21 avril 2022 Chères mesdames Grisé et Chagnon, En octobre 2021, notre classe a
21 avril 2022 Chères mesdames Grisé et Chagnon, En octobre 2021, notre classe a eu la chance, dans notre cours de français, de passer du temps avec des jeunes de l'adaptation scolaire. Nous avons eu la chance de vivre deux rencontres avec eux. La première était un bingo pour apprendre à les connaitre et la deuxième activité était de faire des sushis ensemble. C'était une expérience très enrichissante et qui m'a fait réfléchir à la question suivante : devrait-on, à l'école Marie Rivier, encourager davantage les projets d’inclusion entre le secteur régulier et l'adaptation scolaire ? A mon avis, cela serait une excellente idée ! Tout d'abord, ces initiatives d’inclusion dans le milieu scolaire ont un bon impact sur le plan personnel, car cela m’a fait ouvrir les yeux sur le côté droit du deuxième étage. Vous devez savoir que j'avais des inquiétudes face à cette rencontre ; allaient-ils nous aimer ? Etaient-ils eux aussi inquiets de nous rencontrer ? J'ai compris rapidement qu’ils ne sont pas autant différents que nous le croyons. Dans notre cours de français, nous avons écouté un documentaire intitulé : Ça ne se demande pas. Il y avait des questions un peu irrespectueuses posées à de jeunes handicapés et je me disais, un peu troublée, que ce sont des humains comme tout le monde. Ils ont certains besoins, mais cela ne change pas le fait qu’ils sont quand même des humains avec un cœur, N’êtes-vous pas d'accord avec moi, mesdames ? Ces deux activités m’ont bouleversée ! Ces adolescents sont tellement aimables. Bref, je suis certaine que d'autres activités comme celle à laquelle notre classe a eu le privilège de participer aideraient les jeunes du régulier à avoir un esprit plus ouvert à l'inclusion. Par la suite, effectuer des changements positifs pour inclure l’adaptation scolaire au reste de l'école n'apporte pas seulement juste des bénéfices pour eux, mais aussi pour l'école au grand complet. Nous sommes tous des humains après tout. Pourquoi devoir les cloisonner dans leur secteur ? S’ils sont capables d'être dans l'école avec nous, ils devraient avoir les mêmes libertés. Pour le coté du régulier, cela apporterait une sensibilisation à la différence, car nous pourrions les côtoyer plus souvent. De plus, Anick Gosselin, intervenante pour Autisme Centre-du Québec est venue pour nous parler de son métier. Elle nous a expliqué les motifs de discrimination interdits en vertu de la charte. En voici quelques exemples : l'âge, le handicap, la race, ou la couleur, la langue, son origine, la religion etc.… Pourquoi les jeunes du régulier qui ont une religion, qui sont de couleur noire ou même un handicap se promènent librement dans l'école avec tout le monde, mais pas toujours la section de droite du deuxième étage ? Au moins, il faudrait juste trouver un moyen comme nous avons eu la chance de le faire pour prévoir des activités afin d’ouvrir les jeunes à connaitre qui ils sont et à créer des liens aussi. L'école a besoin d’un peu de changement autant pour sensibiliser le régulier que pour l’adaptation. Nous devons apprendre que dans une école, tout le monde doit se côtoyer sans envie de juger trop rapidement. Bref, vous avez le pouvoir de permettre à l'école d'être équitable et de favoriser les rencontres entre tous les élèves, peu importe leur condition ou leur classement. Pour conclure, encourager l'inclusion dans des activités à Marie- Rivier aurait oui, un impact sur nous, mais aussi pour l'ensemble de l’école. Pensez -vous mesdames que c’est le temps d’apporter cette joie à l'adaptation scolaire ? De côtoyer des personnes qui ne sont pas de leur coté du deuxième étage? Je peux vous dire que quand nous avons rencontré ces jeunes, ils avaient un gros sourire au visage. Je vous salue, Daphnée Trudel Drummondville, avril 2022 Chère Mme Grisé et chère Mme Chagnon, En toute connaissance des circonstances, je me doute très bien que des lettres, des courriels ou même des textos, vous en lisez énormément tous les jours. Par contre, je vous assure que mon message sera beaucoup plus pertinent et réaliste. Avant tout, Mmes les directrices, pensez-vous qu’à l’école Marie-Rivier, nous devrions encourager davantage les projets d’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire ? Selon ma vision personnelle, il est incontestable que ce serait des mesures extraordinaires à mettre en place. En effet, ce changement conscientiserait les jeunes à la différence en plus de cristalliser la réalité de ce qu’est l’adaptation scolaire. En premier lieu, les élèves du secondaire nécessitent clairement de tels projets afin de s’habituer et de mieux accepter la différence, c’est-à-dire que