sou sen.ico à Orchies! à t 1U kilmnètres nord-ost d 1Arras ~ 'VOl croiscau, vuyait disparaître vers le Sud-ouest Ull dfsqne lurnÎ- nelJ1t se dêplaçnnt horizontalement à une prodigieuse vites~~ en tr.:)inant dans sa trn.1ectoire uue intense lunlièrlj orangée. Quelques seconciM plns tard, tout le département de 1a Seine-Infé- rieure, de FGcainp à rouest j u.squ'ù Dieppe au nord, à la Mailleraye au snd et Gournay à l'est~ èta]t iliwniaé par un embraseinent géné- ral du ciel. Penclanl une demi-minute, la lumlêre fut telle que les c~ployt~s de chemin de fer de Serqueux l)urent lire les nurnéros d Immatriculation c.lcs 1vagons. ~neon~ quclqu~s n1inute.s, puis. Dî<~ppc fut secouée soudain par une gigantesque explosion qui bris.a de nornbrcuscs vitres et arracha à sou somn1eii les trois quarts de la ville. Ed 4 t le s.oir, un porte-parole de l~ Im~titut d'astrophysique de Paris éclara1t ; : ... 11 ?s! tres vrrüsen1blable que le phénon1ène observé ce matin dans -"' l'P.gton do Dieppe n~était autre qu'un bolide. ~ 7 lueurs sur le8 sou~oupe~ volante8 D~puis quelques années, il 11·est pas, de semaine ou les journaux ne nou::) rappoW.n t. au n1o1ns u llf. dha.ine d'hi~toire.) se1nbl;.j bles â ccllc-Ja. D'abord, une série d'ob~ervallüns étranges, quelque~ unes vrnisctnhlables, quclq ue.s autres br:::a ucoup p1us snrprenë1ntcs~ puis une explication ofticieHe qLI.i ne retient que les prenùères, et par conséquent n'explique qu'elles. Dan5 l'utlaîre de Dit:.ppe par r.xmnple, H C.'t évident que . le bolide explique au mieux les observations faites en Se.ine~Inféiielrre. Mais que pense-t-on ù YlnstüuL d'astrnphysique de J'observation de :M. Rrévart ? On n'en pcn~e rien. Les !;avants n'acccpltm., ùe fait scientifique que celui qui laisse des trt1ces. EL ils ont raison, bien entendu. CeLLe ~:tttitude est conforme aux principe~ n1êmes de la science expérimcnta~P.. ~1ais eUe nous laisse su.r notre fahn. Car si J'on peut à la Iigueut douLer du récit. ùu boulanger d ... "' rras, il est difficile à lu longue de continuer à ignorer syst~rnatiquCJnent cl~~ centaines cL des nullicr!-1 de rédLs conc.ordants, d·ohservulions qui se rcncontren~ sur dr h ~ détails hllpoS,SihTcs à inventer. cat ils sont jusqz/ à nmlfJel ordre dé.pollrvus de siqnifi.cativn :. qu'est-cf!. par exemple que ce ~ bnseulc- menl & qu"3urn1L inventé Ie boulanger drArr3s ? Pourqt~oi inventer u:n huscuictncu L de cet engin in1aginain~ ? OrJ le basculemerrl est uniforrnément signalé par les rn illiers de téinoin::; qui ont vu une sou· coupe passer de finunoùilité rru rrwuvemeni. C'esL ainsi. L'engin ~ jmsginaire »~ désigné sous lo nmn de soucoupe, ba~cule en démar- rant dans tous les récîts, sans exception, que J'on a recueillis depuis l'A. E. F. jusqu"à l'Arizona1 en pa.s~ant par Arras ct l'Afrique du Sud. Pour un certain no111bre de raisons· de cet ordre, il est ilnpossiblc de se Uvrcr 3 une étude loyale ct sérieuse des téJnoignages recueillis depuis des nnnées par dive.r~ organismes officiels d'un hout du rnondt.., à l'autre sans être finalement perplexe, et plus que perplexe : trou- blé, d~touté. Certc~. la ~clencn otilcielie continue lie nier re"XisteHce des soucoupe~ ·volantes. en France dü moin.'L J\.fnis de grands savants ont c~sé de nier. .. pour se 1ULLer en télnoins. Si Je t>rofesseur A ugé définit la soucouiH~ colntnc ~ la forme aérodynan1iquc clu ~~rpent de mer -&, si J\.1. Evry Schatzn1aH. maître de recherche au Centre National de la Recherche Scientitiq11e, accuse les téruoins ct ceux qui rapportent T~llrs réeits de « malhonuêtcté inteUecludlc 1 ~, en revanche des astronomes com1ne le professeur Hall, d~ l"ol)serva- toire de Lowcl, conuno le professeur Hess. de rObservatoirc de 1. L' Sàucatlon .. \' ationalet n Q 15, p~ 11. s • 1 n t r 0 d ' u e t • 1 0 n J:1,agsta1l, ou comme l'illustre To1nbaugh~ qni avec Lowell dêcou- yrit la planète Pluton, affirrnettL avoir aperçu danf;. le cifllle farneux Angin et donnent. de leur oh~erva~i~H1 un récit circo_nstanl;îé. Les accu~era-t~ou auss1 de nHlllJonnêtf!.t~ IntdJcct.ucJlc ~ So1t. ï.