Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Brutus expliqué littér

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Brutus expliqué littéralement par É. Pessonneaux,... et traduit par J.-L. Burnouf Cicéron (0106-0043 av. J.-C.). Brutus expliqué littéralement par É. Pessonneaux,... et traduit par J.-L. Burnouf. 1881. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LES AUTEURS LATINS EXPLIQUÉS D'APRÈS UNE MÉTHODE NOUVELLE PAR DEUX TRADUCTIONS FRANÇAISE Cet ouvrage a été expliqué littéralement par M. É. Pessonneaux, ancien professeur au lycée Henri IV. La traduction française est celle de J. L. Burnouf. PARIS, — IMPRIMERIE É U I L E SI A HT IN ET, RUE Ml G N 0 N , 2 AYIS RELATIF A LA TRADUCTION JUXTALINEAIRE On a réuni par des traits les mots français qui traduisent un seul mot latin. On a imprimé en italique les mots qu'il était nécessaire d'ajouter pour rendre intelligible la traduction littérale, et qui n'ont pas leur équivalent dans le latin. Enfin, les mots placés entre parenthèses, dans le français, doivent être considérés comme une seconde explication, plus intelligible que la version littérale. ARGUMENT. Après la bataille de Pharsale, Cieéron se retira dans sa villa de Tusculum, où il chercha dans l'étude et les travaux littéraires une consolation à ses chagrins politiques. C'est là que, dan3 les loisirs forcés, auxquels le condamnaitla ruine de son parti, il composa le Brutus'. — Dans sa studieuseretraite,Cieéron reçoit la visite d'Atti- cus et de Brutus, ses amis les plus dévoués : ils s'entretiennent na- turellement de la situation de la république, déplorent le silence de la tribune et du barreau ; et Cieéron, pour complaire à ses deux amis, esquisse l'histoire de cette éloquence qui avait péri à Pharsale avec la liberté. Parmi les orateurs, si nombreux, qu'il énnmère et dont il caraetérise le talent, nous remarquons surtout Caton, Salpi- oius Galba, Lépidus, les Gracques, Antoine, Crassus, et Hortensias qui, plus heureux que Cieéron, « ne vit pas s'accomplir les événe- ments qu'il avait prévus ; il est mort quand il lui eût été plus facile de pleurer la république que de la servir ; il a vécu aussi longtemps qu'on put, à Rome, vivre avec honneur et sécurité. » Ce dialogue, dit M. Burnouf, est l'histoire la plus complète que l'antiquité nous.ait laissée de la littérature romaine. L'auteur y ra- conte les commencements et les progrès de l'art oratoire, les noms et les époques des orateursqui se sont distingués. Il marque leurs dé- fauts et leurs perfections ; il fait plus : il définit tous les genres d'é- loquence, et il révèle, comme en passant, les mystères de ce grand art ; en sorte que, si tous ses ouvrages didactiques étaient perdus, cet entretien pourrait presque en tenir lieu Dans cet ouvrage on trouve tous les tons, toutes les manières, depuis la simplicité, la fa- miliarité même,jusqu'austyle le plus élevé ; et tout cela traité comme savait le faire un homme qui embellit tout ce qu'il touche, et dans la boucha duquel la parole acquiert une grâce inconnue. 1. Le Brutus fut composé en 709 : Cieéron avaitalors61 ans. BRUTUS AYIS RELATIF A LA TRADUCTION JUXTALINÉAIRE On a réuni par des traits les mots français qui traduisent un seul mot lalin. On a imprimé en italique les mots qu'il était nécessaire d'ajouter pour rendre intelligible la traduction littérale, et qui n'ont pas leur équivalent dans le latin. Enfin, les mots placés entre parenthèses, dans le français, doivent être considérés comme une seconde explication, plus intelligible que la version littérale. ARGUMENT. Après la bataille de Pharsale, Cieéron se retira dans sa villa de Tusculum, où il chercha dans l'étude et les travaux littéraires une consolation à ses chagrins politiques. C'est là que, dan3 les loisirs forcés, auxquels le condamnait la ruine de son parti, il composa le Brutus'. — Dans sa studieuseretraite,Cieéron reçoit la visite d'Atti- cus et de Brutus, ses amis les plus dévoués : ils s'entretiennent na- turellement de la situation de la république, déplorent le silence de la tribune et du barreau ; et Cieéron, pour complaire à ses deux amis, esquisse l'histoire de cette éloquence qui avait péri à Pharsale avec la liberté. Parmi les orateurs, si nombreux, qu'il énumère et dont il caractérise le talent, nous remarquons surtout Caton, Sulpi- oius Galba, Lépidus, les Gracques, Antoine, Crassus, et Hortensius qui, plus heureux que Cieéron, & ne vit pas s'accomplir les événe- ments qu'il avait prévus ; il est mort quand il lui eût été plus facile de pleurer la république que de la servir ; il a vécu aussi longtemps qu'on put, à Kome, vivre avec honneur et sécurité. » Ce dialogue, dit M. Burnouf, est l'histoire la plus complète que l'antiquité nous.ait laissée de la littérature romaine. L'auteur y ra- conte les commencements et les progrès de l'art oratoire, les noms et les époques des orateursqui se sont distingués. Il marque leurs dé- fauts et leurs perfections ; il fait plus : il définit tous les genres d'é- loquence, et il révèle, comme en passant, les mystères de ce grand art ; en sorte que, si tous ses ouvrages didactiques étaient perdus, cet entretien pourrait presque en tenir lieu Dans cet ouvrage on trouve tous les tons, toutes les manières, depuis la simplicité, la fa- miliarité même, jusqu'austyle le plus élevé ; et tout cela traité comme savait le faire un homme qui embellit tout ce qu'il touche, et dans la bouche duquel la parole acquiert une grâce inconnue. 1. Le Brutus fut composé en 709 : Cieéron avaitalors61 ans. BRUTUS BRUTUS SIVE DIALOGUS DE CLARIS ORATORIBUS. I. Quum e Gilicia decedens Rhodum venissem, et eo mihi de Q. Hortensii morte esset allatum, opinione omnium ma- jorem animo cepi dolorem. Nam et amico amisso, quum consuetudine jucunda, tum multorum ofûciorum conjunc- tione me privatum videbam, et interitu talis auguris digni- tatemnostri collegii deminutam dolebam : qua in cogitatione, et cooptatum me ab eo in collegium recordabar, in quojura- tus judioium dignitatis meae fecerat, et inauguratum ab eo- dem; ex quo, auguruminstitutis, in parentis eum loco colère debebam. Augebat etiam molestiam, quod magna sapientium I. Lorsqu'à mon retour de Cilicie, j'appris à Rhodes, où je m'é- tais arrêté, la mort d'Hortensius, j'en ressentis dans mon âme une douleur plus vive qu'on ne saurait l'imaginer. Je voyais rompre les noeuds de la plus douée liaison par la perte d'un ami qui avait tant de titres à ma reconnaissance, et je m'affligeais encore en pensant que la mort d'un tel augure dépouillait notre collège de son plus bel ornement. A ces réflexions venaient se joindre les souvenirs du passé : c'était lui qui m'avait ouvert l'entrée de ce collège, en me déclarant avec serment digne d'y être admis ; c'était lui qui m'avait consacré; et, d'après les institutions des augures, je devais le chérir et le respecter comme un père. Pour surcroît de douleur, un homme BRUTUS DU DIALOGUE SUR LES ORATEURS ILLUSTRES. I. Quum decedens e Ciiicïa, venissem Rhodum, et aliatum esset mihi eo de morte uploads/Geographie/ brutus.pdf

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