Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Annuaire encyclopédiqu

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Annuaire encyclopédique : politique, économie sociale, statistique, administration, sciences, littérature, beaux- arts, [...] Annuaire encyclopédique : politique, économie sociale, statistique, administration, sciences, littérature, beaux-arts, agriculture, commerce, industrie / publié par les directeurs de l'Encyclopédie du XIXe siècle. 1859-1860. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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D'un autre côté, les populations du midi, instruites que l'Angleterre supprimait les droits sur les soieries, et que les droits sur les vins français,diminuésimmédiatement de moi- tié, seraient, au bout d'un an, réduits des cinq sixièmes, virent dans cesstipulationsle gage d'un écoulementrapidede leursprincipaux produits, et accueillirentle traité de commerce comme l'inau- guration d'une ère de prospérité. Pendant que les régions industrielles du nord et de l'est étaient en proie aux plus tristes ap- préhensions, les régions agricoles se montraient tout à fait favorables à la nouvelle politique com- merciale. Les organes du gouvernement s'atta- chaient à dissiper toute inquiétude en assurant que la protection qui avait été laisséeaux manu- factures nationales était suffisante; et ils oppo- saient aux craintes des industriels les résultats des deux expositions universelles de Londres et de Paris. En ouvrant la session du corps législa- tif (1" mars), l'empereurfit allusion « al'émotion d'une partie du monde catholique )) pour rappe- ler que depuis onze ans il soutenait seul à Rome le pouvoir du saint-père et pourréclamer, au nom des services rendus, qu'on eût foi dans ses in- tentions. Il exposa ensuite les raisons qui lui semblaientimposer une nouvelle politique com- merciale qui n'avait rien d'imprudent ni de pré- maturé, et pour laquelle il réclama le concours résolu du corps législatif. Ces déclarationsde l'empereur attestaient que le chef de l'État n'a- vait point été ébranlé par les réclamations et les attaques dont le traité de commerce était l'objet depuis six semaines; et lorsqu'un vote du parle- ment anglais eut levé le dernier obstacle qui s'op- posait à là promulgation du traité avec l'Angle- terre, et que le MoMt~Mr (9 mars) en publia la teneur, les polémiques de la presse avaient déjà perdu de leur vivacité et si les défenseurs des prohibitions ne se résignaient pas encore, ils se contentaientd'en appeler a l'avenir et de laisser à l'expérience la tâche de justifier leurs prévi- sions et leurs craintes. Dans son discours du 1" mars, l'empereur avait déclaré,« qu'il était de son devoir, pour la sûreté de nos frontières, de réclamer les versants* français des montagnes. » En présence de la Sar- daigne agrandie, il fallait, en effet, à la France- une garantie contre toute éventualité d'invasion. L'annexion de la Savoie et de Nice n'intéressait en rien l'équilibre européen. Les paroles de l'em- pereur provoquèrent néanmoins, en Angleterre, en Allemagne et en Suisse,des protestations dont on appréciera le caractère à l'article PouTtQCE GÉx~RALE. Le gouvernement français avait songé d'abord à céder à la Suisse les territoires'neutra- lisés, c'est-à-dire le Chablais, le Faucigny et le Genevois; mais on dut bientôtrenoncer à ce projet comme contraire aux voeux du pays. Le 21 mars, une députation de conseillers provinciaux de la Savoieetde conseillers municipauxdes viDesprin- cipales, présenta à l'empereur les adresses de leurs concitoyens, heureux de se voir réunis à la France. « Une seule préoccupation,disait l'ora- teur de la députation, le comte Greyné de Bel- combes, a pu jusqu'ici arrêter notre élan; c'estla crainte devoir démembrer en faveur de la Suisse une nationalité compacte par l'affection et par tant de liens de tout genre. » La députation sup- pliait donc l'empereur « d'éloigner de la Savoie un pareil malheur. » L'empereur, répondant à la députation, déclara que, devant la répulsion qui s'était manifestée à l'idée de voir démembrer le pays. il « ne contraindrait pas au profit d'autrui le vœu des populations. ') La Savoie, suivant toute probabilité, deviendra. donc tout entière un territoire français. Le 24 mars le traité de cession fut signé entre la France et la Sardaigne. On en trouvera le texte parmi les pièces justificatives. Il nous suffira de direici que le traité sera exécutoire aussitôt après son approbation par le parlement sarde. Les cham- bres piémontaises se sont réunies le 2 avril 1850, et la discussion sur la cession aura lieu dès que l'assemblée aura constitué ses bureaux. L'occu- pation militaire de la Savoie et de Nice suivra immédiatementla décision du parlement sarde mais les troupes françaises revenant de la Lom- bardie ont déjà pénétré dans les deux provinces pendant que les troupes sardes opéraient leur évacuation. D'après un tableau publié par le WoM<eM)'du 16 janvier 1860, les impôts indirects ont produit, en 1859, 1,094,644,000 fr., ce qui donne une augmentation de 41,931,000 francs sur l'année 1857, et de 2,916,000 fr. sur l'année 1858. FRANÇAISE (LrrTëRATURE). Je ne sais si l'on peut imaginerriende plus étrange et deplus difficile à décrire, à soumettre à l'analyse et à compren- dre dans son ensemble et dans ses détails,que le mouvementde la littératurefrançaisedepuisdeux années. Est-ce un mouvement?est-ce un repos? Contemplez cette agitation stagnante, cettedémo- cratie' de la pensée, cette fluctuation de l'esprit qui n'en assure pas l'indépendance, ces indivi- dtMiités qui ne sont pas originales et cet éclat factice qui n'est pasla gloire. A la masse énorme de la productionlittéraire opposez la valeur réelle des produits; et comparez à cette soif de lecture univereeDeY indifférence souverainedu publie pour ses lectures mêmes et pourceux qui les lui four- nissent. t. D'un autre cote, parcourez ces volumes, ces revues, ces journaux; visitez ces théâtres de tous les ordres. Quelle prodigieuse dépense de res- sources, d'esprit, d'observation, d'érudition, de facilité, de verve, de travail, de souvenirs, de combinaisons! Quel miracle que ce feu d'artifice éterne), incessamment renouvelé sur tous les points de la science humaine! Que de vigueuret de lumières! Que do travail et d'activité!Que d'en- treprisesdont on ne peut contester le mérite et la valeur! Que de noms dignesde-remarqueou d'es- time dans toutes les subdivisionsdu savoir ou de la pensée Quel labeur et que de veilles! Que de cerveaux humains ont jeté leurs étincelles pu ré- pandu leur lumière sur l'histoire et la philoso- phie, sur les faits et sur les idées, sur les secrets de la vie et les œuvres de l'art) Que de contras- tes entre ces talents contemporains! M. de Sacy et Théophile Gautier; M. Ponsard et Victor Hugo; le groupe sérieux des universitaires et la légère cohorte des enfants de la fantaisie; M. uploads/Geographie/ annuaire-encyclopedique-1859-feydeau-flaubert-colet.pdf

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