EXTRAITS DE CORRESPONDANCES de* COLONS DE LA COLONIE »ESPERANCA« SAP1TA FE J PA

EXTRAITS DE CORRESPONDANCES de* COLONS DE LA COLONIE »ESPERANCA« SAP1TA FE J PA 40.096 fondée en 1856 par Beck & Herzog de Bâle. '^••^':liL^>' aviöM BCWM mm mm MÜQM oc/ ifm ... , , » , • • ; La Colonie l'Espérance le 17 juillet 1856-.:. "Extrait d'une lettre de Mr. S*. Àd. de Gribaldy. Monsieur Gundlach qui ira te voir et qui est u n homme capable de te dire la vérité autant que moi, je t'assure que le pays vous promet tout, un peu d e travail et de constance fera votre bonheur, on ne craînt ni sécheresse ni tempête, tout est' d'un grand produit, on pourra dans quelques années posséder quelques centaines de têtes'de bétail. Enfin je te dis que tout nous annonce un grand avenir . . . . . La Colonie de Santa Fé le 12 .juin 1856. Extrait d'une lettre de. Mr. Jos. Antoine Gajv La traversée de mer. a été 1res heureuse. Nous sommes situés à environ une demie lieue du bois et chacun peut en couper à volonté. Le lerrainde notre Colonie, c'est tout ce qu'on, peut voir de plus beau, c'est une plaine .«immense, ou il n'y a pas le moindre buisson, qui empêche le choc de la charrue à circuler librement, et la terre est tout ce qu'on peut .voir d e .plus beau, et nous ne doutons pas d'une grande fertilité, jjous sommes très bien, cl nous n'aurons pas la moindre misère à supporter, quand même les vivres soient e n Bibl. cant. US Kantonsbibl. 1010363932 __ 4 — général très chers dans ce pays, exceptée la viande. En général tout est cher dans ce pays, et l'argent y circule beaucoup, "de sorte que l'on p e u t toujours ga- gner, il est plus facile de gagner ici dix francs, que chez nous un franc, Le commerce est très bon aussi. J'ai un conseil à te donner, en qualité d e bon père, si lu n'est pas plus que bien chez toi, c'est de venir me re- joindre ici, je pourrais te céder, afin q u e tu sois près de la famille, tout le terrain que tu désireras, tâche d'encourager ta femme, et assure-la quelle n'aura pas un seul moment à se repentir d'être venue ici, où tout est beau, tout produit est abondant, et je t'assure que moyennant de l'activité et du travail, l'on peut se créer un avenir très heureux et une vie facile, et en même temps faire une belle fortune, si t u peux te décider de venir, et que tu n'aies pas d'argent suffisant pour le voyage, écris moi de suite et je t'enverrai ce qu'il te faudra. Le Gouverneur agit très bien avec les co- lons, il exécute très exactement les contracts, et même au delà. Le Gouverneur est un homme excellent, il agit avec franchise et bonté, on a même établi un ma- gasin, oil tous les colons peuvent prendre à crédit en attendant les récoltes, tout ce qui leur est nécessaire, tant en vivres qu'en meubles. Les boeufs sont très beaux, de belle taille, doux et bons pour le travail, enfin s'il nous avait fallu acheter tout ce que le Gou- vernement nous livre il nous reviendrait le double plus cher. Notre terrain a toutes les belles apparences, il est bien elévé des eaux, nous avons fait un puit, qui nous fournit ;de l'eau assez bonne, il nous a fallu creu- ser 55 pieds'avant d'avoir de Feäti. " '-Tu peux te con- fier à la maison Beck & Herzog dé Bâle, qui est de toute confiance. •'••'••'•' » r ; |g ,, Colonie l'Espérance 15 Juilliet 1856. Extrait de la lettre de Hr. Fréd. Ls. Oàrrel. Je profite dune bonne occasion pour vous donner de nos nouvelles; c'est Monsieur Gu.ndlach employé de la maison Beck & Herzog qui est venu avec ] c premier transport de Colons, et à présent que la Colonie est organisée il s'en retourne en Europe, ayant conclu avec le Gouvernement de Santa Fé un nouveau Con- tract, au nom de la maison Beck & Herzog pour ces familles qui viendront s'installer à 3 lieues de nous. C'est maintenant le plus fort de l'hiver,Ml fait à peine quelques petites blanches gelées. Les habitants du pays sont liés bons, et hospitaliers, car quand vous allez chez un propriétaire à la campagne vous ne pou- vez pas sortir de chez lui sans que l'on aie accepté à manger, et s'il est un peu lard, il veut vous garder jusqu'au lendemain, autrement on ne lui fait pas plaisir. Nous avons bâti notre maison, et