AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE DE 100 FEMMES AUTOCHTONES SEMI-NOMADES A TRA

AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE DE 100 FEMMES AUTOCHTONES SEMI-NOMADES A TRAVERS L’ECONOMIE VERTE A LA PERIPHERIE DU PARC DE WAZA ET PAR LA PLANTATION DE 1000 ARBRES FRUTIERS DANS DEUX VILLAGES - Mise en œuvre par AIWOCAN (African Indigenous Women Organisation Central African Network) - Financé par le projet BIOPALT de l’UNESCO I- Contexte La communauté Mbororo et Arab Shuwa nomade et semi nomade qui vit autour du parc de waza subit de jour en jour les impacts des changements climatiques et de l’avancée du désert qui sont des causes d’instabilité et d’insécurité au Sahel, car leurs effets néfastes sont non seulement environnementaux, mais aussi socioéconomiques. Le changement climatique a un impact direct sur les ressources naturelles des pays dont l’économie dépend fortement. En effet, au Sahel, environ 70% de la population est rurale et vit directement de l’agriculture et de l’élevage. Ces deux activités utilisent des grandes terres pour la survie des millions des gens. Même si beaucoup de personnes quittent les campagnes pour rejoindre les villes, la population rurale continue d’augmenter à cause de la forte croissance démographique. Au Cameroun comme au Niger ou au Tchad, l’agriculture produit plus de 50% de la richesse nationale. Les effets du changement climatique sur l’agriculture de ces pays sont les suivants : a. Les catastrophes climatiques, notamment les sécheresses et le manque d’eau qui ont un impact catastrophique sur la production agricole. b. La dégradation des sols, notamment parce que les périodes de sécheresses et d’inondations se succèdent rapidement, provoquant l’érosion et la destruction des sols ainsi que la perte de la biodiversité. Tout cela a des conséquences directes sur la sécurité, car la raréfaction des ressources renforce les conflits entre communautés.  Conflits pour la ressource en eau : autour du parc, les meilleures terres sont accaparées par les nouveaux agriculteurs et éleveurs de prestige par des grandes personnalités, privant les petits cultivateurs et les éleveurs nomades d’accès aux points d’eau et d’utiliser les ressources.  Conflits pour l’accès aux terres, entre éleveurs nomades et cultivateurs. Au lieu de travailler ensemble et d’utiliser les troupeaux pour fertiliser les champs des agriculteurs comme dans le temps, mais avec le dérèglement des saisons des pluies, les terres sont occupées par la loi du plus fort laissant apparaître des conflits pour l’accès aux terres.  Conflits liés aux migrations: la pauvreté, renforcée par le changement climatique, pousse les hommes à quitter les zones rurales pour rejoindre les grandes villes, parfois de manière temporaire (pour la saison sèche par exemple), ou de manière définitive (avec l’espoir d’aller trouver du travail en Europe).  Conflits liés aux extrémismes religieux : Les populations de WAZA vivent sous la menace constante de Boko Haram, qui recrute parmi les plus pauvres, notamment les jeunes, en leur proposant de fortes sommes d’argent (environ 500 dollars cash) contre leur engagement. Or quelqu’un qui n’a pas vu 50$ toute l’année est prêt à faire tout et n’importe quoi pour améliorer sa situation économique. C’est une question de vie et de dignité pour les hommes qui n’arrivent plus à subvenir aux besoins de leurs familles. Alors la plupart n’ont pas d’autre choix de survie. Sans oublier les femmes qui s’occupent seules des enfants et des personnes âgées dont elles assument la responsabilité. On ne peut donc pas envisager sérieusement le développement de cette région sans assurer la sécurité des personnes et des biens. Face à ces menaces, la paix et la sécurité au Sahel passent par la lutte contre le changement climatique et la désertification. Il faut donc accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris en : i. Intégrant des critères sociaux et environnementaux dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris, pour éviter que certaines actions n’augmentent les problèmes. Par exemple, il faut inscrire les droits humains, et la lutte contre l’accaparement des terres dans la mise en œuvre des Contributions Nationales. (conflits éleveurs contre agriculteurs) ii. Associant les populations et les communautés les plus vulnérables à la mise en œuvre de l’accord de Paris, notamment au Sahel. Les projets développés doivent notamment associer les peuples autochtones dans tout le processus, pour apporter une réponse durable aux menaces qui affectent directement les populations autochtones. iii. Multipliant le nombre de projets d’accès à l’eau et a l’agriculture durable dans les pays du Sahel. Cela permettra de prévenir les conflits ; (promotion des petites exploitations