Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale Bibliographie. Citer ce
Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale Bibliographie. Citer ce document / Cite this document : Bibliographie.. In: Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 14ᵉ année, bulletin n°154, juin 1934. pp. 445-459; https://www.persee.fr/doc/jatba_0370-3681_1934_num_14_154_5385 Fichier pdf généré le 03/05/2018 — 445 — L'eau des puits, tirée avec des pompes à moteurs est la plus appréciée pour l'irrigation; on la paie à raison de 3 à 4 pesetas l'heure d'irrigation à raison de 1 000 m3 à la minute. L'Oranger nécessite moins d'eau que les autres cultures de la huerta, néanmoins il lui faut quatre ou cinq irrigations par an quand il est planté dans des terrains argileux ; dans les terrains plus légers, à Car- cagente, vers Sagonte et le long de la mer, il lui faut jusqu'à quatorze irrigations données exclusivement en été. Malgré la crise, les orangeraies continuent à s'étendre autour de Valence. (D'après Annales de Géographie. Paris, XLIIF, n» 242, 12 mars I934,p. 153 etsuiv.)- BIBLIOGRAPHIE Tous les ouvrages, brochures, articles, tirages à part, adressés à la Revue seront signalés ou analysés. A.. — Bibliographies sélectionnées. 5786. Chevalier Aug. — La Conférence internationale de Londres pour la Protection de la Faune et de la Flore africaines. L'Afrique française. Renseign. coloniaux. Docum. Comité Afr. franc, et Comité Maroc [Suppl. Afr. franc. 44e année, n° 2, fév. 1934), p. 33-53 et 5 cartes. Du 31 octobre au 8 novembre 1933 s'est tenue à Londres une Conférence internationale organisée par le Gouvernement britannique pour la Protection de la Faune et de la Flore africaines. Tous les pays ayant des possessions en Afrique y étaient représentés. Une convention internationale fut préparée. Elle est soumise actuellement à la ratification des gouvernements intéressés. L'A. montre l'urgence et l'importance des mesures à prendre. Il insiste sur l'utilité des Parcs nationaux et des Réserves naturelles intégrales. Il voudrait aussi que des Jardins botaniques soient créés dans les principales colonies françaises, à l'instar de ceux qui existent dans d'autres pays tropicaux. Une carte d'Afrique des réserves naturelles et des réserves de chasse, la première publiée en France, accompagna cette étude. Un annexe donne tous les textes législatifs concernant les réserves naturelles et de chasse des colonies françaises. A. C. 5787. François E. — Les Caféiers cultivés a Madagascar. Bull, écon, Madagascar, 1933, n° 78, 79,80, 81, el 1 br, 7 p. - 440 — C'est surtout au début de ce siècle que des espèces capables de résister aux attaques d'Hemileiavastatrix furent introduites à Madagascar. L'A. étudie les espèces ou variétés qui ont conservé un intérêt commercial. En premier lieu, il cite C. canephora, avec ses deux variétés Kouilou et Bobusta : leur productivité est à peu près égaie, cependant la seconde est à préférer pour sa plus grande valeur marchande. Il serait utile de fixer, dans chaque plantation, la forme dont les qualités ont été vérifiées : c'est ici que la greffe pourra jouer un rôle important ; malgré les difficultés de sa technique, elle est à conseiller. C.congensis, importé eh 1901, fut abandonné en 1909: l'A. s'élève contre cet abandon car, contrairement à ce qu'on dit, C. Congensis n'est pas attaqué par H. vastatrix, il a très bon goût, malheureusement il semble moins productif que les autres ; des observations suivies devraient être faiies à son sujet. C. Excelsa n'est pas à recommander : ses fèves pointues ont une forme peu prisée et donnent une infusion sans qualité. C. liberica n'est plus cultivé. C arabica, encore peu développé, semble avoir un grand avenir quoique les conditions de climat, à Madagascar, ne soient pas spécialement favorables à cette culture; cependant les conditions de relief pouvant modifier, dans une certaine limite, le climat, la culture en est possible en certaines régions (districts d'Ambositra, de Fianarantsoa et d'Ambohimanga. L'A. termine par un aperçu des espèces spontanées intéressantes car elles ne renferment pas de caféine : C. Humblotiana, C. Gallienii, C. Bonnieri, C. Mogeneti, C. diversifoha. P. T. 5788. De Wildeman Em. — Protection de la Nature, protection de l'Agriculture. Les problèmes qu'elles soulèvent. Bull. lnsf. Royal Col. Belge, 1933, IV, n° % p. 386-428, et I br. 42 p. La protection de la Nature et celle de l'Agriculture s'excluent dans certains cas, d'où la difficulté de prendre des mesures. L'A. examine spécialement la question du Congo Belge et des réserves qu'il serait utile d'y créer pour étudier la flore et la faune typiques de la colonie. En effet, la protection de la Nature ne peut se concevoir que sous forme de réserves de conservation, -de réintroduction et d'acclimatement'; seules, les premières permettent de maintenir les caractères primitifs d'une région. A côté du « Parc Albert » déjà créé, l'A. propose