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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Recueil de dissertations sur quelques principes de philosophie et de religion, par le R. P. Gerdil,... Gerdil, Giacinto Sigismondo (1718-1802). Recueil de dissertations sur quelques principes de philosophie et de religion, par le R. P. Gerdil,.... 1760. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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TOUS les systêmes de l'Athéisme& jL de l'incrédulité, anciens & nou- veaux, se réduisent à cette maxime fon- damentale qu'un sçavant Philosophe * exprime en ces termes: Sçavoir qu'il n'y a dans l'Univers qu'une feule substance qui réunit en elle-même tout ce qu'il y a de perfeElionJ, & qui, en vertu du mouve- ment quelle tient de la même nécessité de qui elle tient son existence , se donne sariS cesse à elle même, & reçoit cette infinité de modifications différentes dont le monde est tompuft. L'Incrédule est donc obligé de reconnoître dansla substance qui com- pose l'Univers, ces trois attribute: 1 o. l'éternité du mouvement, ou d'une faite infinie quelconque de modifications qui se succédent les unes aux autres ; 2°. la necessité absolue & métaphysique de l'existence , soit de la matière, foie du mouvement ; 3°. l'identité de la substance pensante & de la substance ma- ? Beausobre, Hist. du Mamich, Liv. II. Ch.II térielle.Ainsi l'Incrédule, pour lilÍvre les phantômes d'une imagination déré- glée, ne craint pas d'etouffer ces premiè- res étincelles de la raison, qu'unsenti- ment réfléchi sur le spectacle de l'Univers & sur les opérations de l'ame, excite & réveille naturellement dansl'esprit, qu'on a vu éclater chez tous les Peuples, & dans tous lestemps, & qui, par les raisonnements les plus simples , condui- - fent l'hommeà la connoissance des vé* rités les plus sublimes. L'Univers est un tout composé; il a donc eu un commen- cement. L Univers est un tout arrangé; il a donc un Ordonnateur. La pensée & un arrangement quelconque de pai-ries, ne peuvent être conçus que par des idées entièrement différentes : l'une n'en: donc pas l'autre. Ainsides parties non pensan- tes venant àse réunir, ne formeront ja- mais la pensée.L'êtrepensant ne peut donc être produit par un concours de parties; il ne peut être détruit par leur séparation. Ce sont ces notions sisimples que je me suis attaché à développerdans les trois premières Dissertations de ce Re- cueil. Dans la première, on trouvera 1e- rernité du mouvement, ou une fuite éternelle quelconque de modifications > -- - -. -v combattue géométriquement par l'im- possibilitéd'une fuite composée d'un nom- bre actuellement infini de termes soit per- manents, soit successifs. Dans la secon- > je tâche de déduire des loix géné- rales du mouvement, & des propriétés de la matière les plus universellement reconnues, des preuves directes de la dé- pendance essentielle de l'un & de l'autre d'un Etre supérieur , quelque systême qu'oil veuille d'ailleurs adopter sur la nature de la marierez sur les moyens physiques de la communication des mou- vements. J'examine la penséed'un cé- lèbre Ecrivain moderne sur l'impossibi- lité du cahos, & je fais voir que la for- mation d'un corps élastiqueappliquéeà la contlirurŸon de l'Univers,ne prouve point qu'ilestunordreouunarrange- ment donnéessentiellement conféqii?„t - aux qualitésprimitives de la matière Je m'attache,dans latroisième, à diftiiL- guer par des traits marqués & décisifs l'intelligence de l'homme de cellequ'on peut (uppolèr danslereste desanimaux. Rien ne marque peur-êtremieux la d-é- pravariondel'espritinséparablede IV réligion,que cetteComplaisance « injt,, rieuseàl'humanité que les Incrédules témoignent à se rapprocher de la dallé des animaux, à ne se distinguer d'eux que par de légères nuances, sans préju- dice de l'égalité de nature, & à vouloir figurer, si j'ose parler ainu, en qualité d'anneau dans cette chaîne qui, par une fuite de développements insensiblesd'or- ganisations,s'étend du régne mineral au végétal, du végétal à l'animal. Je me flatte qu'on trouvera quelques réflé- xions nouvelles sur l'histoire du Sourd de Chartres, quidétruiront les avanta- * ges que les Incrédules en ont prétendu tirer. J'ajoûte enfin une quatrième Dis- sertation sur l'incompatibilité des prin- cipes de Descarres & de Spinosa.J'ai cru devoir donner ce morceau pour soû- tenir le vrai, pour calmer les scrupules de quelques Philosophes Chrétiens qui, ne pénétrant pas assez le fonds des deux systêmes, ont cru trop légèrement que l'un avoit donné la naissance à l'autre; & faire voir aux Incrédules que , c'est en vain qu'ils tâchent de couvrir un systême affreux des dehors d'une Philosophie qui, dans le siécle de Louis XIV, a méritél'estime des hommes les plus celebres, & dont plusieurs Prélats aussi distingués par leurs lumières, que respectables par leur vertu, se font ser- vi avantageusement contre les progrès de l'Incrédulité. On pourra se convaincre d'ailleurs, par le peu que j'en dirai, que Defcarres n'a pas toujours parlé de tour- billons; & qu'il a établi nettement les principes qui fervent aujourd'hui de fon- dement à la Méchanique , & dont on ne cesse de prôner la fécondité, sans songer que c'est à lui qu'on en est re- devable. Je prie le Lecteur de ne pas se rebuter à la vue de quelques endroits un peu abstraits où le sujet que je traite m'a conduit nécessairement. Le vrai & l'abs- trait ne sont pas des idées opposées ; sans quoi la Géométrie même devroit renon- cer à la vérité. Les Incrédules ont à cet égard un avantage considérable sur ceux qui défendent les droits de la raison & la Religion. Peu occupés du foin de prouver, & ne cherchant que des pré- textes spécieux de ne pas se rendre aux vérirés qu'on leur présente, ilsavancent avec confiance tout ce qui leur tombe dans l'esprit, & paroissent attendre sié- rement qu'on leur en vienne démontrer le faux & l'absurdité.L'Incrédule peut ainsi parcourir avec légereté les objets les plus graves; il peut ménager la dé- licatesse du Lecteur, en répandant avec arc quelques traits de rayonnement & d'érudition, pour gagner sa confiance sans risque de le trop fatiguer. Il n'en est pas de même de celui qui veut prou- ver. Il faut qu'il s'appesantisse sur son sujet, par la nécessitéd'enexaminer scru- puleusement toutes les parties. Ce n'est pourtant que par cette voie que l'esprit peut s'élever à la connoissance du vrai; & cette connoissance mérite sans doute qu'on lui sacrifie quelques moments d'application. Je me flatte cependant que l'inconvénient que je crainsn'aura lieu que pour quelques articles des deux premières Differrations,& qu'on ne trou- vera rien dans tout le reste qui demande plus d'attention que n'en exige la plus légère teinturede Philosophie. ESSAI ESSAI VUNE DÉMONSTRATION MATHÉMATIQUE Contre l'éxistence éternelle de la matiére Er dumouvement .J déduite de l'impos- sibilité démontrée d'une fuite actuelle- ment infinie de termes,soitpermanens, fousuccessifs. Incrédules de penser que nous faisons dépendre la croyance de ses dogmes, de certaines preuves, qui n'étant que pro- bables ne suffisent pas pour fonder un jugement certain, & auxquelles les en- nemis de la Religion peuvent toujours opposer des raisonnemens également spé- cieux. Je déclare donc hautement, que si j'entreprends ici de combattre la possi- uploads/Geographie/ gerdil-recueil-de-dissertations.pdf

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