Le candidat choisit un document déclencheur parmi deux tirés au sort. Il dispos

Le candidat choisit un document déclencheur parmi deux tirés au sort. Il dispose de 30 minutes de préparation. Il devra dégager le thème et défendre un point de vue construit et argumenté. Son exposé sera suivi d’un débat avec l’examinateur. La durée de passation de l’épreuve est de 20 minutes. Épreuve de production orale Page 1 sur 4 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DELF B2 TP9207318A 25points ! SUJET 1 LES ENFANTS PLUS SENSIBLES AUX POLLUTIONS La conférence sur la santé environnementale, qui se déroule à Paris jusqu’à mercredi, a consacré sa première journée aux enfants. Ils sont de loin la population la plus sensible aux pollutions. « De plus en plus de travaux permettent de comprendre que, exposés à la même dose du même polluant, un jeune enfant ne réagit pas de la même façon qu’un adulte », explique Denis Zmirou, de la faculté de santé de Nancy, Inserm. Avec un volume respiratoire deux fois plus important que celui des adultes rapporté à leur poids, ils sont plus vulnérables aux risques toxiques. Leur organisme en pleine formation est sujet à de plus nombreuses perturbations que les adultes. Dans le ventre de sa mère, le futur bébé est lui aussi exposé aux polluants. On se demande aujourd’hui si les maladies qui apparaissent à un âge avancé pourraient être dues à ces expositions […] Y. M., Le Figaro Consigne au candidat : Vous dégagerez le problème soulevé par le document que vous avez choisi. Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière claire et argumentée et, si nécessaire, vous la défendrez au cours du débat avec l’examinateur. AU CHOIX DU CANDIDAT APRÈS TIRAGE AU SORT DE DEUX SUJETS : Page 2 sur 4 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DELF B2 TP9207318A ! SUJET 2 SENIORS ET ÉTUDIANTS EN COHABITATION En Espagne, depuis plus de 10 ans, dans les 4 principales villes universitaires les personnes âgées propriétaires d’appartements cohabitent volontiers avec des étudiants. L’association Concorda Logis à Montpellier, ville où il est difficile de se loger, a repris cette initiative. En échange de moments partagés – comme prendre des repas en commun, participer à des sorties – et moyennant une petite participation financière, le jeune dispose de sa propre chambre dans l’appartement du senior. L’association fait passer un entretien indivi- duel aux très nombreux postulants afin de former les binômes les plus harmonieux […] Pour éviter toute déconvenue*, les rapports entre les parties font l’objet d’une charte. Si cette forme de cohabitation intergénérationnelle n’est pas une réponse au manque de logement elle permet assurément un rapprochement entre les générations bénéfique à tous […] France Info * déconvenue : déception ! SUJET 3 LE PHYSIQUE DE L’EMPLOI : LE DIKTAT* DU BEAU-BEAU Jean-François Amadieu est formel : il faut être beau pour réussir. Pour ce sociologue, « la tête fait l’emploi ». Bien qu’occultée et souvent volontairement ignorée, l’apparence physique est indissociable de la réussite sociale et professionnelle. « Dans la vie professionnelle, l’apparence des individus joue un rôle que personne ne songe à nier […] le rôle de l’apparence physique dans le cadre du travail demeure mal connu dans tous ses détails. Or son importance est décisive non seulement au moment de l’embauche, mais aussi dans la bonne intégration au sein de l’entreprise, l’évaluation des performances et du potentiel ou encore dans le déroulement de la carrière. » Sociologue et directeur de l’Observatoire des discriminations, les travaux de recherches de Jean-François Amadieu révèlent un phénomène sociétal reconnu outre-Atlantique mais nié en Europe. Sujet tabou s’il en est, il est pourtant plus que jamais d’actualité. Claudie Baran, Le Figaro Magazine * Diktat : exigence Page 3 sur 4 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DELF B2 ! SUJET 4 L’ÉCOLOGIE EN MODE DE VIE Vivre autrement n’est plus le rêve de quelques babas cool* et des seuls militants écologiques. Une part crois- sante de la population française s’alimente, s’habille, entretient sa forme et sa beauté, sa maison et son jar- din en se souciant, davantage qu’avant, du bien-être de l’espèce humaine et de la préservation de la nature. […] D’après le sociologue Michel Maffesoli, professeur à la Sorbonne et directeur du Centre