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Son but était le Rio dela Plata, ou fleuve d’argent, que l’0n supposait prendre sa source dans les riches mines du Pérou. La il fit une premiere installation a laquelle il donna le nom de Puerto de Santa ¿Maria de Buenos Aires et la fortifia de son mieux. Cependant lorsque Mendoza s’embarqua pour remonter le Paraná afin de suivre son projet, d’arriver aux mines d’or du Pérou, il abandonna cet établissement qui toutefois conserva le nom de port de Buenos Aires. Les Espagnols considéraient Pembouchure du Riachuelo comme le port naturel de Bue­ nos Aires. Buenos Aires est située par 58°23'34" de longitude Ouest de Greenwich et 34°25'26" de latitude Sud. Le rio de la Plata arrosele nord et l’est de la ville. Celle-ci est, comme la plupart des villes espagnoles de l’Amérique du Sud, bátie par squerres; les rues se traversent en lignes droites; celles qui vont de l’Est a l’Ouest ont un seul nom pour tout leur parcours, tan­ dis que celles du Nord au Sud le changent en traversant la rue Rivadavia, qui coupe la ville en deux parties assez égales et parcourt tout l’espace entre la plaza Victoria.-et la plaza Once de Setiembre. D’apres un recensement qui eut lieu en 1778, la ville comptait 24,000 ames et 13,000 dans le district. En 1869 la population avait atteint le chif­ fre de 178,787, dont 89,126 étrangers et 89,661 Argentins. Aujourd’hui, Buenos Aires compte _5_ 250,000 habitante sur une étendue de 14 kilo­ metres carrés. Buenos Aires, jusqu’icí capitale de 1a pro­ vince du meme nom et siege provisoire du gouvernement national, fut en 1881 fédéralisée en capitale de la République Argentine et reste momentanément le Siege du gouverne­ ment provincial jusqu’a ce que celui-ci puisse étre transféré dans la nouvelle capitale. Les rues de Buenos Aires sont, jusqu’a une assez grande distance du centre, toutes pavées et pourvues de bons trottoirs et si meme elles ne sont pas tres larges, elles le sont toutefois davantage que celles de Rio-de-Janeiro. Par suite de la grande régularité de ses rues, la ville fait au premier abord une impression monotone, surtout en sïéloignant de la riviere. Uniquement a l’entrée, ‘apartir de la riviere, le terrain présente une forte élévation, mais elle disparaït apres la premiere cuadra, et des lors les rues suivent, avec de tres petites inéga­ lités de terrain, leur parcours régulier. Malgré cela, Buenos-Aires offre aux étran­ gers de Pintérét et de la nouveauté. Ses con­ structions, tant celles de l’Etat que les mai­ sons de riches particuliers, sont genera­ lement jolies et meme parfois somptueuses et produisent une impression agréable. Ses _5._ alentours et ses places publiques, disposées et plantées avec goüt, offrent de charmantes promenades. Ses rues sont tres animées et ses collections ne sont pas á dédaigner. Avant de passer au detail des particularités remarquables de la ville, nous voudríons nous permettre quelques conseils aux étrangers qui désireraient la visiter. En ce qui concerne la question « pécztnictire », si urgente en voyage, il est important de n’apporter ici que de 1'01‘ et de l’or répondant aux exigences du cours legal, dont nous donnons ci-apres le detail exact et minutieux. Piéces de 20 soles du Pérou : poids 32 gr. 258, titre 900 Inilliénnes. . . 195355 Onces Espagnoles-Aané-ricaines: poids 27 gr., titre 8'75 milliemes . . . . . . . . 15 750 Piéces de 20,000 reis du Brésil: poids 17 gr. 926, titre 916 2/, milliemes. 10 955 Air/le des Etats- Unis : poids 16 gr.717, titre 900 milliemes . . . . . . . . . . . . . . 10 030 Condor du. Chili: poids 15 gr. 253, titre 900 ¡nillielnes . . . . . . . . . . . . .. 9 150 Doubloozs d’Espagoze: poids 8 gr. 336, titre 900 nuilliemes . . . . . . . . . . . . . . 4 858 Livres Sterling anglaises : poids 7 gr. 981, titre 916 ’/, mílliemes. . 