« Spleen » LXII 5 quatrains. Structure en 2 temps : 3ère strophes « un paysage

« Spleen » LXII 5 quatrains. Structure en 2 temps : 3ère strophes « un paysage intérieur poétisé » 2 dernières strophes : « un poète tourmenté ou la défaite de l’Espoir » (on peut aussi séparer strophe 4 et 5) 1 er mouvement : 1ère strophe - paysage mélancolique, étouffant, pesant, comparaison entre le ciel et le « couvercle », allitération en [p] et [pr] : pèse/ proie / esprit - correspondances entre paysage intérieur : « gémissant, ennuis, triste » et extérieur « ciel bas et lourd, horizon, jour noir (oxymore) - passivité « il nous fait » : l’homme subit le poids de sa mélancolie. - Romantisme 2ème strophe : -Anaphore « quand », métaphore négative, pessimiste. Antithèse entre l’infini, l’ouverture de la « terre » et l’espace clos qu’est la prison. « Humide » peut évoquer les larmes // tristesse. - Allégorie de l’Espérance comparaison noire (romantisme noir). On retrouve la métaphore animale chétif, mal aimé, exclu, inadapté « aile timide » : hypallage + « se cognant la tête » -Description péjorative du décor : « plafonds pourris » -Mélange des niveaux de langue courant / familier. -Métaphore filée de l’emprisonnement 3ème strophe : -Paysage extérieur/intérieur de nouveau + forte utilisation des participes présents qui accentuent l’effet de rythme trainant « embrassant, gémissant, se battant, étalant ». Hyperbole « immenses trainées » renforcent la force et le poids de la pluie. Vocabulaire de l’immensité « vaste, immenses, tendre » : effet vain, tragique que l’on ne peut éviter. Analogie entre la pluie et les barreaux d’une prison, une prison à ciel ouvert. (paradoxe une fois de plus). - Le peuple, le monde est comparé aux araignées toxiques, dangereuses pour le narrateur // ses propres pensées ses propres cauchemars. Epithète « infâmes » antéposés est mis en valeur. -Polysémie « tendre ses filets » : sens propre pour l’araignée / sens figuré pour le piège. Introspection « au fond de nos cerveaux ». L’esprit est touché (fait écho au vers 2 « esprit gémissant ». Notons l’allongement pesant des 3ères strophes qui ne sont que des prop sub circonstancielles de temps 2è mouvement : 4ème strophe : - Enfin la proposition principale, l’action surgit : le bruit « cloches, hurlement, geindre », le mouvement « tout à coup, sautent avec furie, lancent, errants ». Rupture violente avec l’état d’esprit lancinant précédent. - Le poète commence à planter un décor lugubre, funéraire, de fin de vie. Personnification des cloches qui hurlent. Esprits errants et sans patrie : fantômes, les morts se réveillent - Idée que la spleen crée l’acte poétique, source d’inspiration « avec furie » //furor poétique 5ème strophe : - Le tiret annonce enfin l’état d’esprit du poète qui n’apparait qu’au vers 18 «mon âme », « mon crâne ». Description poétique des idées sombres du poète comparées aux « corbillards », évoquant la mort. - Poids du silence (rupture à nouveau) - Duel entre l’allégorie de l’Espoir qui a perdu, qui est « vaincu » par le spleen du poète et l’Angoisse qualifiée de « despotique », c’est à dire contre lequel le poète ne peut lutter, qui est le vainqueur, celui qui « plante son drapeau en guise de victoire ». Fatalité ? CCL : La description romantique du spleen est parfaitement illustrée dans ce poème : paysage étouffant, qui reflète les tourments du poète, son sentiment de mal être, son inadéquation au monde uploads/Geographie/ explication-lin-aire-spleen-1 1 .pdf

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