le gouvernement nous a payé pour cela une somme de 1 5 0 Francs. Mon cher je vais vous dire que c'est maintenant le gouvernement National qui a acheté la Colonie, vu que Castellanos ne pouvait plus figurer. Dimanche dernier Monsieur le Gouverneur de Santa Fé est venu a la Colonie, on est allé à sa rencontre, environ 150 : hommes à cheval, il nous a ensuite réunis au milieu do la Co- lonie pour nous annoncer cette nouvelle,, le Gouverne- ment National, nous libère de l'intérêt du 10 pour cenl de l'argent que Castellanos :, a- avancé pour nos frais de voyage, plus il ne percevra que le ' 4 de nos récoltes au lieu du .'/a/ et l'on nous donnera deux boeufs de plus pour les labours, au lieu de 2 qui — 6 — étaient sur nos contracts, ainsi nous avons reçu plus que l'on nous avait promis.^ Monsieur, le Gouverneur est un homme bon et riche et il s'intéresse beaucoup pour la Colonie. Je désirerai vivement que nos filles tiennent nous rejoindre. Je crois que le terrain est très bon, et c'est un pays sain et de la première qua- lité d'eau. Là chasse est très abondante i . ; '.'. Colonie d'Espérance le H Juillet 1856. Extrait d'une lettre de Mr. Frédéric Bourquin. Voici le moment qui est venu, auquel je peux vous donner connaissance du bonheur que nous avons éprouvé jusqu'à l'heure qu'il est de notre heureux voyage, ainsi que de l'heureuse entrée au lieu de la Colonisation. Qù'dnt à la mer n'en ayez aucun doute, aucune crainte, on y est aussi bien que sur terre, l'on y dansait, on y chantait et le temps se passait bien vite, nous, y avons eu à manger à souffisàbcë, quoiqu'il y en a tou- jours sans douté qui se plaignent. Arrivés à Santa Fé nous y ayons été bien reçus de tout le mondé, prin- cipalement du Gouverneur de la Colonie qui est un homme très juste et charitable envers tout le monde, Ce qu'il y ä aussi de bon dans ce pays c'est qu'oä à toujours un beau temps continuel, l'hiver est presque commîé l'été chez nous, ormi que les riùits sont un peu plus froides, c'est maintenant la plus forte saison d'hiver. Enfin jusqu'ici nous sommes Contents et très satisfaits sous tous les rapports en voyant qü'oü reçoit d'avantage que nos contracts he portaient, c'était par exemple le tiers'que l'on payait, — 7 — pendant cinq ans, aujourd'hui ce n'est plus que le quart, depuis Castellanos n'est plus en place, maintenant c'est le Gouverneur de la Colonie qui a le tdut entre les" mains, homme juste et bon. Et l'autre quart sera place probablement à construire des édifices communales, tels" que Eglises, écoles etc., nous aurons encore de plus une paire de bœufs pour travailler encore plus facile- ment. Nous sommes très bien, noua avons dii large assez, de l'eau et bon terrain, nous pensons plus faire dans une année ici qu'on n'aurait fait pondant 10 an- nées chez nous, qui voudra seulement un peu travailler sera assez riche. Que personne n'ait du moins crainte de quelle chose que ce soit, car nous avons été trom- pés en bien sur tous les rapports, principalement ma mère qui n'a éprouvé aucun ennui. Je souhaiterais que tous mes parents et amis fassent si bien que nous que le grand mal que je puisse leur corder particuliè- rement mes oncles avec les enfants, qui seraient assez riches rien qu'avec leurs enfants qui sont tant recher- chés. Je me suis empressé d'écrire ces quelques lignes que je peux faire parvenir par un colon en Europe, c'est pourquoi je les ai tirés courtes et justes, soyez en certains Colonie de Santa Fé le 14 Juillet 1856. Extrait de la lettre de Mr. Fréd. Henry Louis Béguelin de Tramelan. Quand au pays dans la Colonie ou nous sommes placés, on ne peut le désirer plus beau et meilleur. C'est une plaine que l'on nous dit qui a plus de 300 — 8 — lieues de long et qui est aussi plate qu'une carte, et la forêt est sur les deux bords de la Colonie, mais ceux qui se trouvent le long du milieu ont au moins une heure et demie à deux heures jusqu'à la forêt, couper du bois tant que l'on veut pour faire du charbon pour vendre, et quand à la terre uploads/Geographie/ beck-amp-herzog-extracto-de-la-correspondencia-de-colonia-esperanza-1856.pdf

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