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Suivre ce blog Editer l'article Administration Connexion Créer mon blog Blog de Thierry Jallas Chrétien, donc libéral : "Rien par force, tout par amour" (devise de saint François de Sales) Présentation Thierry Jallas Mon parcours M'écrire Marie-Noëlle Thabut commente..  année liturgique A.  année liturgique B.  année liturgique C.  mots ou expressions de la Bible.  voyage biblique 2012 en Terre Sainte Archives  Décembre 2017 (3)  Novembre 2017 (4)  Octobre 2017 (5)  Septembre 2017 (4)  Août 2017 (4)  Juillet 2017 (5)  Juin 2017 (4)  Mai 2017 (4)  Avril 2017 (6)  Mars 2017 (4)  Février 2017 (4)  Janvier 2017 (5)  Décembre 2016 (5)  Novembre 2016 (5)  Octobre 2016 (5)  Septembre 2016 (4)  Août 2016 (5)  Juillet 2016 (4)  Juin 2016 (4)  Mai 2016 (5)  Avril 2016 (4)  Mars 2016 (6)  Février 2016 (4)  Janvier 2016 (4) La liberté dans ...  l'Evangile (Matthieu ou Marc)  l'Evangile (Luc ou Jean)  le Nouveau Testament (hors Evangile)  l'Ancien Testament << Un autoentrepreneur doit payer... Commentaires de Marie-Noëlle... >> 24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 07:36 Commentaires de Marie-Noëlle Thabut, année liturgique A, 1er dimanche de l'Avent (28 novembre 2010) Je suis, chaque dimanche, impressionné par la qualité des commentaires de Marie-Noëlle Thabut sur les textes que nous propose la liturgie du jour. Ces commentaires, trouvés sur le site "Eglise catholique en France", permettent à toute personne de bonne volonté, chrétienne ou non, de mieux comprendre la Bible, le livre le plus diffusé au monde. Notamment, en  donnant des explications historiques ;  donnant le sens passé de certains mots ou expressions dont la signification a parfois changé depuis ou peut être mal comprise (aujourd'hui, "écouter", "sahlom", ville (ou terre) "sainte", "apocalyptique" ; je consacre une page de mon blog à recenser tous ces mots ou expressions) ;  décodant le langage imagé utilisé par l'auteur. Je souhaite arriver à mettre ici, chaque dimanche, les commentaires de Marie-Noëlle Thabut. Ma seule contribution consiste à surligner les passages que je trouve les plus enrichissants et à écrire en rouge ceux qui parlent d'un thème qui m'est cher : la liberté (trois autres pages de mon blog sont consacrées à ces passages des Evangiles, du reste du Nouveau Testament ou de l'Ancien Testament qui parlent de la liberté, directement ou indirectement) Version audio (le lien sera inopérant dans un premier temps), trouvée sur le site de Radio- Notre-Dame PREMIERE LECTURE Isaïe 2 , 1 - 5 1 Le prophète Isaïe a reçu cette révélation au sujet de Juda et de Jérusalem : 2 Il arrivera dans l'avenir que la montagne du temple du Seigneur sera placée à la tête des montagnes et dominera les collines. Toutes les nations afflueront vers elle, 3 des peuples nombreux se mettront en marche, et ils diront : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. Car c'est de Sion que vient la Loi, de Jérusalem la parole du Seigneur. » 4 Il sera le juge des nations, l'arbitre de la multitude des peuples. De leurs épées ils forgeront des socs de charrue, et de leurs lances, des faucilles. On ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on ne s'entraînera plus pour la guerre. 5 Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur. On sait que les auteurs bibliques aiment les images ! En voici deux, superbes, dans cette prédication d'Isaïe : d'abord celle d'une foule immense en marche ; ensuite celle de toutes les armées du monde qui décident de transformer tous leurs engins de mort en outils agricoles. Je reprends ces deux images l'une après l'autre. La foule en marche gravit une montagne : au bout du chemin, il y a Jérusalem et le Temple. Le prophète Isaïe, lui, est déjà dans Jérusalem et il voit cette foule, cette véritable marée humaine arriver. C'est une image, bien sûr, une anticipation. On peut penser qu'elle lui a été suggérée par l'affluence des grands jours de pèlerinage des Israélites à Jérusalem. Car, chaque année, il était témoin de cette extraordinaire semaine d'automne, qu'on appelle la fête des Tentes. On vit sous des cabanes, même en ville, pendant huit jours, en souvenir des cabanes du séjour dans le désert du Sinaï pendant l'Exode ; à cette occasion, Jérusalem grouille de