4 880 Pzéces de 20 frames frangaises, belgas, _7_ italiennes, suisses, poids 6 gr. 451, titre 900 milliemes. . . . . . . . . . . . . . 35870 Argentino: poids 8 gr. O64, titre 900 milliemes....................... 4 838 L’or et le papier, monnaie allemande, n’ont pas de cours officiel, de sorte qu’il y a toujours quelque perte á faire sur cette monnaie-lá. Nous déconseillons aussi les onces; les mar­ chands, en genera], ne les prennent qu’avec niéfiance, car quelquefois meme, celles qui sont justes de poids ne le sont que par des moyens artificiels assez difficiles in. reconnaïtre et que sur ces onzas bañadas comme aussi sur celles qui sont trop légeres, Pacheteur ne peut que se contenter, si méme il lui est fait une déduction exagérée. La. monnaie qui a cours dans la ville et la, province de Buenos Aires est le papier-mon­ naie de 1a Banque dela Province, dont la. va­ leur est garantie en or á raison de 25 piastres, monnaie courante, pour la piustre forte. Les passeports ne sont pas exigés des étran­ gers; cependant il sera prudent d’apportei' quelque document pour servir de légitimation dans quelque cas imprévu. Par rapport á Wza-billenzent on se fournira de vétements d’été si la visite se fait dans les mois de novembre á février, mais meme alors _3_ il faut avoir avec soi quelques vétemexits chauds, attendu que les changements de tem­ perature qui varient quelquefois de 20 a 30 degrés Fahrenheit sont tres subits et imprévus et peuvent occasionner de graves refroidisse­ ments. Le ventdu Nord, qui regne souvent, ap­ porte une grande humidité qui détend le corps, dont les pores ainsi ouverts deviennent tres sensibles au froid; la meilleure maniere de s’en garantir est de porter de la laine cli­ rectement sur la peau. Le vent du Nord agit fort sur les nerfs et occasionne des maux de téte. Les fils du pays ont un singulier moyen, a cet effet: ils partagent un grain de haricot et se Pappliquent sur chaque tempe, cela sert de Iéger vésicatoire et doit calmer les nerfs. Le changement souvent subit au Paanpero (vent Sud-Ouest) apporte un contraste instan­ tané. Il est bon d’etre tres prudent avec les bles­ sures, meme les plus légeres, et de ne pas les laisser a découvert, attendu qu’exposées au vent du Nord elles prennent facilement un ca­ ractere dangereux. Les amateurs d’eau feront bien, dans le principe, de ne pas la boire pure afin que leur estomac s‘habitue peu a peu aux tres diffe­ _9_ rentes qualités d’eau de puits, de citerne et de riviere. On peut tres faeilement se procurer du lait chaud en se rendant dans l'une des di­ verses vacheries dispersées dans la ville, oü l’on vous trait un verre de lait pour une piastre, ou meme le soir les vaches sont conduites dans les rues et vous pouvez acheter votre lait á la porte. Arrivée. — Le voyageur arrivant d’outre­ mer est cherché á bord par un petit Vapeur, dont le prix de passage s’éleve á 2.5 3 m/c; si l’eau est haute on atteint le débarcadere au moyen de petits bateaux, sur lesquels on paie de nouveau 10 5 m/c par personne avant le coucher du soleil et le double apres ; quand, par contre, l’ea,u est basse les passagers auront encore á. faire usage des charrettes et á dé­ bourser de nouveau 10 S m/c par personne. Les bagages sont compris dans le prix de passage. Les passagers d’entrepont, qui sont admis comme émigrants, sont débarqués gra­ tis par le départementd’én1igra.tion. Les porte­ faix de Pembarcadere, qui seuls doivent porter les effets en douane, sont faciles á reconnaïtre á leurs blouses bleues á col rouge et aux bras­ sards de tóle portant leurs numeros. La taxe pour un coffre lourd, de Pescalier á. la douane et vice-versa est de 5 ,8 m/c; uploads/Geographie/ baanh47979-guide-de-l-x27-e-tranger-a-buenos-aires-ernst-nolte-1882.pdf

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