Tricherie au bac 2013 Zeghache impliqué ! L’affaire de la fraude lors des épreu
Tricherie au bac 2013 Zeghache impliqué ! L’affaire de la fraude lors des épreuves de la philo du bac 2013 revient sur le devant de la scène. Le collectif des parents des élèves exclus accuse le directeur de l’Education d’Alger-ouest, Zeghache Saâd, de fomenter le coup en autorisant le copiage. > Page 4 Catherine Ashton a pu le rencontrer Dernière tentative pour sauver Morsi Catherine Ashton a subitement quitté Le Caire en pleine conférence de presse aux côtés du vice-Président chargé des Affaires étrangères, Mohamed El-Baradeï. Ce dernier venait juste de déclarer que Mohamed Morsi est «fini» politiquement. > Page 5 Saâd Damma l’a confirmé hier Algérie - Real Madrid maintenu Le Président-directeur général de l'opérateur public de la téléphonie mobile Mobilis, Saâd Damma, a affirmé hier que le déplacement du Real Madrid en Algérie pour jouer un match amical avec l’équipe nationale de foot- ball aura bel et bien lieu. > Page 5 Soirées Mille et une News Un autre lieu, une autre ambiance Les nuits du Diwane se poursuivent au pro- gramme ramadhanesque de l'Espace Plasti mais, pour la soirée de lundi dernier, l'événe- ment fut délocalisé à cause d'un décès dans le quartier. C'est donc dans un lieu tout aussi original que se déroulera le spectacle de Maâlem Lahbib. > Page 23 Q u o t i d i e n n a t i o n a l - M e r c r e d i 3 1 j u i l l e t 2 0 1 3 - N ° 1 5 7 9 - P r i x : 1 0 D Z D - 1 E U R O - I S S N 1 1 1 2 - 7 4 0 6 w w w . a l g e r i e n e w s . i n f o - w w w . f a c e b o o k . c o m / a l g e r i e n e w s . d z Cinq grands projets urbains ont accusé un grand retard. Entre-temps, les constructions anarchiques et la course effrénée pour résoudre la crise du logement ont donné naissance à des villes hideuses et presque inhabitables. > Pages 2 et 3 Nouvelles villes et agglomérations Urbanisme et esprit rural ALGERIE NEWS Mercredi 31 juillet 2013 2 > A L A U N E LE LIEN Nouvelle vie Huit Algériens sur dix sont des citadins. Cette tendance risque de s'accentuer selon les experts. Devant la vétusté de nos villes, héritées du colonialisme et conçues pour un nombre «limité» et sélectionné d'habitants, il était urgent de réfléchir à de nouvelles cités qui symboliseront une Algérie nouvelle. Dès les années soixante-dix, on songeait déjà à changer de capitale car Alger n'arrivait plus à contenir les flux migratoires, fruit d'un exode rural dévastateur. Les années quatre vingt et leur lot de «crise» ont conduit à l'ajournement de ces projets. Entre-temps, les villes se transforment en grands ensembles urbains pour finir vers la fin des années quatre- vingt-dix en d'immondes conglomérations anarchiques. Cette urbanisation sauvage consentie dans l'urgence a donné naissance à un nouveau profil de citadins. Toujours à revendiquer du béton sans jamais se soucier de l'environnement et de la qualité de vie. Il faut se loger à n’importe quel prix et ces «petits» soucis du savoir-vivre en communauté sont du ressort des pouvoirs publics et non de l'individu. Au début des années 2000, les vieux projets de «Nouvelles villes» sont ressortis des étagères et dépoussiérés. Le pays n'avait pas besoin d'une seule, mais de cinq nouvelles grandes citées afin d'opérer un rééquilibrage démographique entre les régions. La manne pétrolière aidant, les études sont lancées. Elles prennent plus de temps qu'il ne le faut. Il y a eu un chevauchement de prérogatives et des complications dans le dossier. Qui des ministères, de l’Intérieur, de l'Urbanisme ou de l'Environnement prendra en charge ses projets pharaoniques ? En 2012, à la faveur d'un remaniement gouvernemental, le ministère de la Ville est créé. Avec une vingtaine d'années de retard, il devra prendre en charge les futurs projets mais surtout gérer les conséquences du massacre urbanistique qui transforme la vie des citadins en un cauchemar quotidien. Il y a de cela quelques semaines, le wali de Médéa a fait une «descente» vers Boughezoul, projet mythique qui traîne des pieds depuis des lustres. Sur place, le wali s'attendait à y trouver des milliers de travailleurs et un va-et-vient incessant d'engins prêt à en découdre avec la nature pour faire de ce «désert» une ville moderne et aux normes. Finalement, personne n'y était mais ceci est une autre paire de manches ! Yacine Chabi Algérie News : Quel appréciation faites-vous de nos ensembles urbains ? Halim Faid : La problématique