monde, on vient de partout, il y a même des étrangers ; le livre du Deutéronome, parlant de cette fête, disait « Tu seras dans la joie de ta fête avec ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, le lévite, l'émigré, l'orphelin et la veuve qui sont dans tes villes . Sept jours durant, tu feras un pèlerinage pour le Seigneur ton Dieu... et tu ne seras que joie « (Dt 16 , 14 - 15). Devant ce spectacle, Isaïe a eu l'intuition que ce grand rassemblement annuel, plein de joie et de ferveur, en préfigurait un autre : alors, inspiré par l'Esprit-Saint, il a pu annoncer avec certitude : oui, un jour viendra où ce pèlerinage, pratiqué jusqu'ici uniquement par le peuple d'Israël, rassemblera tous les peuples, toutes les nations. Le Temple ne sera plus uniquement le sanctuaire des tribus israélites : désormais, il sera le lieu de rassemblement de toutes les nations. Parce que toute l'humanité enfin aura entendu la bonne nouvelle de l'amour de Dieu. Pour bien montrer à quel point le destin d'Israël et celui des nations sont mêlés, le texte est construit de manière à imbriquer les évocations ; il ne parle jamais d'Israël sans les nations et inversement. Il commence par Israël : « Le prophète Isaïe a reçu cette révélation au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans l'avenir que la montagne du temple du Seigneur sera placée à la tête des montagnes et dominera les collines. » Je vous signale au passage que cette manière de parler est déjà symbolique : la colline du temple n'est pas la plus élevée de Jérusalem et cela reste de toute façon bien modeste par rapport aux grandes montagnes de la planète ! Mais c'est d'une autre élévation qu'il s'agit, on l'a bien compris. Ensuite le texte évoque ceux qu'il appelle « les nations », c'est-à-dire tous les autres peuples : « Toutes les nations afflueront vers elle, des peuples nombreux se mettront en marche, et ils diront : Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. » Cette dernière phrase est une formule typique de l'Alliance : c'est donc l'annonce de l'entrée des autres peuples dans l'Alliance jusqu'ici réservée à Israël. Le texte continue : « Car c'est de Sion que vient la Loi, de Jérusalem la parole du Seigneur. » Cela veut dire l'élection (le choix que Dieu a fait) d'Israël, mais cela dit tout autant la responsabilité du peuple élu ; son élection fait de lui le collaborateur de Dieu pour intégrer les nations dans l'Alliance. Dans ces quelques lignes on a très nettement cette double dimension de l'Alliance de Dieu avec l'humanité : d'une part, Dieu a choisi librement ce peuple précis pour faire Alliance avec lui (c'est ce qu'on appelle l'élection d'Israël) et en même temps ce projet de Dieu concerne l'humanité tout entière, il est universel. Pour l'instant, dit Isaïe, seul le peuple élu reconnaît le vrai Dieu, mais viendra le jour où ce sera l'humanité tout entière. Je note, au passage, que cette entrée dans le Temple de Jérusalem n'évoque pas la célébration d'un sacrifice, comme il en est question si souvent à propos du temple ; les nations se réunissent pour écouter la Parole de Dieu et apprendre à vivre selon sa Loi. Nous le savons bien que notre fidélité au Seigneur se vérifie dans notre vie quotidienne, mais il me semble que le prophète Isaïe le dit déjà ici très fortement : « Des peuples nombreux se mettront en marche, et ils diront : Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. » La deuxième image découle de la première : si les nations toutes ensemble écoutent la parole de Dieu au beau sens du mot « écouter » dans la Bible, c'est-à-dire décident d'y conformer leur vie, alors elles entreront dans le projet de Dieu qui est un projet de paix. Elles le choisiront comme juge, comme arbitre, dit Isaïe : « Dieu sera le juge des nations, l'arbitre de la multitude des peuples ». Dans un conflit, l'arbitre est celui qui arrive à mettre les deux parties d'accord, pour enfin faire taire les armes... au moins pour un temps, jusqu'au prochain conflit. On sait bien que certaines paix ne sont pas durables, parce que l'accord conclu n'était pas juste ; dans ce cas, le uploads/Geographie/ article-commentaires-de-marie-noelle-thabut-annee-liturgique-a-1er-dimanche-de-l-avent-28-novembre-2010-61615912.pdf

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