agricoles). iv. Faisant confiance aux savoirs et connaissances traditionnels des peuples autochtones: par exemple en développant une méthode de cartographie participative en 3 dimensions pour gérer au mieux le peu de ressources qui restent entre agriculteurs et cultivateurs au Cameroun on a associé les savoirs traditionnels des hommes et surtout des femmes, ce qui a permis de prévenir quelques conflits et de mieux gérer les ressources comme le pâturage. Aujourd’hui au Sahel et plus particulièrement dans la localité de WAZA, le changement climatique et la désertification sont sources de conflit et d’insécurité. La communauté internationale doit donc apporter des réponses à ces crises qui sont le seul moyen de donner un avenir et un espoir aux communautés riveraines. Il faut renforcer les actions qui permettent de préserver leurs modes de vie, leurs cultures, en soutenant le pastoralisme, l’agriculture familiale et les communautés autochtones et locales, et non pas simplement développer de grands projets pour les zones urbaines. C’est aussi en donnant aux jeunes et aux femmes des perspectives d’avenir, dans leurs communautés, qu’on évitera qu’ils soient soumis aux pressions de groupes terroristes ou a l’évasion de leurs terres. II- Objectifs du projet Le projet vise à améliorer les conditions des 100 femmes autochtones dans les villages d’Andirni et DJermé à travers la culture du mil, du sorgo, les oignons et la plantation de 1000 arbres à valeur économique. Comme objectifs spécifiques, le projet se propose de : - Sélectionner les groupements de femmes présentant un potentiel ; - Formés ces femmes en sac cuiseur norvégien et en four en argile amélioré pour les permettre de cuire facilement leurs repas pour réduire utilisation de boire. - Organiser des ateliers de sensibilisation et de formation des bénéficiaires au, leadership, management et Auto suivi et évaluation. etc. - Distribuer les plantes et des semences aux bénéficiaires ; - Renforcer les capacités organisationnelles des Groupements des femmes ; - Faire les suivis de l’évolution du projet. III- Les bénéficiaires Le projet est destiné à accompagner 100 femmes autochtones issues de 10 groupements de femmes dans deux localités : Andirni et Djermé, situées à la périphérie du Parc National de Waza. Ce projet améliorera les conditions de vies de plus de 500 personnes. DIFFERENT ACTIVITE ENVIRONEMENTAL ET ECONOMIQUE DANS L’EST DE WAZA POUR LES FEMMES DE LA COMMUNAUTE AUTOCHTONES Nous allons centrer notre projet sur 2 villages ANDIRNI et DJERME subdivisé en plusieurs quartier mentionné dans le tableau ci-dessous COMMUNAUTE GROUPE DE FEMME BESOIN Andirni 1 10 femmes spécialisées dans l’agriculture Forêt familial (10 arbres par femme pour la culture et l’entretien de ses arbres tels que le nime, l’ana cardions et des différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Andirni 2 10 femmes spécialisées dans l’agriculture Foret familial (10 arbres par femme pour la culture et l’entretien de ses arbres tels que le nime, l’ana cardions et les différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Andirni 3 10 femmes spécialisées dans le commerce Foret familial (10 arbres par femme pour la culture et l’entretien de ses arbres tels que le nime, l’ana cardions et des différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Andirni 4 10 femmes spécialisée dans l’agriculture Foret familial (10 arbres par femme pour la culture et l’entretien de ses arbres tels que le nime, l’ana cardions et des différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Andirni 5 10 femmes spécialisées dans l’agriculture Foret familial (10 arbres par femme pour la culture et l’entretien de ses arbres tels que le nime, l’ana cardions et des différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Djermé 1 10 femmes spécialisées dans l’agriculture Foret familial (10 arbres par femme pour la culture et l’entretien de ses arbres tels que le nime, l’ana cardions et les différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Djermé 2 10 femmes spécialisées dans l’agriculture Foret familial (10 arbres par femme pour la culture et l’entretien de ces arbres tels que le nime, l’ana cardions et les différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Djermé 3 10 femmes spécialisées dans l’agriculture Foret familial (10 arbres par femmes pour la culture et l’entretien de ces arbres tels que le nime, l’ana cardions et les différents arbres fruitiers) ainsi que la semence du mil du sorgo et les oignons Djermé 4 10 femmes spécialisé dans l’agricultures Forêts familial (10 arbres par femmes pour la culture et l’entretien de ces uploads/Geographie/ amelioration-des-condition-de-vie-des-femmes-autochtones-modifier-et-coriger.pdf

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