de la ville est devenue aujourd'hui une question com- plexe car elle fait intervenir plusieurs domai- nes d'activité et de compétences. Le logement ou surface habitable n'occupe que 35% de l'es- pace urbain. Le reste, soit plus de la moitié, est inoccupé et inexploité. Pourquoi ? Les raisons sont multiples. Cependant, c'est le résultat d'une mauvaise gestion et d'un manque d'anticipation. En Allemagne par exemple, on considère qu'à partir de 3 500 appartements, un ensemble urbain est une ville à part entière. Chez nous, la norme est de 50 000, et encore, on hésite à parler de ville. La crise du logement qui date de 1968 n'a pas été réglée d'un point de vue stratégique mais uni- quement comptable. La crise n'existe pas vu le nombre de logements vides. Chez nous, c'est la crise du logement gratuits qui en est une car on attend tout de l'Etat. Existe-t-il des villes modernes selon les nor- mes internationales en Algérie ? Plus de 90% de nos villes ont été construits par des promoteurs privés à l'époque coloniale bien sûr. L'Etat ne doit pas être un promoteur, constructeur, gestionnaire et en même temps arbitre. L'Etat est là pour fixer les règles et des lois qui organisent la société. Il faut laisser les opérateurs créer des richesses dans un système qui favorise la concurrence et la performance. Chez nous, tout s'est construit sans le respect des règles et des normes. Nous continuons à construire avec un esprit de ruralité. Hormis l'insalubrité et le non-respect des nor- mes,où situez-vous les problèmes des villes en Algérie ? 65% du parc de logements ne sont pas pris en charge d'une manière régulière, et cela depuis l'Indépendance. Autre problème, celui des infrastructures de loisirs. Il faut songer à construire des parcs de loisirs, des piscines afin de rééquilibrer le coefficient entre logements et infrastructures annexes. Une ville, c'est avant tout accepter de vivre en communauté. Aujourd'hui, chacun vit de son côté. Plus de 50 ans après l'Indépendance, peut-on dire que nous avons raté l'urbanisation du pays ? Notre rapport à l'urbanisme a toujours été un rapport d'offres et de demandes. Pour les dix ans à venir, le pays doit se doter d'un ministère de la Ville puissant avec plus de pré- rogatives. Actuellement, nous sommes tou- jours en période d'exode. Les villes s'agrandis- sent d'une manière anarchique sous la pres- sion des nouveaux venus qui s'installent dans la périphérie. Entretien réalisé par Yahia Maouchi Halim Faïd, architecte « 65 % de l'espace urbain sont mal exploités » U n avant-projet de loi sur la politique de la ville est «en cours d’élaboration» pour éclaircir, notamment, les préro- gatives des élus locaux et de l’adminis- tration en matière de gestion des villes, a indi- qué hier le ministre de l’Aménagement du ter- ritoire, de l’Environnement et de la Ville, Amara Benyounès. «Le projet de loi relatif à la politique de la ville est en cours d’élaboration afin d’éclaircir particulièrement les prérogatives des acteurs concernés par la gestion et la promotion de la ville, notamment les élus locaux et l’administra- tion», a affirmé le ministre lors d’une rencontre sur la ville regroupant les élus locaux de la région centre. Benyounès a ajouté que ce projet de texte sera présenté au gouvernement au plus tard fin 2013. «Il est impossible de remédier à la gestion des villes algériennes sans associer et d’une manière extrêmement importante, les élus locaux», a-t-il affirmé, soulignant que les prérogatives des élus doivent être définies d’une manière «claire» dans le cadre de ce projet de loi. Pour cela, M. Benyounès a indiqué que les élus recevront dans les plus proches délais le contenu de ce nouveau texte afin de leur per- mettre d’émettre leur avis et formuler des pro- positions. «Vous gérez des villes et vous voyez quoti- diennement des problèmes importants qui sur- viennent. Vous connaissez tous mieux que moi l’état dans lequel se trouvent les villes algérien- nes, il est temps de remédier» à cette situation, a-t-il dit à l’adresse des participants. Ce projet de loi permettra également de por- ter une réflexion sur la gestion de plusieurs grandes villes, à savoir Alger, Oran, Constantine et Annaba. Le ministre a rappelé, par la même uploads/Geographie/ algerie-news-du-31-07-2013-pdf.pdf
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- Publié le Aoû 08, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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