présentement, les étudiants du régulier associent énormément les gens de l’adaptation à des ``caves`` , des ``attardés`` ou même des ``fuckés``. Malheureusement, nous ne sommes pas ouverts d’esprit et nous avons peur de la différence en raison de la pression sociale. En revanche, ayant par moi-même vécu l’expérience de faire des activités avec ces jeunes, cela m’a démontré que cette fameuse différence est une question de point de vue. Un point de vue que l’on ne nous montre pas assez pour le comprendre et ainsi l’accepter. D’ailleurs, mon groupe classe pourrait entièrement vous confirmer qu’à la suite de notre première rencontre avec les élèves du deuxième étage, nos comportements à chacun ont changé, nous sommes maintenant tous à l’aise et adaptés à la dissemblance que nous avons observée. Comme expliqué pas Annick Gosselin, intervenante pour Autisme Centre-du-Québec lors de sa présentation, à force de les côtoyer, on s’habitue rapidement aux distinctions. Assurément, le peu de temps passé avec eux pour les activités a changé notre manière de voir les choses et nous a également fait maturer. Donc, je m’adresse à vous Mme Grisé et Mme Chagnon, qu’est-ce qu’une simple journée bien investie peut bien valoir sur cinq ans de secondaire fermé aux autres ? Son pesant d’or, n’est-ce pas ? En deuxième lieu, nous avons trop souvent une vision claire de ce qu’est l’adaptation scolaire qui, permettez-moi de le dire, est un grand mensonge. En réalité, nos voisins d’étage sont absolument adorables et gênés, mais pas trop. Vous devez savoir que l’enseignante en adaptation scolaire, Kathleen Coté, affirme qu’après seulement deux ans dans le programme, l’écolier est autorisé à se déplacer sur les étages à la cafétéria et à la place publique. En effet, parmi ces jeunes, il y a une grande variété d’âges. Par exemple, ceux avec qui nous étions jumelés étaient en fait âgés de 12 à 15ans et c’était les plus jeunes. J’ai été personnellement saisie par ces chiffres au départ, en raison que seuls les plus vieux de ce programme que l’on voyait servaient pour établir des préjugés perturbants. Encore une fois, mes présomptions étaient tenaces ainsi comme peut-être, ceux des élèves qui n’ont pas vécu cette activité. Je crois donc fermement qu’il serait impératif de réajuster cette erreur pour les générations qui vont nous succéder. Pour conclure, cette brève rédaction, je vous en conjure, Mme Grisé et Mme Chagnon, de prendre en compte mon jugement et celui des autres qui vous feront parvenir leur opinion à ce sujet. Et bien sûr, rappelez-vous que ce serait important pour tous les jeunes de l’école de s’adapter à la différence et de voir le vrai visage de l’adaptation scolaire. En vous remerciant de votre attention, Sarah de La Bruère Drummondville, avril 2022 Chère Madame Grisé et chère Madame Gagnon, Acceptons d’intégrer les jeunes avec un handicap. Dans la vie de tous les jours, nous restons un peu fermés par rapport aux gens avec des problèmes mentaux ou physiques et nous avons peur d’ouvrir la discussion, car nous ne savons pas comment ils vont réagir. Cette année, dans ma classe de français de 5e secondaire, j’ai fait l’expérience d’être jumelé avec une classe d’adaptation scolaire, et c’est pour cela que je pense qu’à l’école Marie Rivier, on devrait encourager davantage les projets d’inclusion entre le secteur régulier et l’adaptation scolaire. Alors, dans ce texte, je vais tenter de vous convaincre de laisser plus de classes faire ce projet en vous expliquant comment on a davantage appris à connaitre ces personnes, mais aussi en vous présentant les bienfaits de cette expérience sur ces jeunes laissés à l’écart. Pour commencer, ici à l’école Marie Rivier, nous avons un programme qui aide les jeunes avec des problèmes mentaux ou physiques pour qu’ils puissent quand même aller à l’école presque comme nous. Le seul problème c’est que cette clientèle est laissée à l’écart par nous, pas volontairement, mais plutôt parce que nous ne les connaissons pas. C’est pourquoi je vous écris et c’est pour ça que je pense que nous devrions favoriser ce genre de rencontre. Depuis ma 1re secondaire ici à l’école Marie- Rivier, mes amis et moi avons laissé ces personnes de côté parfois en riant d’eux, pas volontairement, mais juste parce que nous ne les connaissions pas. Il m’a fallu attendre cinq ans pour connaitre ces jeunes qui dans le passé me paraissaient si différents, mais qui finalement, ne sont pas si différents. Tout comme nous, ils ont des uploads/Geographie/ argumentaire-secondaire-5-marie-rivier 2 .pdf
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- Publié le Aoû 24, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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