·laL~ a1nrs~ comment ne pas nous rappeler id qne, dans l'histoire rleR sciences" tous ceux qui à LUt JllOate'nt donné ~11t venus jeter un pavé dans la 1nare du con fort inleHf'.-cluei officiel ont été en butte à la mêtne accusation ? N'avons-nous pa~, nom:. qui ne ~ommes p~:ts des s.a- vanls. quelc{ues raisons cle nous interroger, ct de nous dire que, si ).L Augé émel ùes doutes sur Ja s:u1té rn enta le de Clyde Ton1baugh, ou du professeur HaU, cela signifie, aprés tout, que nous devons nous faire une opinion nous-nJêtnes sur ce Bujet, si nous avens l'ou- trecuidance de le trou'tcr pa~sîonnant? On év()quc 1e serpent ùe tner. Fort bien. ~lais que penserait-on du. sel')H~nt de mer à r lnsLilul Océanographique ou au :Mu~éurn d'His- loire Naturelle sî Je profe~seur Piccard affirrnall l'avoir vu au ~cours d'une pJongée ? Des astronornes ont observé. la soncoupP. volante : là est la prenlière différence. La question du serpent de 1ne1· est peur-être à d~hattte enlte certains ~n·enturiers d' u.o.e part et les savants d~autre parL Ett devant un dilern1ne ùe cette sorte. Ie choix est facile. lls.is en cc qui concerne les soucoupes, les savants 5()Ut divisés., et ceci po ur la raison îort silnple que certains a.ffinnen t en avoir vu. Le pr'fJblème esl deme posé de tvulc.~ ntanière. Ce problen1c~ a-t-on tenté de lo résoudre, ou <fu moins de rétudier 'l Ouir Le lecteur verra da~n:;; ce Jivre les eiforts pontsui.vis plus ou moins .secrèLeruent au..~ Etats-Urùs, au Canada et en Grande-Bre- tagne pour obtenir une connaissance plus approfondie du mysté- rieux Jlhénomènc. Ces cfïorts sont ignorés err France à un point qu'on ne saurait im~giner. La plupart des savants français n'ont lu sur la question que J'introduction au rapport tina T de la Commis- sion Soucoupet en date de décentbre 1949. Et les quelques lignes ~e cc texte ont pour eu.."\: l'églê la. '111cstion u~e. fois pou: tou~cs .. Ils 1gnotcnt tota.lerneiit que la prermere Com· nnsSion na eté dissoute !iuc pour faire place à un autre organisn1o disposant de 1noyens lnfin1ment plus puissants et que l'enquête continue. Et certe~ en dépit o'un aveuglement quasi général,. surtont en ~ancet ü n~e~t pout-être pas, en ce milleu du xx.a siècle, de ques- tion plus importante pour le destin de l'humanité que c-elle-là : Ie.q" . soucoupes volantes existent-P-iles ? Car s'il est vrai que des !~W.ns ven~s d'un autre mon;Ie hant~nt notre atn1osphèrct c'est ~en le d~sbn de Ja plancHe qtu est en JeU. Peut-êtr:t n,est-cc qu.,un r Ye. MaJS peut-être non. N~iinporte-t-îl pas de le savuir ? Et si les 9 lu eurs su r l es souc o u p es vo l a nt e s milliers de récit, identiques qtù s'nrnonccllent jour après jour dans les fichiers des commis.~ ions d'enquête élaicnt vrais, ne nous révéleraient-ils pas l'existence sur nos têtes d'une épée de Dnmo- clès '! Telles sont les idées qui ont inspiré la recherche dont co livre est l'aboutissement. Ahoutil!sement hien pauvre, malheureusement ; car pour moi le mystère reste enlier. A ccult qui me demandent : • Mais enfin, les soucoupes vola11tes eltistcnt-elles, oui on non ? • je ne )leux répondre qu en exposant ln méthode suivie dans mn recherche, et les résultats de cette recherche. Ils concluront eux-mêmes s'ils ont Je goùt de ln conclusion. D'abord la méthode : lous les documents utilisés ou cités dans cel ouvrage proviennent d'une des sources suivantes : 1• RnpporLs de ln première Commission Soucoupe. 2• Communiqués ou archives des &\'Ïalions militaires américaine, britannique, canadienne, sud-africaine, française, suédoise, etc. 3• Rapports du deuxième organisme américain de recherche, l'Air Teehmcal Intelligence Center (A.T. 1. uploads/Geographie/ aime-michel-lueurs-sur-les-soucoupes-volantes.pdf