de réserver un large espace de terres dans la région du lac Albert, sur le versant du Ruwenzori, aux environs d'Eala, des chutes de la Tshopo, du Katanga et du Moero, dans la zone du Dilolo et des forêts du Madia- Koko. Il insiste particulièrement sur l'intérêt qu'il y aurait à établir des réserves forestières, nécessaires pour nous et pour nos descendants. Cependant, l'Agriculture doit être protégée contre les parasites végétaux et animaux. A ce propos, l'A. cite la famille des Loranthacées, au Congo (68 espèces de Loranthus et 5 Viscum), qui attaquent un grand nombre de plantes ou d'arbres, et dont les graines sont surtout dispersées par un oiseau : Dicaeum flammeum. Il faudrait donc détruire ce dernier, car le point de vue économique a aussi sa valeur, et l'on ne peut abandonner l'Agriculture. L'A. estime qu'en dehors des réserves dont le rôle est indispensable pour la science, « il faut être largement protecteur de l'homme et de ses cultures », et permettre de lutter contre tout organisme qui peut leur nuire. P. T. — 447 — 5789. IMifrénoy J. — La mort, résultat d'une modification de la matière vivante de la cellule végétale. (Conference faite sur l'invitation de l'Association Américaine pour l'Avancement des Sciences au Congrès du « Century of Progress », Chicago, 28 juin 1933). — Publiée dans Science, lir déc. 1933, vol. 78, p. 494-500. L'étude de cellules carencées, de cellules affectées par des maladies à virus ou par des champignons parasites montre que tant que la cellule survit, l'ensemble du cytoplasme et de ses inclusions (mitochondries) ne montre aucune altération évidente, quelques puissent être les troubles métaboliques révélés par des modifications dans les processus d'élaboration et de sécrétion cellulaire; le cytoplasme cellulaire peut être affecté de «mort locale », c'est-à-dire qu'un îlot nécrotique de cytoplasme tué peut s'observer dans une cellule dontlereste du cytoplasme reste vivant dans son ensemble. Tandis que le métabolisme d'une cellule saine tend à faire la synthèse de substance lipoprotéique homogène à partir des aliments hétérogènes empruntés au milieu extérieur, tout phénomène léthal inhibe ces synthèses et provoque au contraire la dissociation des lipoprotéines en amino-acides et gouttelettes huileuses. Tout phénomène léthal se manifeste sous le microscope ou i'ultra-microscope par la dissociation delà matière vivante a optiquement vide », en matériaux hétérogènes, visibles. 5790. Boyazoglu J. — Contribution àl'étude de l'économie rurale de la Grèce d'après guerre, 1 vol. 1931, 268 p., 5 cartes, 8 graphiques. L'A. a mis en relief les traits essentiels de l'agriculture grecque, et les caractère? spéciaux des conditions de la production agricole de chaque région. En outre, l'ouvrage est pourvu d'une abondante documentation et de nombreuses statistiques qui illustrent constamment les id es émises par l'A. Ce dernier étudie d'abord les conditions naturelles de la production agricole en Grèce, la population rurale, les modes de cultures et les différents types d'exploitation agricole. Il est à remarquer à ce sujet que le principal caractère de la production agricole de la Grèce est la spécialisation, non seulement par région, mais encore dans une même région suivant les exploitations. La monoculture y est très largement pratiquée. Les terres sont insuffisantes et trop petites, la main d'œuvre surabondante. La petite propriété domine, ainsi que la petite exploitation directe. Mais il y a une chose qui gène énormément le développement du pays, c'est l'insuffisance de capitaux, insuffisance qui est la règle dans toute l'Europe des Balkans. L'A. passe ensuite en revue les principales productions agricoles de la Grèce : céréales, légumes, plantes industrielles et aromatiques, plantes fourragères, vignobles, arbres fruitiers, prairies et pâturages; il examine le commerce des produits agricoles et la recherche des débouchés. Les remarques générales de l'A. sont très intéressantes ; ses conclusions très claires M se propose d'ailleurs d'examiner dans un second volume, les grandes questions qu'il a laissé, précédemment de côté : politique agraire, réforme agraire, associations agricoles; De nombreuses statistiques, fournies, pour la documentation d'avant-guerre — 448 — par le Ministère de l'Economie Nationale, en Grèce, pour celle d'après-guerre par les renseignements personnels de l'A. et ceux de plusieurs économistes ; des cartes et des graphiques ajoutent à la netteté de la documentation de ce mémoire. P. T. 5791. I»oïsson H. — La faune Malgache. Bev. Madagascar, 1934, n°6, p. 69-104, 4 pi. L'A. constate que la faune de Madagascar se fait remarquer, non par une grande variété de formes animales, mais par uploads/Geographie/ bibliographie-154 1 .pdf
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- Publié le Oct 16, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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