d’études sur l’actuel et le quotidien (CEAQ), ce succès s’explique par la mutation de nos valeurs sociétales : « Depuis le début des années 1970, une nouvelle relation à la nature s’installe, nous ne la percevons plus comme un corps mort à exploiter. » Cet état d’esprit populaire, qu’on ne retrouve dans aucun programme politique ni aucune structure organisée, se mesure à l’essor de la consommation bio*, aux préoccupations de santé (toxicité des produits courants, obésité), et à la recherche d’un commerce plus équitable au niveau mondial […] Florence Amalou, Le Monde * baba cool : mouvement occidental de contre-culture des années 60-70 qui prônait la non violence, l’écologie, etc. (équivalent de « hippie ») * consommation bio : alimentation issue de l’agriculture biologique basée sur le respect de l’environnement ! SUJET 5 NEUROMARKETING : LE MATRAQUAGE* PUBLICITAIRE FAIT UN PAS DE PLUS Tout est bon pour pousser à l’achat. Mais lorsque la science se met au service de l’industrie pour décoder les rouages* du cerveau humain, une remise en question s’impose. Jusqu’où les perversités publicitaires iront-elles ? […] En Europe, en Asie, le neuromarketing n’épargnera personne ! Les pays industrialisés tout du moins. Mais quel est le but de cette technique aussi révolutionnaire que cauchemardesque ? Mieux appréhender et comprendre le fonctionnement du cerveau des consommateurs pour accroître l’efficacité des campagnes publicitaires. Étudier les stimuli cérébraux pour mieux les amadouer, les apprivoiser. Jusqu’ici, tout va bien […] Mais lorsque des scientifiques annoncent la manipulation possible du cerveau reptilien humain (celui qui décide) de manière à provoquer l’achat, l’heure est grave. Réussir à le manipuler serait source de profits pour les entreprises. Mais pour les consommateurs, un piège sans autre issue que celle d’acheter à tort et à travers, sombrant toujours un peu plus dans la spirale infernale de la consommation excessive. Gaëlle Morisson, Marianne * matraquage : matraquer ici signifie répéter de façon insistante * rouage : mécanisme TP9207318A Page 4 sur 4 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DELF B2 ! SUJET 6 POUR VIVRE MIEUX, VIVONS SOLIDAIRES ! En France, 12,5 millions de personnes offrent régulièrement, ou occasionnellement, leur temps et leurs com- pétences aux autres. Ce chiffre ressort d’une étude menée en 2003 par la Documentation française. Il démontre l’ampleur de l’économie solidaire. Les spécialistes de la question estiment qu’il existe actuellement trois cent cinquante systèmes d’échanges locaux où les citoyens troquent des denrées, des services et des savoirs sans recourir à la monnaie. Ce sont les nouveaux « consom’acteurs » ! Des citoyens ordinaires qui se détour- nent de toutes valeurs marchandes et/ou spéculatives pour prôner leur seule vérité : l’échange équitable. […] On peut estimer que cette tendance a vu le jour dans les années 80 où les monnaies dites parallèles ont fleuri en marge des systèmes étatiques. Depuis, les motivations sont très diverses. Elles vont du gain individuel à la recherche de lien social […] Claudie Baran, Le Figaro Magazine ! SUJET 7 UN APPEL INTERNATIONAL EN FAVEUR DE LA BIODIVERSITÉ* La terre est « au seuil d’une crise majeure » ! C’est en ces termes que dix-neuf scientifiques issus de treize pays lancent un appel à la communauté scientifique mondiale, en l’exhortant à parler d’une même voix pour orienter les politiques mondiales de la biodiversité. Publiée aujourd’hui dans la revue Nature, leur déclara- tion exige que soit « comblé de toute urgence le fossé entre les sciences de la biodiversité et les politiques ». Car, soulignent les auteurs de cet appel, « la quasi-totalité des domaines concernés est en forte régression et de nombreuses populations ou espèces risquent de disparaître au cours du siècle. Malgré cette évidence, la biodiversité reste largement sous-évaluée et insuffisamment prise en compte par les politiques publiques comme par les entreprises. » […] Les signataires de cette déclaration proposent donc que soit mise sur pied une instance qui fédère le point de vue de la communauté scientifique et oriente les décisions politiques […]. Caroline de Malet, Le Figaro * Biodiversité : diversité des espèces TP9207318A uploads/Geographie/ b2-exemple6-examinateurs.pdf

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